LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 03 12/
On évoque souvent les lobbies pro-israéliens aux USA (AIPAC) et en France (CRIF). Mais l’existance pesante du vote russe en Israël est souvent méconnue. Pourtant il est la grande hypothèque et sur la politique israélienne et sur la géopolitique russe. C’est l’héritage des « refuzniks », ces juifs soviétiques qui ont émigré en Israël sous Brejnev, puis après l’implosion de l’URSS.
# PARTIE I
GEOPOLITIQUE : LE VOTE RUSSE EN ISRAEL
Lobby ethnique (les juifs russes sont la principale minorité en Israël), organisé en parti politique extrémiste, ils sont le royaume de Avigdor ‘Ivet’ Liberman et de sa formation d’ultra-droite xénophobe, ‘Israel Beytenou’. c’est le marcheur de « Je suis Charlie » à Paris en 2015, qui veut « décapiter à la hache » les arabes israéliens !
Après avoir été membre du Likoud et du Betar (sa formation de jeunesse), Lieberman crée et dirige le parti ultra-nationaliste, dont il est la tête de liste aux des élections législatives de 2006, de 2009 et de 2015. À partir de 2001, dans les gouvernements d’Ariel Sharon, d’Ehud Olmert et de Benyamin Netanyahou, il est plusieurs fois ministre (Infrastructures, Transports, vice-Premier ministre et Affaires stratégiques, Affaires étrangères, Défense). « Personnalité éminente pour les Israéliens d’origine russe, il est controversé en raison de son vocabulaire violent et de ses positions anti-arabes ». En 1999, il a fondé le parti russophone ‘Israel Beytenou’ et a été élu député à la Knesset. Il reproche au Premier ministre travailliste Ehud Barak de négliger diplomatiquement la Russie, dont il espère influencer la politique étrangère en la soutenant « dans sa lutte contre le terrorisme islamiste en Tchétchénie », sans succès toutefois.
COMMENT PRENDRE LA POLITIQUE ISRAELIENNE EN OTAGE ET PESER SUR LA GEOPOLITIQUE RUSSE AU PROCHE-ORIENT ?
« La droite se dispute le « vote russe » en Israël » titre le ‘Times of Israel’ () : « Détester la religion, « non », mais ne pas apprécier les juifs ultra-orthodoxes, « oui », selon Avigdor , qui refuse de rejoindre une coalition avec les partis ultra-orthodoxes » …
Plus d’un million de juifs d’ex-URSS (12 % de l’électorat) ont immigré en Israël depuis les années 1990 et leurs voix sont capitales pour réussir à former une coalition stable.
Démonstration avec les toutes récentes élections à la Knesset : « La liste de (Ndla : issue idéologiquement et politiquement du Likud) a obtenu en avril 40,2 % des voix des russophones et le Likud de Netanyahu 26,7 %, selon une étude de Zeev Khanin, professeur de sciences politiques à l’université de Bar-Ilan près de Tel-Aviv. Compte tenu du nombre important de ces électeurs et de leur ancrage à droite, un léger transfert des appuis de – lui-même un immigré de Moldavie (Ndla : alors république soviétique) qui a longtemps été le porte-parole de la communauté d’ex-URSS – vers Netanyahu pourrait permettre à ce dernier de franchir le seuil de la majorité. La liste de , qui avait obtenu huit sièges sur les 120 du Parlement en septembre, présente six immigrés de l’ex-URSS parmi les 10 premiers noms et fait campagne en russe auprès des plus anciens immigrés qui ne comprennent parfois pas l’hébreu ».
« Il y a deux catégories d’immigrants russes qui votent pour », précise le quotidien israélien : « les plus âgés qui ne comprennent pas l’hébreu mais surtout des plus jeunes qui ont grandi en Israël et se sentent citoyens de seconde zone », affirme Alex Grinberg, politologue lui-même venu de Russie. Le grand rabbin d’Israël Yitzhak Yossef, proche du parti ultra-orthodoxe séfarade Shas, un des autres alliés d’extrême-droite de Netanyahu, celle là ultra-religieuse, avait déclaré en janvier qu’une « partie des immigrants russes sont des non-juifs, des communistes et détestent la religion », provoquant un scandale. « Les diatribes racistes contre ce public venant de certains rabbins ultra-orthodoxes ont provoqué une réaction dont se sert dans sa campagne », explique M. Grinberg. « Détester la religion, « non », mais ne pas apprécier les juifs ultra-orthodoxes, « oui », selon , qui refuse de rejoindre une coalition avec les deux partis ultra-orthodoxes, Shas et Yahadout HaTorah, alliés au Likud de Netanyahu ». « C’est clair qu’avec ces deux là on ne peut rien construire », a déclaré cette semaine , « qui s’oppose au financement des écoles talmudiques par l’Etat et demande que les immigrants de l’ex-URSS puissent toucher une retraite en Israël ».
AU MILIEU DE CETTE QUERELLE … TALMUDIQUE, LA GRANDE OMBRE DE POUTINE !
Au milieu de cette querelle … talmudique, la grande ombre de Poutine : « Une photographie le 28 juillet 2019 montre une affiche géante de l’élection sur le quartier général du Likud montrant le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président russe Vladimir Poutine. On peut lire sur le slogan des deux affiches : « Netanyahu: dans une autre ligue » (Likud)
De son côté, le Likud a placardé des affiches électorales en russe et Benjamin Netanyahu expose son « amitié forte » avec Vladimir Poutine, qu’il a accueilli à Jérusalem en janvier, avec d’autres dirigeants étrangers, pour le 75e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz par l’Armée rouge. Les deux hommes avaient inauguré devant le gotha israélien un mémorial pour les victimes du siège de la ville russe de Leningrad (1941-44), fatal à plus de 800 000 personnes. Poutine avait alors affirmé que ce « siège et la Shoah sont deux événements qui ne peuvent être comparés à rien d’autre ».
Netanyahu a ensuite joué la carte de sa relation privilégiée avec Poutine pour obtenir à Moscou la libération d’une jeune Israélienne qui y était écrouée pour « trafic de drogue » ajoute le ‘Times of Israel’ : « Ces affinités peuvent-elles convaincre des électeurs de M. d’aller chez M. Netanyahu ? Rien n’est moins sûr, selon Zeev Khanin, pour qui « les tentatives du Premier ministre de se rapprocher de M. Poutine pour attirer le vote russe ne fonctionnent pas ». « Les immigrants russes sont Israéliens et s’ils sont attachés à la culture russe, ils ne soutiennent ni Poutine ni aucun politicien russe », dit-il. Selon ce professeur à l’université de Tel-Aviv, « le noyau dur des votants de lui reste fidèle malgré les efforts de Netanyahu » car « la campagne d’Yisrael Beytenu répond à leurs préoccupations sécuritaires et sociales, notamment concernant leurs retraites ». « L’agenda politique des électeurs russes est avant tout l’intégration à la société israélienne », conclut M. Grinberg.
VOTE RUSSE ISRAELIEN ET GEOPOLITIQUE RUSSE
A l’occasion de cérémonies de la libération d’Auschwitz à Jérusalem, le ‘Times of Israel’ écrivait ce 24 janvier : « Au milieu de tous les leaders à Jérusalem, Poutine domine
S’exprimant à deux reprises, faisant les gros titres avant le Forum, le président évoque la Seconde Guerre mondiale et la Shoah en Russie, respire l’autorité (…) Près de 50 dirigeants mondiaux se sont réunis jeudi à Jérusalem pour le cinquième Forum mondial sur la Shoah, qui coïncide avec le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz. Le vice-président des États-Unis, Mike Pence, était présent. De même que le président français Emmanuel Macron. Le prince Charles était présent, l’héritier du trône britannique effectuant sa première visite officielle en Israël – un voyage qui, à tout autre moment, aurait fait la une des journaux locaux. Des dizaines d’autres dirigeants – rois, Premiers ministres, présidents et autres – ont également pris place pour l’événement principal du Forum au musée mémorial de la Shoah de Yad Vashem. Et pourtant, il n’y avait aucun doute sur le chef international qui avait la présence la plus dominante : le président russe Vladimir Poutine (…) Non seulement Poutine a dominé les cérémonies du jeudi, mais il avait également dominé les jours précédents et dominera probablement les jours suivants » (). The times of Israël conclut : « Le fait que Vladimir Poutine soit la nouvelle superstar de la région – au centre de la scène en Israël, et tirant les ficelles au Liban, en Syrie, en Iran et très probablement aussi à Gaza – a été confirmé à Yad Vashem jeudi ».
Mais ce « superstar de la région » doit tenir compte d’une variable géopolitique méconnue, en particulier dans les pays arabes : l’héritage des « refuzniks » anti-soviétiques. Et l’ex officier du KGB, qui les a combattu, sait qu’il ne peut ignorer cette influente minorité, qui ne pèse pas seulement à Tel-Aviv mais aussi à Moscou.
Même si Moscou, avec son engagement en Syrie aux côtés de Damas et Téhéran, abandonne sa neutralité et en revient à sa position du temps de l’URSS, Poutine doit compter avec Tel-Aviv. Israël, puissance régionale au Proche-Orient et au Levant, seule puissance nucléaire de la région (). Petit état par la géographie, mais dont la profondeur stratégique est celle de la toute-puissante VIe Flotte US en Méditerranée de son allié américain. Avec un « soft power » puissant, celui des communautés juives dans le monde, et une influence directe sur la politique des USA, via le puissant Lobby pro-israélien AIPAC ().
Mais Israël aussi grand perdant de la guerre en Syrie (). Qui a des conséquences déstabilisatrices pour Tel-Aviv. Tout d’abord un Axe de la Résistance installé en Syrie et au Liban, avec le Hzebollah, sorti renforcé de la Guerre. Mais ensuite, et surtout, une modification des rapports entre Moscou et Tel-Aviv. Moscou, grand vainqueur de la Guerre, avec un Poutine « Tsar de l’Orient ». Une Russie qui s’éloigne de la neutralité bienveillante d’hier vis-à-vis d’Israël (), et qui alliée à l’Iran, neutralise la domination stratégique de Tel-Aviv dans la région ().
# PARTIE II
GEOIDEOLOGIE : LIEBERMAN ET ‘ISRAEL BEYTENOU’.
A COTE DES LIKUDNIKS, LES ENFANTS NATURELS DE JABOTINSKI
Bel exemple du fait que l’idéologie peut paramétrer la géopolitique des Etats (on parle alors de « géodéologie ») ! Ou comment l’idéologie du « sionisme révisionniste » de Jabotinsky, via la « likoudisation » () de la vie politique israélienne, imprègne la vision géopolitique de Tel-Aviv au Proche-Orient, mais aussi à Washington celle de l’administration Trump ou des néocons de Bush II … Le Likoud, comme ses avatars du type ‘Israel Beytenou’, a pour origine la fraction fasciste du mouvement sioniste, les « révisionnistes » de Jabotinsky, grand admirateur de Mussolini. Dont la vision idéologique et géopolitique repose sur une vision géohistorique maximaliste de la lecture de la Bible, celle du « Grand Israël du Nil à l’Euphrate », aux « murailles d’acier » (le militarisme sioniste), avec « Jérusalem pour capitale éternelle » !
Il y a un déni ou une honte de la réalité israélienne. Celle que j’ai bien décrite comme la « Likudisation de la politique israélienne », qui a aligné une majorité d’israéliens sur les thèses du Likoud, directement issu du « sionisme révisionniste de Jabotinski, la version sioniste du Fascisme ». Jabotinski le théoricien du sionisme militariste … On notera incidemment les déformations volontaires de nos médias occidentaux, qui tentent de nous faire croire que le Likoud est un simple « parti de droite » ou « conservateur », alors que son discours politique (nationalisme exacerbé, suprématisme, racisme, etc…) nous indique de facto qu’il s’agit d’un parti d’extrême droite.
L’IDEOLOGIE FASCISTE SIONISTE DES « MURAILLES D’ACIER » ET DU « GRAND-ISRAEL DU NIL A L’EUPHRATE »
les observateurs occidentaux ont souvent du mal à comprendre l’approche du leader israélien à l’égard du monde. Pourquoi Netanyahu est-il si sceptique à l’idée de faire des concessions aux Palestiniens? Pourquoi parle-t-il en termes durs, presque apocalyptiques, de la menace du programme nucléaire iranien? Et pourquoi s’est-il battu si publiquement avec Barack Obama, le président de ce qui est son allié le plus proche? « Il est impossible de comprendre tout cela sans comprendre l’idéologie animatrice de Netanyahu. Le système de croyances du Premier ministre est profondément influencé par son Netanyahu et son père sont tous deux issus d’une ancienne tradition sioniste militante – qui a ses origines avec un homme né en Ukraine au XIXe siècle.
Il y a peu de personnages dans l’histoire du sionisme aussi importants que Ze’ev Jabotinsky. Né à Odessa (alors ville de l’Empire russe), en 1880, « Jabotinsky a fondé à la fois la tradition intellectuelle et les institutions politiques qui finiront par produire le Likoud de Netanyahu – et les politiques radicales qui le définissent ». La vision de Jabotinsky sur le sionisme, née en partie de l’expérience des pogroms russes, a pris comme prémisse que la vie juive était intrinsèquement précaire.
UNE DEOLOGIE MAXIMALISTE ISSUE D’UN « YDDISCHLAND » DISPARU
Opposé aux sociaux-démocrates du BUND (partisans de l’intégration des juifs), Jabotinsky, « sioniste maximaliste », s’est disputé avec eux le « Yddishland », terre perdue des juifs de l’Est (Pologne, Roumanie, Russie, Allemagne) disparue entre 1939 et 1945 ().
« Maximaliste » est un terme clé dans la pensée de Jabotinski : il a écrit à propos d’un État juif qui contrôlerait « les deux côtés du Jourdain », qui divise actuellement la Cisjordanie de la Jordanie. Contrairement aux principaux dirigeants sionistes d’avant-guerre, qui étaient plus intéressés par une sorte de compromis négocié avec les Palestiniens, la doctrine de Jabotinsky – appelée « sionisme révisionniste » – soutenait que « le seul moyen efficace d’amener les Arabes à mettre fin à leur hostilité envers un État juif était une force juive suffisamment forte pour contraindre ses voisins arabes à la paix ». « Nous ne pouvons offrir aucune compensation adéquate aux Arabes palestiniens en échange de la Palestine. Par conséquent, il n’y a aucune probabilité qu’un accord volontaire soit conclu », a-t-il écrit dans ‘Le Mur de fer’, un célèbre essai de 1923. ‘Le seul moyen d’obtenir un tel accord est le mur de fer (ou les murailles d’acier), c’est-à-dire une puissance forte en Palestine qui ne se prête à aucune pression arabe ».
Les thèses de Jabotinsky dictent la politique étrangère de Netanyahu et Lieberman. Ses deux principes fondamentaux – le maximalisme territorial et la paix par la force – sont fondamentaux pour la droite sioniste israélienne moderne : « Leur application à sa politique palestinienne est presque trop évidente. D’une part, Netanyahu répugne à abandonner ce qu’il considère comme une terre juive légitime en Cisjordanie. De plus, il ne croit tout simplement pas que les Palestiniens sont prêts pour la paix – ils n’ont pas abandonné le rêve, à ses yeux, de chasser les Juifs ».
L’HERITAGE DES « REFUZNIKS »
Juif né roumain, avant le retour de la Bessarabie à l’URSS en 1939 (ex province de l’Empire russse avant 1918, arrachée par la Grande-Roumanie, elle devient la République soviétique de Moldavie, Republica Moldova après 1991), puis juif « refuznik » soviétique, Lieberman est un pur produit de ce Yddischland.
« Refuzniks » était le terme officieux désignant les personnes à qui le visa d’émigration était refusé par les autorités de l’Union soviétique, principalement (mais pas uniquement) des Juifs soviétiques. « Un grand nombre de Juifs soviétiques introduisirent des demandes de visas d’émigration pour quitter l’Union soviétique, en particulier après la guerre des Six Jours en 1967. Certains furent autorisés à partir, mais beaucoup essuyèrent des refus, soit instantanément, soit par le biais d’une attente interminable de traitement de leur dossier par l’OVIR, le département du ministère de l’Intérieur responsable de la délivrance des visas de sortie. Dans de nombreux cas, l’excuse donnée pour un refus était que la personne avait eu accès à un moment ou à un autre de sa carrière à une information vitale pour la sécurité nationale de l’Union soviétique et qu’elles ne pouvaient donc pas pour le moment être autorisée à quitter le pays ». Tant des Juifs ultra-orthodoxes souhaitaient émigrer pour des raisons religieuses que des Juifs relativement laïcs désirant échapper aux autorités soviétiques. L’arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev dans l’Union soviétique du milieu des années 1980 et sa politique de glasnost et de perestroïka, de même que le désir d’entretenir de meilleures relations avec l’Ouest, amenèrent des changements considérables. La plupart des refuzniks furent alors autorisés à émigrer.
NOTES ET RENVOIS :
() Voir sur le Times of Israel, La droite se dispute le « vote russe » en Israël,
() Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
MOSCOU MET SON VETO A L’ANNEXION ILLEGALE DU GOLAN PAR TEL-AVIV !
()Cfr. Luc MICHEL, GEOPOLITIQUE. LE GRAND TABOU DU PROCHE-ORIENT, ISRAEL PUISSANCE NUCLEAIRE
() Voir sur EODE-TV/ LUC MICHEL :
CONVENTION 2017 DU LOBBY ‚AIPAC’. UN EVENEMENT DE PORTEE GEOPOLITIQUE MONDIALE
Et :
sur EODE-TV & AFRIQUE MEDIA/
LUC MICHEL, LE GRAND JEU. AU CŒUR DE LA GEOPOLITIQUE MONDIALE: LES USA, LE NUCLEAIRE IRANIEN ET LE LOBBY ISRAELIEN
() Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
SYRIE D’UNE GUERRE A L’AUTRE (V): ISRAEL GRAND PERDANT DE LA GUERRE QUI SE TERMINE EN SYRIE
() Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
GRAND JEU AU PROCHE-ORIENT: POUTINE ‘NOUVEAU TSAR’ DE L’ORIENT (III). LA FIN DE LA NEUTRALITE BIENVEILLANTE AVEC ISRAEL
() Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
OU VA ISRAEL ? (I) : LA DEGRADATION IRREVERSIBLE DES RAPPORTS ENTRE MOSCOU ET TEL-AVIV …
() Cfr. Karel Huybrechts, Seul Luc Michel l’avait pronostiqué : Le Likud de Netanyahou gagne les élections israéliennes !,
() Le Yiddishland est l’appellation donnée à un vaste espace dans lequel s’insèrent les communautés juives d’Europe centrale et orientale avant leur élimination physique par l’Allemagne nazie et ses alliés roumains lors de la Seconde Guerre mondiale. Par extension, c’est un nom donné à ces communautés juives elles-mêmes. Cet espace est marqué par l’utilisation du yiddish comme langue principale, qui était d’origine germanique. Il constitue un élément important de l’histoire du judaïsme en Europe. Le Yddisch est encoire pratiqué par des groupes minoritaires, en Belgique (Bruxelles, Anvers), Alllemagne et USA (New-York).
Le terme est popularisé dans l’espace francophone successivement par le documentaire de 1982 « Les Révolutionnaires du Yiddishland », puis par le livre de Silvain et Minczeles, « Yiddishland », paru en 19991, et celui d’Alain Guillemoles, « Sur les traces du Yiddishland », paru en 20102. Une autre source parle elle d’une « collision entre espace, temps et culture ».
Ce « pays sans frontières » couvre une zone mouvante entre Pologne, Lituanie, Biélorussie, Ukraine, Roumanie et Hongrie — grosso modo le territoire de la Pologne médiévale — marquée par une unité de langue, avec l’usage de différents dialectes du yiddish. On estime sa population avant la Shoah à 11 millions de personnes. On notera que, des différentes acceptions rencontrées, on n’associe au Yiddishland que les zones du yiddish oriental, et jamais celles du yiddish occidental.
(Sources : Times of Israel – Palestine Solidarité – EODE-Tv – Afrique Media – EODE Think Tank)
Photos :
Netanyahu s’exprime lors d’une réunion du Likoud en 2012 avec un portait de Jabotinsky en toile de fond (AFP),
Netanyahu et Lieberman en 2016.
Une photographie le 28 juillet 2019 montre une affiche géante de l’élection sur le quartier général du Likud montrant le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président russe Vladimir Poutine. On peut lire sur le slogan des deux affiches : « Netanyahu: dans une autre ligue » (Likud)
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical Daily
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