Edité par Luc MICHEL et le PCN
PCN-INFOS/ 30e Année
(fondé en 1993 par le PCN-Paris)
Depuis 1977, les Nations Unies célèbrent chaque 29 novembre comme la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Elle a été décrétée pour rappeler que la question de la Palestine n’est pas encore résolue et que le peuple palestinien ne jouit pas encore de ses droits fondamentaux. Quarante-six ans plus tard, cette journée résonne de façon très particulière.
UNE RESOLUTION DES ANCIENS PAYS COLONISES
En 1977, on est 30 ans après le vote de l’Assemblée des Nations Unies du 29 novembre 1947 qui a consacré le partage de la Palestine en un Etat juif et un Etat arabe. De nombreux pays anciennement colonisés ont entretemps intégré l’Assemblée générale et ils estiment que « le peuple palestinien ne jouit pas encore de ses droits inaliénables, tels que définis par l’Assemblée générale, à savoir le droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure, le droit à l’indépendance et à la souveraineté nationale, et le droit des Palestiniens de retourner dans leurs foyers, d’où ils ont été déplacés, et de retrouver leurs biens ».
En Belgique, c’est l’Association belgo-palestinienne (ABP) qui organise cette journée. Pierre Galand, président de l’ABP, raconte : « Il y a toujours eu un rapport de force entre d’une part l’Assemblée générale, dont la majorité des membres défendait les droits des Palestiniens, et d’autre part le Conseil de sécurité, au sein duquel les Etats-Unis mettaient son veto à toute résolution condamnant Israël. Le poids des anciens pays colonisés a fait la différence au sein de l’Assemblée ». C’est toujours le cas aujourd’hui où le conflit est analysé majoritairement comme un fait colonial.
LA PALESTINE A L’ONU
La Palestine a fini par s’imposer comme interlocuteur au sein de l’Assemblée générale. Le 13 novembre 1974, Yasser Arafat est invité à s’exprimer à la tribune de l’ONU : « Je viens à vous avec un rameau d’olivier dans la main et une mitraillette pour la liberté dans l’autre. Ne faites pas tomber le rameau d’olivier. » Le président de l’OLP évoque la souffrance des Palestiniens, les massacres, les bombardements et les expulsions dont ils sont victimes et il compare le désir d’indépendance de la Palestine à celui de l’Afrique du Sud, de l’Indochine ou encore de Chypre.
C’est la première fois qu’un représentant de l’Organisation de libération de la Palestine participe aux débats sur la question de la Palestine. Un mois plus tôt, l’OLP a été reconnue comme la représentante légitime du peuple palestinien. En 1976, l’ONU accepte par vote le principe d’un État palestinien. Mais ce n’est qu’en 1989 que Yasser Arafat déclare « caduques » les articles de la charte de l’Organisation qui appellent à la destruction de « l’entité sioniste ».
CONSCIENTISER LE MONDE
Au fil du temps, la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien a mis l’accent sur différentes causes, surtout après l’échec des accords d’Oslo. « Il y a eu des campagnes de sensibilisation pour la libération des prisonniers arrêtés par Israël, et notamment en faveur de la libération de Marwan Barghouti », explique Pierre Galand. Le chef des commandos armés du Fatah, arrêté en 2002, a été condamné à perpétuité par Israël pour la planification d’attentats terroristes ayant entraîné la mort de cinq Israéliens.
Marwan Barghouti est aujourd’hui présenté comme le successeur potentiel du président palestinien Mahmoud Abbas. En 2005, la société palestinienne lance la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions). Les Palestiniens font appel aux citoyens du monde en leur demandant de boycotter tous les produits israéliens, mais aussi de pratiquer un boycott sportif, culturel et universitaire. Cette campagne, dénoncée par Israël comme étant « antisémite », est toujours effective.
UNE JOURNEE DE SENSIBILISATION
Cette année, la journée de solidarité avec le peuple palestinien est focalisée sur la situation à Gaza « Chaque comité organise ses activités », explique Nadia Farkh, secrétaire générale de l’Association belgo-palestinienne (ABP). » Nous organisons des ateliers sur le thème « Comment agir pour la Palestine » et une conférence « Gaza face au risque de génocide ».
Si aujourd’hui tout est concentré sur Gaza, et l’échange des otages capturés lors des attaques du 7 octobre par le Hamas, Nadia Farkh précise « qu’on n’oublie pas non plus la Cisjordanie où des Palestiniens sont arrêtés et tués tous les jours par l’armée israélienne et des colons ».
Parti Communautaire Néoeurasien, PCN,
Neoeurasian Communitarian Party, PCN-NCP,
Неоевразийская Общественная Партия, PCN- НОП,
Neo Avrasyali Komunotarist Partisi, PCN-NAKP,
Partidul Coeunitar Neoeurasian, PCN …
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