Partie III et Notes

Entretien de Luc MICHEL avec Kornel SAWINSKI :

JEAN THIRIART,
LA GEOPOLITIQUE ET L’EURASIE

Réalisée dans le cadre de la préparation d’une
Thèse de doctorat de Sociologie
soutenue devant la Faculté des Sciences Sociales
de l’Université de Silésie (Katowic, Pologne)
par Kornel SAWINSKI.

* KORNEL SAWINSKI :
Avez-vous quand même l’impression que la récupération des idées de THIRIART à l’Est arrive à transcender un petit nationalisme, comme l’aurait appelé THIRIART, russe, c’est-à-dire vraiment une tentation de se concentrer sur une unification éventuellement continentale de l’Europe, mais quand même autour d’une nation russe centrale ?

LUC MICHEL : Non, pas du tout, pour une raison très simple. Le nationalisme russe a une particularité. La Russie a toujours été un Etat-continent ou un Empire-continent. La moitié de la population de la Fédération de Russie ne sont pas des Russes ethniques, on l’oublie, c’est une fédération. Avec des dizaines et des dizaines de sujets de la fédération qui sont des mini-Républiques, des régions autonomes, etc. Les russes ont toujours pensé le nationalisme russe comme une idéologie impériale ou transnationale. Ce n’est pas un hasard si l’idéologie national-bolchévique a pu percer avec Staline, et s’imposer aux masses, parce qu’elle était aussi une idéologie transnationale. C’est une idéologie aussi des grands espaces.
Les thèses de THIRIART, pourquoi ont-elles eu et ont cette popularité ? Pourquoi quand nous les faisons découvrir de manière plus approfondie elles marchent encore mieux ? Parce que nous avons un discours qui parle aux Russes. Nous aussi, nous avons un discours transnational, un discours paneuropéen et, eux, un discours panrusse. Il y a une fierté d’être russe, c’est très clair, mais il n’y a pas d’arrogance. La catastrophe de l’Union Soviétique a guéri les Russes de cette arrogance. Ils sont bien conscients aussi – surtout que la Russie est frappée par une catastrophe démographique, elle perd des dizaines de milliers de citoyens chaque années, parce qu’il y a moins d’enfants, la mortalité est importante, à cause du désespoir issu des années ELTSINE, la Russie est frappée par tout ça – qu’elle va avoir un rôle important ; je parle du rôle décisif de l’Etat Russe en Europe, mais tout ça ne se fait pas dans un cadre d’arrogance. La reconstitution d’un espace post-soviétique autour de la Russie leur implique aussi une politique d’ouverture.
Je vais parler de choses concrètes, que j’ai vues, car « la théorie est grise, disait Goethe, mais l’art de la vie est vert ». A ce camp de NASHI, Séliger 2007, il y avait des gens venus de 43 anciennes Républiques soviétiques. Nous avons vu des jeunes Arméniens, des jeunes Abkhazes, des jeunes Tchétchènes, tous parlant russe, qui est la langue véhiculaire. Ils sont dans un mouvement qui est panrusse, qui s’appelle « Les Nôtres » et ces gens n’ont aucun problème. Nous avons vu surtout des gens fraterniser. Avoir un degré d’unité qu’on ne rencontre pas souvent en Europe de l’Ouest, dans des conditions similaires, où les gens se sentent encore italien, français, allemand ou polonais.
Il y a une mentalité transnationale consubstantielle au nationalisme panrusse. C’est clair et net. Les chercheurs français sur l’Eurasisme, comme Marlène LARUELLE ont très bien compris que l’idée eurasiatique, dans les sphères dirigeantes et les sphères étatiques, va de pair avec justement avec cette mentalité panrusse et non pas nationale-russe et aussi avec la nécessité de faire face à un nombre important d’ethnies allogènes. Et c’était déjà – mais vous devez savoir que l’histoire est un éternel recommencement – dans la constitution de ce national-bolchévisme stalinien, qui est très largement ignoré, en dehors des études du PCN en Europe de l’Ouest, il y a eu de très nombreux débats au sein du Parti bolchévique et du KOMINTERN entre 1920 et 1925. Par exemple, les thèses d’OUSTRIALOV ou les thèses eurasistes ont fait l’objet de mentions spéciales et de débats lors du congrès du Parti bolchévique en 1922. Vous devez savoir aussi que le spécialiste des questions nationales au Parti bolchévique était STALINE, ce n’est pas un hasard s’il a débouché sur un régime de type national-bolchévique, c’est parce qu’il était le plus sensible à ces questions nationales et qu’il était lui-même de père géorgien et de mère ossète et donc non russe (au sens ethnique du terme). Donc il pouvait, lui, penser l’Empire et savait comment amalgamer des populations non russes au noyau central de l’Etat qui était russe. Les grands débats qui ont eu lieu à l’époque, ce sont les débats qui ont lieu actuellement, de nouveau dans les milieux étatiques russes : comment penser l’Empire, comment réintégrer l’espace perdu ?
L’Union Soviétique, la première tâche qu’elle a eue a été de ramener au sein de l’Etat soviétique, toutes les populations allogènes qui étaient parties entre 1917 et 1919. C’est le même problème auquel se trouvent aujourd’hui confrontées les élites russes. La solution, qui a été donnée entre 1920 et 1925 en Russie, c’est à dire la constitution d’une idéologie impériale national-bolchévique, c’est exactement la même – mais adaptée à l’époque moderne – qui est en train d’être donnée par les gens qui sont actuellement les idéologues et intellectuels du régime de POUTINE aux problèmes, non seulement de l’arrêt du démembrement de l’espace russe, mais à la reprise de contrôle de l’espace post-soviétique.
La solution, pour nous, elle est évidente, elle est claire, elle inquiète les intellectuels occidentaux d’ailleurs, c’est la constitution d’une nouvelle idéologie nationale-étatique, dont la base sera l’anti-américanisme.
Il y a aussi, et ça c’est tout à fait nouveau, il y aussi la volonté de s’allier avec les pays de la « vieille Europe », pour parler comme M. Rumsfeld, qui même si c’est de façon timide, chaotique, sporadique, contestent le leadership américain. C’est essentiellement l’Allemagne et la France. La thèse de l’axe Paris-Berlin-Moscou, elle est également, aujourd’hui, l’un des critères essentiels de la diplomatie russe ; il est clair également que ce basculement, cette prise en commun, repose sur les idées du néo-eurasisme moderne et je vous ai expliqué comment en fait THIRIART avait fait basculer cette idéologie en levant l’hypothèque de l’opposition Russie-Europe, et lui substituant une opposition Eurasie-Etats-Unis.

* KORNEL SAWINSKI :
Donc le plan, au final, est l’Europe de Vladivostok à Reykjavik et finalement on va arriver à une planification avec des Etats peut-être intermédiaires comme on avait au début, dans les années 60 ?

THIRIART envisage d’abord l’Europe jusqu’à Brest – en Pologne – ou Bucarest et puis qui s’unit ensuite à l’URSS. On ne peut pas tout de suite envisager l’union avec l’URSS, puisque c’est déjà un Etat unitaire, et dans le fond, et si le drame c’était un peu la chute de l’URSS, ce qui fait qu’on doit recommencer déjà cette reconstitution là…
LUC MICHEL : Je vais vous renverser le problème. Le drame, pour moi, ce n’est pas ça. Le drame, c’est la faiblesse de l’Union Européenne, l’UE qui est un géant économique mais qui est un nain politique, à cause de sa sujétion à l’OTAN, reste six décennies après 1945 une colonie américaine. Ce qui est le pivot central de la renaissance européenne, est que heureusement, il reste un Etat russe fort, puissance nucléaire, avec une idéologie impériale.
Mais nous nous sommes un peu basés sur les théories des années 30 des deux Europes, qui ont été celles de ZISCHKA et de DELAIZY, qui ont été aussi la théorie de THIRIART dans les années 60, où il voyait l’Europe jusqu’à Bucarest s’unifier à l’Union Soviétique. Nous avons un peu repris ce concept-là, mais nous développons, nous, une théorie des deux Europes qui ne sont plus les mêmes. Quelles sont-elles pour nous ? Il y a l’Union Européenne, que nous appelons la « petite Europe », et qui pour nous ne se résout pas à l’Europe véritable. La prétention pour nous de l’Union européenne à être toute l’Europe est insupportable. Nous disons qu’il y a une deuxième Europe, eurasiatique celle-là, qui est en train de se constituer (79), avec la reconstitution d’un bloc post-soviétique qui se fait sur un processus qui rappelle celui de l’UE. Il y a, en effet, différentes opérations : il y a l’espace eurasiatique unifié, au niveau de l’économie, il y a l’Organisation de sécurité de Shanghai, qui regroupe aussi la Chine et certaines puissances, qui est la contre-OTAN. Il y a aussi l’Organisation du traité de sécurité collective, qui est aussi une contre-OTAN. Et il y a l’idée, idée parce qu’elle est paralysée actuellement par la rivalité personnelle entre LOUKACHENKO et POUTINE, de l’Union slave, qui à certains moments, « ratisse large » lorsque ce sont des forces pro-russes qui sont au pouvoir dans certaines républiques post-soviétiques – l’Ukraine a été candidate, la Yougoslavie de MILOSEVIC a été candidate, la Serbie l’a été aussi – il y a eu en 2007 d’importantes manifestations au Tadjikistan, qui demandait son entrée dans cette Union et ce qu’on appelle les « Républiques venues du froid », c’est-à-dire les trois petites Républiques sécessionnistes, la République de Priednestrovie, qui a fait sécession de la Moldavie, l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie qui se sont séparées de la Géorgie, demandent aussi leur entrée dans cette Union. Vous avez donc un processus agrégateur qui verra, je pense, la constitution d’une deuxième Europe, qui sera une Europe, avec, pour hégémon Moscou et qui pourra à ce moment-là développer les thèmes d’une maison commune – pour parler comme GORBATCHEV et MITTERRAND à la fin des Années 80 – avec l’Europe de Bruxelles.

* KORNEL SAWINSKI :
Quels scénarios esquisseriez-vous pour l’avenir de notre continent européen ?

LUC MICHEL : On peut esquisser des scénarios mais moi je n’aime pas les scénarios et je vais vous dire pourquoi. Parce que l’histoire n’est écrite nulle part, et parce que si THIRIART a été prophétique au niveau de l’idéologie à chaque fois qu’il a voulu inscrire sa pensée dans des scénarios, il s’est trompé. Notamment avec le scénario troisième guerre mondiale au Viêt-Nam, il s’est trompé, sur d’autres sujets aussi … Mais on peut esquisser essentiellement deux voies actuellement.
Il y a une voie pacifique, c’est-à-dire que les deux blocs se rapprochent, les économies sont complémentaires : l’économie russo-sibérienne ou eurasiatique et celle de l’UE sont complémentaires, nous avons ce qui leur manque et ils ont les matières premières, la population, les techniciens. Les intérêts géopolitiques sont communs, il n’y a pas d’opposition marquante majeure, pas d’opposition de système, pas d’opposition de religion. On peut esquisser un scénario pacifique à terme, avec un troisième bloc, qui pourrait s’agglomérer : on verrait trois forces en train de se pétrir mutuellement pour former une seule boule, qui est le partenariat Europe-Méditerranée, les propositions de la présidence SARKOZY et de l’Espagne, pour un espace géopolitique méditerranéen. Les Espagnols, actuellement, utilisent le terme d’ « espace géopolitique méditerranéen », c’est un terme qui vient directement de ZISCHKA et de THIRIART, comme quoi certaines idées parfois font du chemin.
Vous noterez qu’à Moscou comme à Paris, où règne pourtant le président le plus atlantiste de la Ve République, on parle aujourd’hui ouvertement de ces thèses. Le Président russe Dmitri MEDVEDEV a soutenu l’idée de la création d’un espace économique commun qui unirait la Russie et l’Europe, proposée par Nicolas SARKOZY. « L’Europe est le principal partenaire commercial et un investisseur incontournable pour la Russie, dont 80% des investissements étrangers sont de provenance européenne. Inversement, 80% des investissements russes sont drainés par l’UE, ce qui rend insensée toute confrontation », a ajouté Sarkozy (08/10/2008).
Ecoutons les analystes : « Compte tenu des relations tendues avec les Etats-Unis, la Russie continue à s’orienter vers le rapprochement avec l’Europe. Quant à l’UE, elle veut également devenir un acteur le plus indépendant possible dans l’arène internationale et se débarrasser de sa dépendance envers les Etats-Unis. C’est là que les positions de l’Europe et de la Russie coïncident », affirme par exemple Timofeï BORDATCHEV, directeur du Centre d’études européennes du Haut collège d’économie. « L’Amérique étant aux abonnés absents, Français et Russes – Européens et Russes – ressentent le besoin, et voient la possibilité, de prendre en main leur continent en l’organisant ensemble, analyse LE TEMPS (Genève, 13 octobre 2008). Parce que la politique a horreur du vide, le continent Europe cherche à s’affirmer ». THIRIART et le PCN ne disaient pas autre chose dès 1983 …
L’autre scénario, c’est un schéma moins agréable pour les populations, mais c’est un schéma conflictuel, avec un enlisement américain en Europe, avec un échec possible de l’Union Européenne ; vous savez que le problème des gens qui ont pensé l’Union Européenne, c’est qu’ils ont vu ça comme un chemin qui devait forcément conduire à l’unité, sans penser à l’échec. Le seul penseur de l’Unité européenne qui a envisagé l’échec est justement THIRIART ! Dès 1962-64, il a dit « ça peut échouer ». On peut envisager, à ce moment-là, une période d’instabilité et la Russie, qui joue tout à fait un autre rôle. On peut également envisager une situation de conflit. Vous savez que l’OTAN est un facteur belligène dans toute l’Europe. Où l’OTAN se placerait-elle s’il n’y a pas des situations de crise ? Je vous dis tout de suite que je ne suis pas comme ces intellectuels qui rêvent de la guerre. Je crois que c’est une chose immonde, même si parfois elle est nécessaire. Donc j’espère que nous déboucherons sur le schéma pacifique, sur le mariage de raison, mais d’autres scénarios sont évidemment envisageables. Copyright Luc MICHEL – 2009
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NOTES ET RENVOIS :

(1) Cfr Luc MICHEL, CONCEPTIONS GEOPOLITIQUES DE JEAN THIRIART : LE THEORICIEN DE LA NOUVELLE ROME, Conférence donnée pour la première fois à Bruxelles le 19 septembre 2003, dans le cadre du CYCLE DE CONFERENCES « JEAN THIRIART : L’HOMME, LE MILITANT ET L’ŒUVRE », organisé par l' »Institut d’Etudes Jean Thiriart » et l’ « Ecole des Cadres Jean Thiriart » (Départements de l’Asbl « Association Transnationale des Amis de Jean Thiriart »),
A consulter sur :
http://www.pcn-ncp.com/Institut-Jean-Thiriart/cf/cf01.htm

(2) Ibid.

(3) Yannick SAUVEUR et Luc MICHEL, ESQUISSE DU COMMUNAUTARISME, Editions Machiavel, Charleroi, 1984.

(4) En face du national-socialisme et contre lui, à côté du Communisme et parfois avec lui, dans l’Allemagne des années vingt, se développa le National-bolchevisme, autour de Ernst NIEKISCH et de la revue VORMARSCH. Jünger y apporta sa réflexion sur la primauté de la nation, et écrivit DER ARBEITER, avant que disparaisse le mouvement, écrasé par le national-socialisme, dont Jünger se détourna avec horreur. Les frères JÜNGER, Ernst et Friedrich Georg, participèrent ensemble au mouvement du National-bolchévisme allemand. Ils se lièrent avec Ernst NIEKISH (1889-1967), qui joua un rôle déterminant dans l’établissement des bases théoriques de cette mouvance. Ernst et Friedrich Georg JÜNGER écrivirent jusqu’en 1933 dans la revue du mouvement, WIDERSTAND (résistance), le premier de tous les mouvements de résistance au Nazisme, que les nazis interdiront l’année suivante. De 1950 jusqu’à sa mort, il vit dans un petit village de Souabe, Wilflingen, dans une dépendance du château des STAUFFENBERG, dont il était aussi l’ami.

Pour une biographie rapide :
par un spécialiste du sujet : Julien Hervier, « Ernst Jünger 1895-1998 », Universalia 1999, ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS, 1999, p. 458 ;
Fabrice BEAUR, ELEMENTS POUR UNE BIOGRAPHIE POLITIQUE D’ERNST JÜNGER, Site officiel du PCN-NCP, septembre 1999, A consulter sur :
www.pcn-ncp.com/Junger%20biblio.htm
Cfr également Paul NOACK, ERNST JÜNGER. EINE BIOGRAPHIE, Berlin, Alexander Fest, 1998.

Sur les idées de JÜNGER :
Voir (avec réserves) « Le néo-nationalisme et l’évolution des idées politiques d’Ernst Jünger » in Louis DUPEUX, STRATÉGIE COMMUNISTE ET DYNAMIQUE CONSERVATRICE. ESSAI SUR LES DIFFÉRENTS SENS DE L’EXPRESSION « NATIONAL-BOLCHEVISME » EN ALLEMAGNE, SOUS LA RÉPUBLIQUE DE WEIMAR (1919-1933), (Lille, Service de reproduction des thèses de l’Université) Paris, Librairie Honoré Champion, 1976, p. 309-333.

(5) Ernst JÜNGER, DER ARBEITER. HERRSCHAFT UND GESTALT, Hamburg: Hanseatische Verlaganstalt, 1932;
Réédition : DER ARBEITER. HERRSCHAFT UND GESTALT, Cotta’s Bibliothek der Moderne, 2 tomes, 2007;
Edition en langue italienne : L’OPERAIO, trad. di Quirino Principe, Longanesi, Milano 1984 ;
Traduction en langue française : LE TRAVAILLEUR, Christian Bourgois, Paris 1989.

Ernst JÜNGER (1895-1998) publie en 1930 l’essai historico-politique intitulé LA MOBILISATION TOTALE, et, en 1932, LE TRAVAILLEUR. Dans ces deux livres, JÜNGER s’exprime largement, dans une célébration de l’État, de la technique, comme force mobilisatrice, et du vitalisme.

Sur DER ARBEITER :
cfr Volker Droste, ERNST JÜNGER, DER ARBEITER : STUDIEN ZU SEINER METAPHYSIK , January 1981, Book;
Thomas NEVIN , ERNST JÜNGER AND GERMANY: INTO THE ABYSS, 1914-1945, Duke University Press, 1996;
et Jan IPEMA, IN DIENST VAN LEVIATHAN. ERNST JÜNGER – TIJD EN WERK 1895-1932, Uitgeverij Aspekt B.V., dec. 1997.

(6) Ernst JÜNGER, DER WELTSTAAT. ORGANISMUS UND ORGANISATION (L’ETAT UNIVERSEL), 1960;
Réédition in : Ernst JÜNGER, LEINEN-AUSGABE in 22 Bänden komplett, Tome 7. „BETRACHTUNGEN ZUR ZEIT“, unveränderte Auflage, 2002.
Edition en langue italienne : DER WELTSTAAT, Guanda, Parma 1998.

Dans DER ARBEITER, JÜNGER prophétisait l’affrontement final de gigantesques Etats impériaux pour la domination mondiale et le triomphe de visions du monde antithétiques. Une vision précisée par JÜNGER dans « L’ETAT UNIVERSEL » publié en 1960.
Les théses de Jean THIRIART sur l' »Etat géo-idéologique », stade avancé de l’Etat continental géopolitique mettant en oeuvre sa vision du monde, et publiées dès 1965, s’inscrivent dans la perspective ouverte par JÜNGER.

(7) Cfr «Ernst Jünger et l' »Opposition intérieure » Au IIIe Reich » , in Luc MICHEL, « Dès 1932, ils furent les premiers à résister à l’Hitlérisme ! La Résistance nationale-bolchevique et nationale- révolutionnaire contre le IIIe Reich », in « NATION-EUROPE », Paris et Bruxelles, n°8 (3e série), Février-Avril 1997 ;

Sous le Troisième Reich, Ernst JÜNGER se retira dans une solitude hautaine, marquant de gestes symboliques son refus des orientations du troisième Reich, notamment de l’anti-bolchevisme effréné que manifestait le régime hitlérien. A. MOHLER précise que « même après le 30 janvier 1933, des contacts entre la Russie soviétique (…) se maintiennent un certain temps. Carl SCHMITT ou Ernst JÜNGER, par exemple, se rendent ostensiblement aux réceptions de l’ambassade de Russie à Berlin sous le troisième Reich ».
Dès 1932, JÜNGER, qui collabore avec les nationaux-bolchéviques NIEKISCH et PAETEL, se dresse en adversaire résolu du Nazisme. La publication de son essai « LE TRAVAILLEUR », qualifié de « national-bolchévique » par NIEKISCH, suscite les critiques violentes du parti nazi, l’un de ces journaux précisant que JÜNGER et ses œuvres se rapprochaient de « la zone des balles dans la tête ».

(8) James BURNHAM, THE STRUGGLE FOR THE WORLD, 1943;
Edition française : POUR LA DOMINATION MONDIALE, Paris, Calmann-Lévy, 1946.

Le plus brutal théoricien de l’impérialisme américain est James BURNHAM. Moins connu en dehors des spécialistes des sciences politiques (c’est le père des Néo-machiavéliens américains), c’est aussi un ancien trotskyste reconverti dans le néoconservatisme, qui annonce la démarche des « néocons » du régime Bush. Il fonde notamment la « NATIONAL REVIEW »
En 1943, il publie un livre fondamental mais passé inaperçu en Europe dont le titre anglais est « THE STRUGGLE FOR THE WORLD ». Le titre de l’édition française (1947) est lui plus explicite encore : c’est « POUR LA DOMINATION MONDIALE ». Burnham y donne les conditions de la puissance destinée à assurer la domination planétaire des Etats-Unis.

(9) Cfr. lettre du Général PERON publiée dans l’hebdomadaire « NATION BELGIQUE », n°97 du 25 mai 1962.
Et interview de PERON « Pour que l’Europe continue d’être la première puissance civilisatrice du monde », « LA NATION EUROPEENNE », n°30, Bruxelles & Paris, février 1969.

Nous sommes de ceux qui avons toujours soutenu l’idée d’un Front unitaire des peuples en lutte contre l’impérialisme. Au sein de ce front, une solidarité étroite unit le combat des Patriotes européens, en lutte pour la libération et l’unification du continent, et celui des Patriotes latino-américains.
C’était aussi l’avis du Général Juan PERON. Dans les Années 60, celui qui était l’ami de Jean THIRIART, le fondateur de notre Organisation transnationale, avait manifesté publiquement son soutien actif à nos thèses.
Dans « LA NATION EUROPEENNE » (décembre 1968) (1ère série, la 2e série est toujours publiée par le PCN), qui était le journal de notre Organisation dans les Années 1965-70, il écrivait ce qui suit : « Il faut considérer que l’unification doit être le principal objectif de tous ceux qui luttent pour une même cause. Je dis unification et non union ou association. Ce qu’il faut, c’est s’intégrer. Parce que nous aurons bientôt l’occasion d’agir, et pour une action efficace il faut être intégrés et pas seulement associés (…) Mao lui-même a dit : « La première chose à distinguer, c’est l’identité véritable des amis et des ennemis. Ensuite, on peu agir ». Je suis partisan des alliances tactiques, selon la formule : les ennemis de nos ennemis sont nos amis (…) Je lis régulièrement LA NATION EUROPEENNE et je partage entièrement ses idées. Non seulement en ce qui concerne l’Europe, mais le monde. Un seul reproche, j’aurai préféré au titre LA NATION EUROPEENNE, celui de MONDE NOUVEAU. Parce que l’Europe seule, dans l’avenir, n’aura pas toutes les ressources suffisantes pour la défense de ses intérêts. Aujourd’hui, les intérêts particuliers se défendent souvent dans des endroits fort lointains. L’Europe doit y penser. Elle doit s’intégrer, certes, mais en s’intégrant, elle doit garder des contacts étroits avec les autres pays en voie d’intégration. L’Amérique Latine en particulier, qui est un élément essentiel devant s’allier à l’Europe. Nous, Latino-américains, sommes Européens, et non pas de tendance américaine. Je me sens personnellement plus Français, plus Espagnol ou plus Allemand qu’Américain. Le vieux juif Disraëli avait bien raison quand il disait : « Les peuples n’ont ni amis ni ennemis permanents, ils ont des intérêts permanents », il faut associer ces intérêts, même s’ils sont géographiquement lointains, pour que l’Europe continue d’être la première puissance civilisatrice du monde ».

(10) Sur le parcours politique de THIRIART cfr. :
Luc MICHEL, DE « JEUNE EUROPE » AUX « BRIGADES ROUGES ». ANTI-AMÉRICANISME ET LOGIQUE DE L’ENGAGEMENT RÉVOLUTIONNAIRE, in n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPEENNE, mensuel, n°11, Charleroi, mars 1985 ;
Nombreuses études et documents sur le Site du PCN « GENERATION THIRIART ! » sur : http://fel.nr.free.fr/
Et : les contributions de Yannick SAUVEUR et Luc MICHEL à l’ouvrage collectif « IN MEMORIAM JEAN THIRIART » (livre d’hommage publié après le décès de Thiriart), Ed. MACHIAVEL , Paris-Bruxelles, 1994.
Livre collectif d’Hommage à jean THIRIART publié après son décès en 1992. Nombreuses études de référence sur la vie et l’œuvre de Jean THIRIART, « Jeune-Europe », le Communautarisme européen, la naissance du PCN… Avec la traduction française de l’entretien à Moscou en août 1992 entre Egor LIGATCHEV ( ex n° 2 du PCUS) et Jean THIRIART.

Sur les concept et l’histoire du Parti « historique » révolutionnaire, cfr :
Luc MICHEL, LE PARTI HISTORIQUE REVOLUTIONNAIRE, éditions Machiavel, 1ère édition, Charleroi, 1986 ;
Thierry MUDRY, «La notion de « Parti historique révolutionnaire » au PCN », revue LE PARTISAN EUROPEEN, Marseille, 1987 ;
Article consultable sur : http://fel.nr.free.fr/heritage.htm
Luc MICHEL, « Que Faire ? Les tâches immédiates de la Révolution européenne – 1ère Partie : la construction du Parti révolutionnaire européen », in CONSCIENCE EUROPEENNE, Charleroi, n° 16-17, mai-juin 1987 ;
Et « Que Faire ? Les tâches immédiates de la Révolution européenne – 2e Partie : Le rôle et la fonction du Parti révolutionnaire européen », in CONSCIENCE EUROPEENNE, Charleroi, n° 20, septembre 1987 ;

(11) Luc MICHEL, L’ALTERNATIVE NATIONAL-COMMUNISTE, MYTHES ET REALITES DU NATIONAL-BOLCHEVISME 1918-1993, Editions Machiavel, Bruxelles, 2e édition, 1995.
Traductions en Anglais, Italien, Espagnol et Portuguais.

(12) Gérard SANDOZ, « CES ALLEMANDS QUI ONT DEFIE HITLER. 1933-1945 », Ed. Pygmalion/ Gérard Watelet, Paris, 1980 ;

La troisième partie de ce livre est intitulée « ceux qu’il ne faut pas oublier » et comprend un chapitre intitulé « Le National-Bolchevisme ». Gérard SANDOZ rend ainsi hommage au courant politique qui, le premier, dès 1932-1933, a résisté au Nazisme et qui a compté parmi ses membres les plus résolus des adversaires de l’Hitlérisme, notamment ceux qui animèrent le célèbre réseau connu sous le nom d' »ORCHESTRE ROUGE ».

(13) Claus WOLFSCHLAG, « HITLERS RECHTE GEGNER. GEDANKEN ZUM NATIONALISTISCHEN WIDERSTAND », ARUN Verlag, Engerda, 1995 ;
Luc MICHEL, LA RESISTANCE NATIONALE-BOLCHEVIQUE AU IIIéme REICH, 1ère PARTIE, sur le Site du PCN « GENERATION THIRIART ! » , Article consultable sur : http://fel.nr.free.fr/antifa.htm
Luc MICHEL, LA RESISTANCE NATIONALE-BOLCHEVIQUE AU IIIéme REICH, 2eme PARTIE, sur le site du Collectif anti-nazi du PCN, EUROPAÏSCHER WIDERSTAND/RESISTANCE EUROPEENNE, Article consultable sur :
http://resistanceeuropeenne.online.fr/hist.htm
Et Luc MICHEL, 60eme ANNIVERSAIRE DU COUP D’ETAT ANTINAZI DU 20 JUILLET 1944 : STAUFFENBERG ET TRESCKOW ETAIENT DES NOTRES !, PCN-INFO HEBDO, 20 JUILLET 2004, Article consultable sur :
http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/ed-040720.htm

(14) Luc MICHEL, « la seconde mort du commerce mondial », in Luc MICHEL et Jean THIRIART, LA GUERRE ECONOMIQUE EUROPE-USA, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, n°19, 1987 ;
Version russe : Люк МИШЕЛЬ, « Экономический национализм против мировой экономики » (Nationalisme économique contre économie mondiale), in ЭЛЕМЕНТЫ, Moscou, n° 4, 1993 ;
Et Jean THIRIART, « Le Nationalisme Economique Européen », in Luc MICHEL et Jean THIRIART, LA GUERRE ECONOMIQUE EUROPE-USA, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, ibid.

(15) Francis DELAISI, LES DEUX EUROPES, Payot, 1929.

(16) Anton ZISCHKA, AFRIQUE, COMPLEMENT DE L’EUROPE, Paris, Laffont, 1952.

(17) José CUADRADO COSTA, « Les débuts d’une pensée « des grands espaces » lors de l’émigration russe (1921) » (Ustrialov et les Eurasistes), in INSUFFISANCE ET DEPASSEMENT DU CONCEPT MARXISTE-LENINISTE DE « NATIONALITE », MARX-ENGELS-LENINE-STALINE-ORTEGA Y GASSET-THIRIART, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, Charleroi, n° 9, 1984.

Version russe : Жозе КУАДРАДО КОСТА, «Зарождение идеи « больших пространств » в кругах русской эмиграции (1921 г.) » (Устрялов и евразийское Движение), in Неполнота и устарелость марксистско-лениниской теории « национальностей ». Концепции Ортега-и-Гассета и Тириара по национальному вопросу в сравнении с таковыми Маркса, Ленина и Сталина, publié en annexe de : ЗАВТРА ЛИ ТРЕТЬЯ МИРОВАЯ ВОЙНА ? КТО УГРОЖАЕТ МИРУ ?, n° spécial en langue russe de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, Charleroi, n° spécial, décembre 1984 ;

(18) Marlène LARUELLE, Observatoire des États post-soviétiques (INALCO), chercheur associé à l’Institut français d’études sur l’Asie centrale (Tachkent).
« Alexandre Dougin : esquisse d’un eurasisme d’extrême-droite en Russie post-soviétique », REVUE D’ÉTUDES COMPARATIVES EST-OUEST, CNRs, n° 3, 2001, p. 59-78 ;
« L’Empire après l’Empire : le néo-eurasisme russe », CAHIERS DU MONDE
RUSSE, Paris, EHESS, vol. 42, n° 1, janvier-mars 2001, p. 71-94.
”Aleksandr Dugin: A Russian Version of the European Radical Right?”, OCCASIONAL PAPERS # 294, THE KENNAN INSTITUTE (a division of the Woodrow Wilson International Center for Scholars), Washington, sd;
et LA QUÊTE D’UNE IDENTITÉ IMPÉRIALE. LE NÉO-EURASISME DANS LA RUSSIE CONTEMPORAINE, Paris, Pétra 2007.

(19) LARBANOIS Jean-Marc, L’ANTI-AMERICANISME DANS LES MOUVEMENTS DITS D’« EXTREME-DROITE », DEPUIS L’ELECTION DE RONALD REAGAN JUSQU’A L’ELECTION DE BUSH FILS. AUTOUR DES TROIS GRANDS PILIERS : NOUVELLE DROITE, P.C.N. ET P.F.N. , Université de Liège, Mémoire de Licence en Histoire, Année académique 2003-2004 ;

Un Mémoire (au titre malheureux) qui porte principalement sur les Années 1983-98 – Le PCN occupant la place majeure dans cette thèse – et la naissance du PCN en Belgique, avec une longue interview de Luc MICHEL sur 50 pages, une analyse fouillée de la presse francophone du PCN (1983-98) et de nombreux documents (in extenso : textes, manifestes, extraits de presse, interviews) ;

Critique et extraits du Mémoire in :
LA NATION EUROPEENNE – THE EUROPEAN NATION – LA NAZIONE EUROPEA, Revue doctrinale du Communautarisme européen, Publiée par le PCN et le CEPSE – Centre d’Etudes Politiques et Sociales Européennes, en collaboration avec le CEREDD et l’INSTITUT D’ETUDES « JEAN THIRIART », Bruxelles, N°, 1 (2e série), juin 2005,
A télécharger sur : http://www.pcn-ncp.com/lne/index.htm

(20) José CUADRADO COSTA, INSUFFISANCE ET DEPASSEMENT DU CONCEPT MARXISTE-LENINISTE DE « NATIONALITE », MARX-ENGELS-LENINE-STALINE-ORTEGA Y GASSET-THIRIART, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, opus cit.

(21) Cfr l’entretien à Moscou en août 1992 entre Egor LIGATCHEV ( ex n° 2 du PCUS) et Jean THIRIART, in « IN MEMORIAM JEAN THIRIART », Ed. MACHIAVEL , opus cit.

(22) Luc MICHEL, « L’impact Du « Communautarisme Européen » A L’est. 1ère Partie, Du Kprf Au Pcn : La Mouvance National-Communiste », « LA CAUSE DES PEUPLES » , Bruxelles & Paris, n° 21 – décembre 2003 ;
Article consultable sur :
http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/ed-031200-1.htm

(23) Luc MICHEL, « la seconde mort du commerce mondial », in Luc MICHEL et Jean THIRIART, LA GUERRE ECONOMIQUE EUROPE-USA, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, opus cit. ;
Version russe : Люк МИШЕЛЬ, « Экономический национализм против мировой экономики » (Nationalisme économique contre économie mondiale), in ЭЛЕМЕНТЫ, opus cit. ;
Et Jean THIRIART, « Le Nationalisme Economique Européen », in Luc MICHEL et Jean THIRIART, LA GUERRE ECONOMIQUE EUROPE-USA, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, ibid.

(24) José CUADRADO COSTA, Luc MICHEL et Jean THIRIART, TEXTES EURO-SOVIETIQUES, Ed. MACHIAVEL, 2 vol. Charleroi, 1984 ;
Version russe : Жозе КУАДРАДО КОСТА, Люк МИШЕЛЬ и Жан ТИРИАР, ЕВРО-СОВЕТСКИЕ ТЕКСТЫ, Ed. MACHIAVEL, 2 vol., Charleroi, 1984.
Ce recueil de textes fut édité en langues française, néerlandaise, espagnole, italienne, anglaise et russe.

Et : Жан ТИРИАР, « Евро-советская империя от Владивостока до Дублина », in ЗАВТРА ЛИ ТРЕТЬЯ МИРОВАЯ ВОЙНА ? КТО УГРОЖАЕТ МИРУ ?, n° spécial en langue russe de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, Charleroi, n° spécial, opus cit. ;

(25) Cfr notamment : Jean THIRIART, « L’Europe et l’URSS, un Rapallo européen : pourquoi pas ?  » in  » JEUNE EUROPE », hebdo, N° 85, 2 mars 1962 ;
Jean THIRIART, « UN EMPIRE DE 400 MILLIONS D’HOMMES : L’EUROPE – LA NAISSANCE DE LA NATION EUROPEENNE AU DEPART D’UN PARTI HISTORIQUE », 1ère édition, Bruxelles, 1964, 2ème édition actualisée, Ed. Machiavel, Charleroi, 1985.
Et : Luc MICHEL, « PCN … européen jusqu’à Vladivostok », interview au quotidien socialiste « LE PEUPLE », Charleroi, 14 et 15 septembre 1985.

(26) Pierre André TAGUIEFF, « SUR LA NOUVELLE DROITE », Ed. Descartes et Cie, Paris, 1994 ;
Et : interview de Luc MICHEL, Question « La « Nouvelle droite » (…) a, semble-t-il, pillé l’oeuvre théorique de Jean Thiriart mais sans jamais le citer », en Annexe de : LARBANOIS Jean-Marc, L’ANTI-AMERICANISME DANS LES MOUVEMENTS DITS D’« EXTREME-DROITE », DEPUIS L’ELECTION DE RONALD REAGAN JUSQU’A L’ELECTION DE BUSH FILS. AUTOUR DES TROIS GRANDS PILIERS : NOUVELLE DROITE, P.C.N. ET P.F.N. , opus cit.
A télécharger sur :
http://www.pcn-ncp.com/lne/index.htm

(27) Jean THIRIART, « LA GRANDE NATION, L’EUROPE UNITAIRE DE BREST A BUCAREST », Bruxelles, lère édition, octobre 1965. 2e édition revue et actualisée : Editions Machiavel, Charleroi, 1987.
Une 3e édition, restée inédite en raison du décès de THIRIART, et actualisée par Jean THIRIART et Luc MICHEL fut préparée en 1992, et sera publiée par les Editions Machiavel courant 2009.

(28) Luc MICHEL, « Pourquoi nous combattons aujourd’hui (1e Partie) – Contre Washington, L’otan Et La Fausse « Europe » Atlantiste De Bruxelles : Avec Moscou Pour Une Autre Europe, Grande Et Libre, De Vladivostok À Reykjavik ! », in LA CAUSE DES PEUPLES, Bruxelles-Paris, n° 31, décembre 2006 ;

(29) Dès 1932, Ernst NIEKISCH publie ce qui est considéré encore aujourd’hui comme le plus important et le plus virulent des pamphlets anti-hitlériens « EINE DEUTSCHES VERHÄNGNISS », en français « Hitler une fatalité allemande », illustré de dessins d’André Paul WEBER. Sa publication provoquera en riposte une campagne de presse nazie contre NIEKISCH. Dès cette époque, sa revue « WIDERSTAND » est citée fréquemment dans la revue de presse mensuelle de Heinrich HIMMLER, Reichführer SS, comme « un des principaux organes de l’adversaire ».
Dès 1933 et l’arrivée au pouvoir des nazis, le mouvement de NIEKISCH est persécuté, ses membres fréquemment arrêtés, sa revue est interdite en décembre 1934. L’un de ses biographes, Sebastien HAFFNER, dira de lui qu’il « resta au sein du IIIeme Reich, quatre ans durant, le dernier ennemi connu et ouvertement déclaré de Hitler ». Car le vieux leader prussien n’abdiqua jamais. Jusqu’en 1937, son mouvement « WIDERSTAND », reconstitué dans la clandestinité, anime un réseau intellectuel et politique d’opposition intérieure au IIIeme Reich. NIEKISCH, qui a poursuivi au grand jour jusqu’en 1937 son activité éditoriale (un courage unique !), reste le seul opposant ouvertement déclaré et actif au régime nazi. Il est finalement arrêté avec nombre de ses militants le 22 mars 1937. Emprisonné, condamné deux ans plus tard par un tribunal d’exception avec 70 membres du cercle « WIDERSTAND » dont DREXEL et TRÖGER, NIEKISCH sortira par miracle, presque aveugle et paralytique, des geôles nazies en 1945.
Le vieux lutteur participera encore à la naissance de la RDA et, déçu par l’évolution du nouveau régime, finira sa vie en RFA dans un exil intellectuel hautain, n’ayant jamais renoncé à aucune de ses idées.

Sur NIEKISCH et son action, cfr. :
Uwe SAUERMANN, « ERNST NIEKISCH UND DER REVOLUTIONÄRE NATIONALISMUS », München, 1985;
Friedrich KABERMANN, « WIDERSTAND UND ENTSCHEIDUNG EINES DEUTSCHEN REVOLUTIONAÄRS. LEBEN UND DENKEN VON ERNST NIEKISCH¸ Köln, 1972.
Joseph DREXEL¸ «DIE REISE NACH MATHAUSEN », Nürnberg, 1966.
Joseph E. DREXEL, « VERANTWORTUNG VOR DER GESCHICHTE. AUFSÄTZE-KOMMENTARE-GLOSSEN AUS DEN JAHREN 1929-1970 ». Nürnberger Presse, Nûrnberg, 1971;
Wilhelm Raymund BEYER (Hg.) : « RÜCKKEHR UNERWÜNSCHT. JOSEPH DREXELS « REISE NACH MAUTHAUSEN » UND DER WIDERSTANDSKREIS ERNST NIEKISCH », Stuttgart, 1978.

(30a) Jean THIRIART, « La Turquie, la Méditerranée et l’Europe », in LA TURQUIE, PROVINCE D’EUROPE, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, n° 18, 1987 ;
Et Luc MICHEL sur « la Turquie province d’Europe », in LA TURQUIE, PROVINCE D’EUROPE, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, ibid.

(30b) Luc MICHEL, « Demain, La « Quatrième Rome » : L’Europe jusqu’ au Sahara et de Tanger à Antioche ! », éditorial, PCN INFO HEBDO, Bruxelles, #534, 2 mai 2005.

(31) Cfr Luc MICHEL, DE « JEUNE EUROPE » AUX « BRIGADES ROUGES ». ANTI-AMÉRICANISME ET LOGIQUE DE L’ENGAGEMENT RÉVOLUTIONNAIRE, in CONSCIENCE EUROPEENNE, mensuel, n°11, Charleroi, mars 1985.

(32) (33) Ibid.

(34) Jean THIRIART, en langue serbo-croate « Evropa od Bresta do Bukuresta » (L’Europe de Brest à Bucarest ), in « MEDUNARODNA POLITIKA », revue diplomatique de l’Etat yougoslave, Belgrade, n°392-393, 1er août 1966.

En 1966, le gouvernement communiste yougoslave et la « Ligue des Communistes Yougoslaves » (dont le SPS de Milosevic est l’héritier direct) ont officiellement soutenu nos positions européennes et transnationales en faveur du rapprochement et de la fusion de l’Europe de l’Est communiste et d’une Europe de l’Ouest débarassée du Capitalisme. La revue diplomatique officielle de l’Etat yougoslave, « MEDUNARODNA POLITIKA » (Politique Inernationale) a en conséquence publié nos thèses en serbo-croate sous le titre « L’Europe de Brest à Bucarest ».

Et : Luc MICHEL, « La Yougoslavie socialiste et nous : 4 décennies de fraternité et de combat ! », in NATION EUROPE, # 42 (5e série), 2 avril 2005.

(35) Cfr Luc MICHEL, DE « JEUNE EUROPE » AUX « BRIGADES ROUGES ». ANTI-AMÉRICANISME ET LOGIQUE DE L’ENGAGEMENT RÉVOLUTIONNAIRE, in CONSCIENCE EUROPEENNE, opus ct.

(36) Ibid.

(37) cfr. les contributions de Luc MICHEL sur « Jean THIRIART militant syndicaliste » à l’ouvrage collectif « IN MEMORIAM JEAN THIRIART » (livre d’hommage publié après le décès de Thiriart), opus cit ;

(38) Jean THIRIART, « L’Europe, un acte d’intelligence », LA NATION EUROPEENNE, titré février 1969, n° 30 ;
Republié en 2000 in « Jalons pour le siècle nouveau : De l’Europe-Etat à la nouvelle Patrie eurasienne », n° spécial de NATION-EUROPE HEBDO, Bruxelles & Paris, n°19, 7 janvier 2000.

(39) Jean THIRIART, « interview exclusive » accordée aux « CAHIERS DU CDPU », Aix en Provence, n°12, 1975.

(40) Yannick SAUVEUR, « JEAN THIRIART ET LE NATIONAL-COMMUNAUTARISME EUROPEEN », thèse publiée par l’Université de Paris en 1978, sous la direction du professeur GERBET, 3ème édition (en 4 volumes et 600 pages), Editions MACHIAVEL, Charleroi, 1985.

(41) Cfr la biographie officielle de Luc MICHEL sur :
http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/bio.htm
Cfr également l’interview de Luc MICHEL, en Annexe de : LARBANOIS Jean-Marc, L’ANTI-AMERICANISME DANS LES MOUVEMENTS DITS D’« EXTREME-DROITE », DEPUIS L’ELECTION DE RONALD REAGAN JUSQU’A L’ELECTION DE BUSH FILS. AUTOUR DES TROIS GRANDS PILIERS : NOUVELLE DROITE, P.C.N. ET P.F.N. , opus cit.
Reproduite dans : LA NATION EUROPEENNE – THE EUROPEAN NATION – LA NAZIONE EUROPEA, Revue doctrinale du Communautarisme européen, Publiée par le PCN et le CEPSE – Centre d’Etudes Politiques et Sociales Européennes, en collaboration avec le CEREDD et l’INSTITUT D’ETUDES « JEAN THIRIART », Bruxelles, N°, 1 (2e série), juin 2005,
A télécharger sur : http://www.pcn-ncp.com/lne/index.htm

(42) Cfr Jean-Paul PICAPER, VERS LE IVe REICH. ECOLOGISTES ET GAUCHISTES CONTRE LA DEMOCRATIE EN ALLEMAGNE FEDERALE, Paris, La Table Ronde, 1983.

L’auteur était le correspondant du FIGARO en Allemagne et a enseigné les sciences politiques à Berlin-Ouest. Ce livre est confus et haineux, mais est une source rare, fourmillant d’informations, sur la naissance des GROENEN et de la « Gauche nationale-neutraliste » allemande. PICAPER y insiste sur la présence des nationaux-révolutionnaires dans la construction des GROENEN et les tentations « national-bolchéviques » dans ces mouvances. Il y dénonce notamment « la nature idéologique du nationalbolchevisme allemand, déguisé parfois en « gaullisme de gauche allemand » » et sa « maladie de l’anti-américanisme », qui veut « une Allemagne socialiste réunifiée, assoiffée de revanche et mue par une idéologie national-bolchévique ».

(43) Luc MICHEL, « Pour une critique positive des guerillas ouest-européennes », seconde partie de DE « JEUNE EUROPE » AUX « BRIGADES ROUGES ». ANTI-AMÉRICANISME ET LOGIQUE DE L’ENGAGEMENT RÉVOLUTIONNAIRE, in CONSCIENCE EUROPEENNE, opus cit.

(44) Manuel ABRAMOWICZ , « Les Nationaux-Bolcheviques : Depuis Charleroi, Ils Planifient un Empire de L’europe à L’asie ! », « TÉLÉMOUSTIQUE », Bruxelles, 2 septembre 1993.
Et « Un empire de Flessingue à Vladivostok : Une vieille idée », TELE MOUSTIQUE, Bruxelles, 2 septembre 1993.

Articles publiés sur 5 pages couleur dans l’hebdomadaire à grand tirage bruxellois « TÉLÉMOUSTIQUE », le 3 septembre 1993, à l’occasion de la campagne médiatique de l’Eté 1993 sur le « National-bolchevisme ».

(45) Encart publicitaire de l’OTAN « La stratégie de l’OTAN vise le maintien de la paix par la dissuassion », in LE DRAPEAU ROUGE, quotidien du Parti Communiste Belge (PCB), Bruxelles, 27 mai 1987 ;
Pierre BAUVOIS, président du PCB,Réponse aux lecteurs (indignés par la publicité de l’OTAN) « La suppression brutale de toute armée, dont la nôtre, n’a jamais été de nos revendications », in LE DRAPEAU ROUGE, quotidien du Parti Communiste Belge, Bruxelles, 29 mai 1987 ;
« Les Communistes de Washington. Suite », in CONSCIENCE EUROPÉENNE, n° 20, septembre 1987 ;

Lire également sur la dérive atlantiste du PCB :
Luc MICHEL, José CUADRADO COSTA, Boris ALEXINSKI et Karel HUYBRECHTS, LES COMMUNISTES DE WASHINGTON – L’AILE GAUCHE DU « PARTI AMÉRICAIN » EN EUROPE, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, n°13, 1986.

(46) QUI MENACE LA PAIX ? DEMAIN LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE ?, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, n° 10, novembre 1984 ;

(47) ЗАВТРА ЛИ ТРЕТЬЯ МИРОВАЯ ВОЙНА ? КТО УГРОЖАЕТ МИРУ ?, n° spécial en langue russe de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, n° spécial, décembre 1984 ;

(48) José CUADRADO COSTA, Luc MICHEL et Jean THIRIART, « TEXTES EURO-SOVIETIQUES », opus cit.

(49) Cfr la chronologie exhaustive du PCN (1983-2003) in : LARBANOIS Jean-Marc, L’ANTI-AMERICANISME DANS LES MOUVEMENTS DITS D’« EXTREME-DROITE », DEPUIS L’ELECTION DE RONALD REAGAN JUSQU’A L’ELECTION DE BUSH FILS. AUTOUR DES TROIS GRANDS PILIERS : NOUVELLE DROITE, P.C.N. ET P.F.N. , opus cit.

(50) Cfr « 1984-1995: La Longue Marche du P.C.N. », in LA LETTRE COMMUNAUTARISTE, communication interne du Secrétariat-général du PCN-NCP, Bruxelles, n° 219, 8 juillet 1999 ;
« Le PCN a 15 ans », in LA LETTRE COMMUNAUTARISTE, n° 219, opus cit.;
1961-2001 :
« 40 Ans de Combat Pour Le Communautarisme Européen et La Libération de l’europe ! », in LA LETTRE COMMUNAUTARISTE, communication interne du Secrétariat-général du PCN-NCP, Bruxelles, n° 297, 15 novembre 2001 ;
Et « Message pour les 40 ans de la doctrine et de l’Organisation communautaristes » in LA LETTRE COMMUNAUTARISTE, n° 297, opus cit.;

(51) Luc MICHEL, LA RESISTANCE NATIONALE-BOLCHEVIQUE AU IIIéme REICH, 1ère PARTIE, sur le Site du PCN « GENERATION THIRIART ! » , Article consultable sur :
http://fel.nr.free.fr/antifa.htm
Luc MICHEL, LA RESISTANCE NATIONALE-BOLCHEVIQUE AU IIIéme REICH, 2eme PARTIE, sur le site du Collectif anti-nazi du PCN, EUROPAÏSCHER WIDERSTAND/RESISTANCE EUROPEENNE, Article consultable sur :
http://resistanceeuropeenne.online.fr/hist.htm
Et Luc MICHEL, 60eme ANNIVERSAIRE DU COUP D’ETAT ANTINAZI DU 20 JUILLET 1944 : STAUFFENBERG ET TRESCKOW ETAIENT DES NOTRES !, PCN-INFO HEBDO, 20 JUILLET 2004, Article consultable sur :
http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/ed-040720.htm

(52) Luc MICHEL, L’ALTERNATIVE NATIONAL-COMMUNISTE, MYTHES ET REALITES DU NATIONAL-BOLCHEVISME 1918-1993, opus cit.

(53) Gérald PAPY, « Des réseaux de soutien à la « résistance irakienne » en Belgique », LA LIBRE BELGIQUE, Bruxelles, 19-20 mars 2005 ;

Extraits : « Quels sont-ils, ces réseaux ? Trois mouvances seraient à distinguer. Les islamistes radicaux qui, par nature, mènent des activités en grande partie secrètes (…) Ceux que certains appellent les « islamo-gauchistes » représentent une deuxième tendance (…)
Troisième tendance enfin, peut-être la plus visible en Belgique, les nationalistes qui se réclament du Baas, le parti unique au pouvoir sous Saddam Hussein. Ils animent les « Comités Irak » et « Comités Syrie » dans une tentative de fédération des branches pourtant antagonistes de ce parti nationaliste arabe. Leur cheville ouvrière est Luc Michel, leader du Parti communautaire national-européen. Il a été catalogué à l’extrême droite et l’est encore par certains. Mais un spécialiste de ces groupuscules dément aujourd’hui cette classification et voit plutôt en lui un « nationaliste européen », antiaméricain et antisioniste sans être antisémite. Lui-même s’affiche comme un chantre des régimes honnis par Washington, la Belarus et la Syrie actuelles, l’Irak et la Serbie d’hier. Luc Michel juge que la « résistance irakienne » à l’occupation américaine est à 90 pc baasiste ; se revendique de l’action d’Izaat Ibrahim al Douri, ancien n°2 du régime de Saddam Hussein et leader présumé de la « résistance nationaliste », et fustige l’action terroriste des islamistes radicaux, qui desserviraient la cause des baasistes ».

(54) Dr. Nimrod RAPAHELI (Senior Analyst of MEMRI ‘ s Middle East Economic Studies Program) : “ANTI-AMERICAN BA’TH ACTIVITIES IN PARIS”, MEMRI Inquiry and Analysis Series – No. 197, November 19, Article consultable sur :
http://memri.org/bin/latestnews.cgi?ID=IA19704

le groupe MEMRI, une des principales et des plus influentes agences de propagande israélienne, consacrait l’intégralité de son bulletin 197 aux « activités ba’athistes anti-américaines à Paris », en Europe et singulièrement dans l’Espace francophone, développant sur 6 pages une analyse correcte – comme la presse anglo-saxonne peut le faire –, menée au travers de nombreuses citations de notre presse, de l’action des « COMITÉS IRAK » en faveur de la Résistance, évoquant non seulement « la résurrection du Parti Ba’ath sur le sol français », mais également la vision quadricontinentale de la lutte anrti-impérialiste et de l’Anti-américanisme qui est la nôtre.

Extraits : « Avec la défaite du Régime de Saddam Hussein le 9 avril 2003, le parti dirigeant Ba’th a été mis hors la loi et un comité de déba’thisation de l’Irak a été créé. Néanmoins, la machine de propagande ba’thiste semble avoir trouvé un nouveau siège à Paris, en France, d’où des menaces anti-américaines sont diffusées avec régularité en trois langues – Anglais, Français et Espagnol . Sans surprise, les propagandistes ba’thistes utilisent le mot « Résistance » pour s’associer avec la lutte contre l’occupation nazie en France durant la Seconde guerre mondiale (…)
Une de leur newsletters (ndlr : AL BA’ATH AL IRAQI) étend le projet de résistance non seulement à la défaite de l’impérialisme américano-sioniste en Irak, mais aussi à d’autres fronts, « particulièrement en Palestine occupée et en Europe, où la domination yankee est contestée aujourd’hui. » Ils affirment leur accord avec le Che Guevara qui affirmait « que l’impérialisme a une tête, les Etats-Unis, et qu’il fallait la couper » … »

(55) « IIIe Convention internationale du MCR » et « Création du MEDD pan-européen », in DÉMOCRATIE DIRECTE, bulletin d’information du MEDD, édition francophone, Bruxelles & Paris, n° 11 (2e série), mars 2005, A consulter sur :
http://midd.free.fr/pdf/BDD11(e).pdf
Et : Interview de Luc MICHEL (en français et en arabe) à la Radio internationale « LA VOIX DE L’AFRIQUE » , Tripoli, Libye, 1er mars 2007,
A écouter en streaming sur : http://midd.free.fr/accueil.htm

(56) Luc MICHEL, « Pourquoi nous combattons (2e Partie) – Transnistrie, Abkhazie Et Ossétie Du Sud : Sur Le Front Des Republiques De La « CEI-2 » », LA CAUSE DES PEUPLES, Bruxelles-Paris, n° 31, décembre 2006 ;
Voir aussi : «NOUS SOMMES TOUS DES OSSETES ! », Site officiel du PCN-NCP ; Août 2008, Article consultable sur :
http://www.pcn-ncp.com/front/ossetia/index.htm

(57) Cfr « Transnistrie : Un nouvel Etat pour Une Autre Europe ! », LA CAUSE DES PEUPLES, Bruxelles & Paris, n° 31 ;
« Transdniestrie : Un Etat indépendant depuis 17 ans ! », LA CAUSE DES PEUPLES, Bruxelles & Paris, n° 33 ;
et : Luc MICHEL, « Démocratie Directe, Solidarité Sociale, Grande-Europe et Anti-Americanisme : L’idéologie Radicale de la « Priednestrovie », La « République Moldave De Transnistrie » », LA CAUSE DES PEUPLES, n° 31, opus cit, Article consultable sur :
http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/index.htm

(58) Philippe HERTENS, « Paris-Moscou : Les nationaux communistes » (chapitre consacré à THIRIART et au PCN) , in LE NATIONALISME RADICAL EN FRANCE, Ed. de Magrie, Paris, 1994

(59a) Luc MICHEL, « L’impact Du « Communautarisme Européen » A L’est. 1ère Partie, Du Kprf Au Pcn : La Mouvance National-Communiste », « LA CAUSE DES PEUPLES », opus cit.
Et « La Yougoslavie socialiste et nous : 4 décennies de fraternité et de combat ! », in NATION EUROPE, # 42, opus cit.

(59b) « Nell’Europa dell’ovest c’è chi manifesta contro Eltsin », L’HUMANITA, Rome, 5 octobre 1993 ;

(59c) « Conférence euro-russe à Tripoli », NATION EUROPE, Bruxelles et Paris, n° 9-10 (3e série), juin 1997 ;

Les 13 et 14 avril 1997 était organisé à Tripoli en parallèle au « Festival de Printemps pour la Paix », un « Symposium contre la mondialisation et l’hégémonie », auquel participaient des délégations venues du monde entier. Parmi les personnalités présentes figuraient notamment Roger GARAUDY, l’écrivain français Jean-Pierre FAYE (connu notamment pour avoir publié le premier ouvrage historique de premier plan consacré au National-bolchevisme, « Langages totalitaires »), Me Marcel MANVILLE, cofondateur du MRAP, le professeur René CHARVIN¸ le leader africain Kenneth KAUNDA, le Dr KASSIRE, ancien premier ministre du Tchad et de nombreux intellectuels et militants politiques venus des quatre continents, dont une importante délégation de l’Opposition patriotique russe et une délégation belgo-franco-hongroise du PCN.
En marge du Symposium fut organisée, avec l’aide des autorités libyennes, une « Conférence euro-russe » le 16 avril 1997, entre des représentants de l’Opposition patriotique russe et du PCN, qui a resserré les liens entre les forces patriotiques des deux côtés du continent tissés à l’occasion du voyage de Jean THIRIART, à Moscou en août 1992. La délégation russe comptait notamment dans ses rangs Alexandre PROKHANOV , Rousslan KASBULATOV et Alexandre DOUGUINE. A ces entretiens participaient également le ministre représentant du gouvernement tchétchène. PROKHANOV est le directeur de « ZAVTRA », la principale revue intellectuelle de l’Opposition patriotique russe unie, il était aussi le co-président du « Conseil de coordination des forces patriotiques », dont faisait partie le KPRF de ZOUGANOV, et l’un des artisans de la politique de « Front du Salut National » en Russie depuis 1992. KASBULATOV était le président de la Douma , le parlement russe lors des événements d’Octobre 1993 à Moscou.
La conférence débuta par un moment d’une rare émotion lorsque KASBULATOV, dont c’était la première rencontre avec Luc MICHEL, remercia celui-ci pour la campagne menée par le PCN pour la libération des députés emprisonnés après la dissolution de la Douma par Elstine en 1993. Cette rencontre a permis au-delà des différences de situations locales de confirmer l’adéquation des vues des oppositions russes et européennes, notamment en ce qui concerne la nécessité d’un bloc continental eurasiatique pour faire face à l’impérialisme américain. Elle a également permis de resserrer les liens des différentes organisations participantes.

(60) Marco MONTANARI , introduction à l’édition italienne d’ « ETAT ET PUISSANCE », in Gennadij A. ZJUGANOV, STATO E POTENZA, Edizioni all’Insegna del Veltro, 2000;

(61) Jean THIRIART et Luc MICHEL, « LE SOCIALISME COMMUNAUTAIRE », n° spécial du mensuel « CONSCIENCE EUROPEENNE », hors série n° 4, Charleroi, 1985.

(62) Yannick SAUVEUR et Luc MICHEL, ESQUISSE DU COMMUNAUTARISME, Editions Machiavel, Charleroi, 1984.

(63) Cfr les compte-rendus exhaustifs du voyage de THIRIART, in « NATIONALISME ET REPUBLIQUE », La Roque d’Anthéron, n°9, 18 septembre 1992 ;
Et le n° spécial « Opposition patriotique russe », PCN INFOS, bulletin de contact du PCN Wallonie-Bruxelles, n° 3, janvier 1996.

(64) Luc MICHEL, Postface « Les thèses de l’économie communautaire en rapport avec les économies du Socialisme réel », in Jean THIRIART, René DASTIER et Luc MICHEL, PRECIS D’ECONOMIE COMMUNAUTAIRE, Editions Machiavel, Charleroi, 1986.
3e édition en 1997.

(65) Sur les rapports entre le Communautarisme et les économies socialistes, consulter :
Luc MICHEL, « L’avenir du Socialisme, le Socialisme de l’avenir : le Communautarisme national-européen », in Jean THIRIART et Luc MICHEL, « LE SOCIALISME COMMUNAUTAIRE », n° spécial du mensuel « CONSCIENCE EUROPEENNE », hors série n° 4, Charleroi, 1985.

(66) Luc MICHEL, « COMMUNAUTARISME EST-ALLEMAND » ET COMMUNAUTARISME EUROPEEN : LA VISION NATIONAL-COMMUNISTE DE « L’AUTRE ALLEMAGNE » SOCIALISTE ET PRUSSIENNE, in DOSSIER DDR, Site officiel du PCN-NCP, 2003, Article consultable sur :
http://www.pcn-ncp.com/dossier/ddr/ddr1.htm

(67) Marlène LARUELLE, « L’Empire après l’Empire : le néo-eurasisme russe », CAHIERS DU MONDE RUSSE, opus cit.

(68) Yitzhak M Brudny , REINVENTING RUSSIA: RUSSIAN NATIONALISM AND THE SOVIET STATE, 1953-1991, Russian Research Center Studies #91.
Et : David Brandenberger, « NATIONAL BOLSHEVISM. STALINIST MASS CULTURE AND THE FORMATION OF MODERN RUSSIAN NATIONAL IDENTITY, 1931-1956 », Cambridge, Mass., Harvard University Press, 2002;

(69) Ibid.

(70) José CUADRADO COSTA, INSUFFISANCE ET DEPASSEMENT DU CONCEPT MARXISTE-LENINISTE DE « NATIONALITE », MARX-ENGELS-LENINE-STALINE-ORTEGA Y GASSET-THIRIART, n° spécial de la revue CONSCIENCE EUROPÉENNE, opus cit.

(71) Armin MOHLER, « DIE KONSERVATIVE REVOLUTION IN DEUTSCHLAND 1918-1932 », Grundriss ihrer Weltanschauungen, Stuttgard, 1950.

(72) M. Agursky , IDEOLOQIA NATSIONAL-BOLSHEVIZMA, Moscou, 1980;
M. Agursky , L’IDÉOLOQIE NATIONALE-BOLCHEVIQUE, Thèse, Ecole des Hautes Etudes, Paris, 1983;
M. Agursky , THE THIRD ROME. NATIONAL BOLCHEVISM IN THE USSR, Westview Press, Boulder, 1987;
M. Agursky , LA TERZA ROMA. IL NAZIONALBOLSCEVISMO IN UNIONE SOVIETICA, Il Mulino, Bologne, 1989.

M. AGURSKY est le fils de Shmuel AGURSKY (1889-1947) qui fut secrétaire général de la section juive du Parti Comuniste de l’URSS, puis directeur de l’lntitut d’histoire de ce parti.
LA « TROISIENE ROME » : LE NATIONAL-BOLCHEVISNE EN UNION SOVIETIQUE , c’est sous ce titre de qu’ AGURSKY réunit les différentes formes de National-bolchevisme en Russie puis en Union soviétique, du milieu du XIXe siècle au triomphe du Stalinisme et du socialisme dans un seul pays en 1927. La thèse centrale d’ AGURSKY est que la Révolution d’octobre fut éminemment et principalement russe et nationaliste avant tout et qu’elle rejoignait ainsi la mission messianique de Moscou et de la Russie, se voulant la « Troisième Rome » succédant à Rome et à Constantinople et le centre d’unification du monde. La volonté de révolution mondiale et l’internationalisme du Komintern étant placés au service implicite de cette mission.
AGURSKY étudie longuement les fondements historiques et culturels en Russie de ceux qui attribuent à ce peuple un rôle salvateur et révolutionnaire dans le monde, notamment les courants panslaviste, populiste et socialiste-révolutionnaire. L’une des thèses d’ AGURSKY est que LENINE a révisé le Marxisme en le nationalisant et en le russifiant et que STALINE a accompli et porté à son terme ce processus. Avec la victoire des bolcheviques, Moscou, la « Troisième Rome », devient donc le centre du mouvement révolutionnaire mondial et rejoint par là la mission traditionnelle de la Russie. AGURSKY définit d’ailleurs le Bolchevisme comme l’ « association du Communisme et de la Nation russe ».
Son livre, bien qu’hostile au National-bolchevisme et au Stalinisme, est aujourd’hui incontournable dans l’étude des différentes formes russes du National-bolchevisme et il est particulièrement dommage que les universitaires qui étudient le National-bolchevisme en France et en Allemagne lui attribuent, volontairement sans doute, peu d’intérêt. Il est vrai qu’il remet fondamentalement en cause leur thèse centrale qui fait du National-bolchevisme une excroissance de la « Révolution conservatrice » et de l’extrême-droite. Mettre en parallèle la thèse du professeur AGURSKY, qui présente un National-bolchevisme issu de la gauche la plus extrême, met évidemment à néant les thèses de DUPEUX sur le National-bolchevisme germanique, qui lui est apparenté idéologiquement.

(73) Dr Alexander YANOV, « The Puzzles Of Patriotic Communism, Gennadi Zyuganov, The Russian Milosevic? », PUBLICATION SERIES, Nr 12, ISCIP / Institute for the Study of Conflict, Ideology and Policy, Boston University, USA, Juin 1996.

(74) Ibid,
Extraits en version française (Service de Presse du PCN)

(75) Luc MICHEL, « L’impact Du « Communautarisme Européen » A L’est. 1ère Partie, Du Kprf Au Pcn : La Mouvance National-Communiste », « LA CAUSE DES PEUPLES », opus cit.
Et : Nombreuses analyses et documents sur le Site du « Comité International Solidarité Lukashenko », sur :
http://lukashenkosolidarity.free.fr/

(76) Cfr José CUADRADO COSTA et Luc MICHEL, « Révolution européenne ou Tradition ? », numéro spécial de « CONSCIENCE EUROPEENNE, n° 12, Charleroi, 1985.
Et : José CUADRADO COSTA, « L’anarchisme mystique ou la paralysie de l’action révolutionnaire », in « CONSCIENCE EUROPEENNE », ibid.

Après la disparition de l’organisation transnationale de THIRIART en 1969, certains secteurs du nationalisme-révolutionnaire européen vont s’orienter vers le courant « traditionaliste », inspiré par les théories de René GUENON et Julius EVOLA, débouchant rapidement sur un ghetto stérile, et abandonnant les acquis considérables des travaux théoriques et pratiques menés à bien par Jean THIRIART et ses collaborateurs européens.
Avec « l’anarchisme mystique », José CUADRADO COSTA fait une critique acerbe et sans concession du courant « évolien » et des thèses d’un de ses principaux représentant italien, Gorgio FREDA.

(77) Marlène LARUELLE, « « Dédoublement » d’une idéologie ? Deux partis eurasistes en Russie », v. pdf, sd.

(78) Cfr « Campagne européenne « Riga-Tallin-Bruxelles : Pas de gouvernements pro-nazis dans L’Union Européenne , Nous protestons contre le révisionnisme pro-nazi des autorités lettones ! », sur le site du Collectif anti-nazi du PCN, EUROPAÏSCHER WIDERSTAND/RESISTANCE EUROPEENNE, Article consultable sur : http://resistanceeuropeenne.online.fr/cp/050502.htm
Luc MICHEL, « les S.S. de l’OTAN », éditorial du 21 avril 2000, « NATION-EUROPE HEBDO », Bruxelles-Paris, 21 avril 2000, n° 31, Article consultable sur :
http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/ed-000421.htm

(79) Luc MICHEL, « Pourquoi nous combattons aujourd’hui (1e Partie) – Contre Washington, L’otan Et La Fausse « Europe » Atlantiste De Bruxelles : Avec Moscou Pour Une Autre Europe, Grande Et Libre, De Vladivostok À Reykjavik ! », in LA CAUSE DES PEUPLES, Bruxelles-Paris, n° 31, décembre 2006 ;
A consulter sur : http://www.pcn-ncp.com/why/


* NOTE 1
Le quotidien belge (flamand) De Morgen écrivait en décembre 2022 : « Michel va désormais agir en entrepreneur géopolitique pour élargir la sphère d’influence russe en Afrique : « un groupe d’entrepreneurs indépendants, nous avons inventé le concept de guerre hybride. Nous travaillons avec la Russie, mais nous ne payons pas pour les services de sécurité. Une guerre hybride se nourrit de différentes manières : militaire, diplomatique et communicationnelle. Je fais ce dernier. « Et puis il y a le Belge, le militant Luc Michel, avec qui tout a commencé. Lui, avec l’idéologue Jean Thiriart (…) avec l’organisation des élections, a façonné les instruments de la reconquête de l’empire soviétique et a créé un espace, de Lisbonne à Vladivostok ». Michel se réjouit des résultats des derniers référendums dans les républiques populaires de Louhansk, Donetsk…

* NOTE 2
Lire ausi :
Esquisse de la guerre hybride. L’action de Luc Michel en tant qu’ ‘entrepreneur géopolitique indépendant’
https://www.palestine-solidarite.fr/esquisse-de-la-guerre-hybride-ix-mon-action-en-tant-qu-entrepreneur-independant/

* NOTE 3
Une précision. Les politologues sérieux, pas les flics de la pensée politique des Universités franco-belges (qui sont souvent des flics tout court, correspondant des polices politiques), classent dans une même catégorie, qu’ils nomment le « National-communisme », des mouvements politiques comme le KPRF russe, le régime de LUKASHENKO au Belarus ou encore le SPS de MILOSEVIC ou la JUL, la « Gauche Unie Yougoslave » de Mirjana MARKOVIC. ET bien entendu notre PCN, qui idéologiquement et politiquement, les a tous précédé de presque une décennie. Lorsque nous étions représentés au Parlement Wallon, en Belgique, dans les Années 1996-98, la questure nous avait étiquetés «national-communistes» (le FN y était étiqueté « extrême-droite »). En 1996-98, nous avions des élus, dont un député, au Parlement Wallon, au Parlement de la Communauté française de Belgique et de 1996 au 1999 au Conseil provincial du Hainaut.

* NOTE 4
« Une tentative du même M. THIRIART (la Jeune-Europe des années 60) a essuyé un échec. Au début des années 80 ses adhérents ont fait une nouvelle tentative: le PCN a été fondé en Belgique (…) Le parti des adhérents de M. THIRIART c’est quelque chose dans le genre de l’Internationale de Marx (…) (A. IVANOV dans ROUSSKI VESTNIK, « Les idées de Jean Thiriart: un commentaire nécessaire », Moscou, septembre 1992).


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