« BELGICA DELENDA EST ! »
Les CHRONIQUES ANTI-BELGICAINES
de Luc MICHEL
La République d’Europe, 19 mars 2020
Avec PCN Wallonie-Bruxelles – PCN-SPO
« Les nationalistes flamands craignent un coup d’Etat » non démocratique » (…) Cette pseudo-unité nationale contre la maladie volera toutefois en éclats dès que la courbe d’évolution baissera sensiblement »
– Le Vif-L’Express (Bruxelles, ce 18 mars).
Prenant prétexte de la crise du coronavirus, la particratie belgicaine a tenté un coup de force et imposé un gouvernement dans une Belgique en crise depuis plus de 400 jours. Avec 10 ministres libéraux (deux partis minoritaires) sur 4 et contre les partis nationalistes flamands (NVA et VB), majoritaires en Flandre et surtout de fait les deux plus importants partis du non-état belgicain. Derrière les appétis des politicards belgicains, qui font de la politique politicienne malgré la pandémie. Et pour imposer la survie de l’Etat belge en coma. Une maneuvre pooliticienne qui pourrait être la dernière ?
« Le gouvernement Wilmès pourrait-il terminer la législature ? », interrogeait hier Le Vif-L’Express : « La » grande union » soutenue par neuf partis est mise en place pour six mois, mais va créer des liens de confiance pour la suite. Les nationalistes flamands craignent un coup d’Etat » non démocratique « . La Flandre nationaliste – mais pas seulement- ne décolère pas à l’idée que le gouvernement Wilmès II soit devenu, l’air de rien, un gouvernement de plein exercice soutenu par une très large majorité francophone, mais une minorité en Flandre ».
LES NATIONALISTES FLAMANDS PREPARENT DEJA LA PROCHAINE ECHEANCE
« Une campagne ‘pas mon gouvernement’ dénonçant un ‘gouvernement non démocratique’ a fleuri sur les réseaux sociaux ces derniers jours, appuyée avec des tonalités diverses par l’ensemble des nationalistes, N-VA et Vlaams Belang » ajoute le quotidien bruxellois. « Certains messages sont âpres, comme celui de la ministre flamande Zuhal Demir, affichant la photo du gouvernement Wilmès II en mode distanciation sociale et écrivant : « La seule bonne nouvelle, c’est qu’ils ne se contamineront pas les uns les autres ». »
« LA SEULE BONNE NOUVELLE, C’EST QU’ILS NE SE CONTAMINERONT PAS LES UNS LES AUTRES » (ZUHAL DEMIR, MINISTRE DE LA RÉGION FLAMANDE)
Les médias flamands ne cautionnent pas le coup d’Etat belgicain rampant : « Plusieurs analystes politiques flamands – les politologues Carl Devos et Bart Maddens, les journalistes-vedettee Ivan De Vadder (VRT) et Guy Tegenbos (De Standaard) ou encore l’ex-député Groen et chroniqueur Luckas Vander Taelen – ont été eux aussi critiques à l’égard du spectacle politique des derniers jours. Ils rappellent qu’un gouvernement aux pouvoirs extraordinaires doté de dix ministres libéraux sur treize ne correspond pas aux réalités sorties de urnes en mai 2019 ».
« En attendant, nécessité fait loi. Le ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA) soutient les mesures décidées au sein du Conseil national de sécurité pour lutter contre l’épidémie. Celles-ci sont similaires dans toutes les entités fédérées. L’heure n’est pas aux querelles politiques, mais à la nécessité de sauver des vies. Cette pseudo-unité nationale contre la maladie volera toutefois en éclats dès que la courbe d’évolution baissera sensiblement ».
UTILISER LA CRISE DU CORONAVIRUS POUR MAINTENIR LE GOUVERNEMENT APRES LA PANDEMIE ?
Le Vif insiste : « La crainte de la N-VA n’est autre que de voir la majorité actuelle poursuivre sa route au-delà des six mois pour laquelle elle a été mise en place. A la Chambre, la Première ministre Sophie Wilmès a précisé qu’un nouveau vote de confiance interviendrait à l’issue des six mois (…) Mais certaines expressions francophones inquiètent les nationalistes. Comme ces propos de Georges-Louis Bouchez, président du MR 5Ndla : et partisan de la Belgique unitaire de grand-papa) , il y a deux jours : « Dans 6 mois, il y aura deux paramètres nouveaux : des partis auront travaillé ensemble et peut-être pris confiance, et il faudra recommencer à pouvoir négocier un accord général » (…) La « vivaldisation » des affaires courantes, terme utilisé par le politologue Carl Devos, aurait alors trouvé sa concrétisation ».
« AU VU DE L’ENSEMBLE DES EVENEMENTS QUI ONT SUIVI LE DERNIER SCRUTIN, IL Y A DE QUOI S’INQUIETER POUR LA SUITE » (VINCENT DE COOREBYTER, PHILOSOPHE DE L’ULB)
« Une stabilisation politique du pays pour toute la législature est-elle envisageable ? » interroge le Vif. Maneuvre périlleuse : « Si les neuf partis soutenant le gouvernement Wilmès II décidaient de poursuivre ensemble, une renégociation délicate devrait s’ouvrir sur le contenu, mais aussi au sujet de la répartition des postes ministériels. Les déséquilibres institutionnels reviendraient au galop ». « Cette mise en parenthèse de la crise politique fédérale est salutaire, compte tenu de l’ampleur du drame que nous vivons, et elle redonne de l’optimisme, souligne Vincent de Coorebyter, philosophe de l’ULB (Ndla : belgicain), dans sa chronique du Soir ce mercredi matin. Mais au vu de l’ensemble des événements qui ont suivi le dernier scrutin, il y a de quoi s’inquiéter pour la suite ».
LM
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