2020 11 22
#PRESSTV #LUCMICHELPCN
Depuis début octobre, Luc MICHEL publie des analyse géopolitiques express pour le JOURNAL international de PRESS TV, la Télévision d’Etat iranienne francophone, et IRAN-INFO, le journal national …
* L’introduction du JOURNAL de ce 22 novembre sur PRESS TV :
France, forte mobilisation contre une loi limitant les images de policiers
* L’Analyse express du géopoliticien Luc MICHEL sur :
https://vimeo.com/482313047
L’ACTUALITE ANALYSEE :
« LOI « SECURITE GLOBALE » : 22 000 MANIFESTANTS, DONT 7 000 A PARIS » (AFP, CE 22 NOV 2020)
Les manifestants s’inquiètent pour la liberté de la presse, notamment à cause de l’article 24 pénalisant la diffusion malveillante d’images des policiers. La premiere et la principale d’une vingtaine de manifestations prevues en France a debute au Trocadero a Paris en debut d’apres-midi, au milieu d’un important dispositif policier. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi en France à l’appel notamment des organisations de journalistes contre la proposition de loi relative à la sécurité globale, adoptée la veille par l’Assemblée nationale et jugée attentatoire à « la liberté d’expression » et à « l’État de droit ». La vingtaine de manifestations organisées en France ont réuni quelque 22 000 personnes, dont 7 000 à Paris, 2 000 à Marseille et 1 300 à Montpellier, a appris l’Agence France-Presse auprès de la préfecture de police de Paris (PP) et de source policière. Dans la capitale, les milliers de manifestants se sont réunis dans le calme place du Trocadéro dans l’après-midi pour dire leurs craintes face à cette proposition de loi qui encadre notamment la diffusion d’images des forces de l’ordre.
Aux alentours de 17 heures, après l’ordre de dispersion diffusé par les forces de l’ordre, la tension est peu à peu montée sur la place du Trocadéro, où plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées depuis 14 h 30 dans le calme pour défendre notamment la liberté de la presse. Vers 19 h 30, la place avait été quasiment entièrement évacuée par les forces de l’ordre. Vingt-trois personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police de Paris, qui n’a pas communiqué le nombre de manifestants.
Une conférence de presse a été organisée parallèlement au siège de la Ligue des droits de l’homme, en présence d’Amnesty International, de représentants des syndicats de journalistes et d’un responsable d’un syndicat de policiers minoritaire, la CGT-Intérieur. L’Assemblée nationale a voté vendredi soir, après l’avoir amendée, la mesure la plus controversée de la proposition de loi « sécurité globale » : l’article 24 pénalisant la diffusion malveillante de l’image des forces de l’ordre, avec des garanties du gouvernement sur le « droit d’informer ». Cet article, mais aussi la possible utilisation de drones et la crainte de la reconnaissance faciale par les caméras de surveillance, ont suscité une intense émotion dans les médias. Une inquiétude relayée à l’Assemblée nationale à la gauche de l’hémicycle, notamment par La France insoumise (LFI). « Nous sommes inquiets de la lente déliquescence de l’État de droit, qui semble mener à un État de police », a déclaré Arie Alimi, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’homme.
L’article litigieux pénalise d’un an de prison et 45 000 euros d’amende la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » des forces de l’ordre en intervention quand elle porte « atteinte » à leur « intégrité physique ou psychique ». Dans le viseur du gouvernement, les campagnes sur les réseaux sociaux.
Luc MICHEL / Люк МИШЕЛЬ /
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