Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Ali Shamkhani, a déclaré que les divisions politiques au sein de l’establishment américain au pouvoir empêchent Washington de prendre les décisions politiques nécessaires pour faire avancer les pourparlers de relance du PGAC à Vienne.
Dans un message sur Twitter, Shamkhani a affirmé que le gouvernement américain ne peut pas compenser ses crises intérieures en violant les droits du peuple iranien.
Il y a quelques jours, les États-Unis ont accordé une série de dérogations aux sanctions contre l’Iran. Mais maintenant, certains législateurs républicains expriment leur indignation contre Washington face à cette décision. Dans un témoignage classifié devant le Congrès de l’envoyé spécial américain pour l’Iran, Robert Malley, les législateurs républicains ont appelé à une audience publique. Ils ont déclaré que l’administration Biden n’avait pas été transparente sur le processus de sa conduite concernant le PGAC.
Dans une lettre à Biden, un groupe de 33 législateurs a déclaré qu’il contrecarrerait la mise en œuvre de tout nouvel accord, si son gouvernement ne permettait pas au Congrès d’examiner et de voter selon ses conditions. Le groupe de législateurs est dirigé par le sénateur Ted Cruz, un opposant de longue date à l’accord international avec l’Iran. Ils ont menacé d’utiliser toute la gamme d’options et de leviers disponibles, pour s’assurer que l’administration Biden respecterait les lois américaines, avant de réintégrer le Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC).
Les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l’accord en 2018, et maintenant Téhéran demande des garanties contre toute violation à l’avenir.
Écoutons l’analyse de Luc Michel, géopoliticien, à ce sujet.
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