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CÔTE D’IVOIRE : L’AFFAIRE DU ‘TRAVAIL FORCÉ DES ENFANTS’ SUR LES CHAMPS DE CACAO
(ZOOM AFRIQUE DE PRESS TV DU 18 11 2019)
* Voir aussi l’analyse de Luc MICHEL :
CACAO IVOIRIEN,
POURQUOI LA MENACE D’UN EMBARGO AMERICAIN ?
sur https://vimeo.com/376796820
Côte d’Ivoire : l’affaire du « travail forcé des enfants » sur les champs cacaoyères,
la réponse d’un Ivoirien !
La Côte d’Ivoire, pays d’Afrique de l’Ouest comptant plus 20 millions d’habitants, est le premier producteur mondial de fèves de cacao, avec une production moyenne annuelle de 1 200 000 tonnes, soit 41 % de l’offre mondiale. Il y’a deux semaines, les États-Unis accusaient ce pays de produire ce cacao dans des conditions de travail forcé ou par le travail des enfants. « Si l’affaire s’avère réelle, les États-Unis devraient bloquer les importations de cacao », avaient annoncé les autorités américaines.
Voici la réponse d’un analyste ivoirien, nommé Koné Kobali sur afriksoir.net :
Selon toute vraisemblance, les autorités étatsuniennes accusent la production ivoirienne d’être soutenue au mépris des règles, par de petites mains qui devraient se trouver dans des classes où règne en maître, la craie blanche. D’après le « gendarme » du monde, partout où interviennent, avec ou contre leur gré, de petites mains portées par des mineurs, c’est qu’il y a manifestement travail forcé.
Nous sommes pour ceux qui ne l’auront pas encore réalisé, après les Plans d’ajustement structurel (PAS) appliqués à nos États « faibles » que les institutions de Bretton Woods encourageaient à s’endetter, devant un cas de la même nature. C’est-à-dire « qu’on adopte pour règles internationales ce qui nous arrange, et on les applique aux autres les yeux fermés sans leur consentement ». Comme le sait tout Africain, la Côte d’Ivoire doit son historique succès économique à son agriculture.
Notamment à la force de travail de ces générations de paysans qui sont restées attachées au seul fruit de la terre. Ainsi, quelques années plus tard, la Côte d’Ivoire, notre pays, a occupé, sur le plan mondial, les rangs de 3e pour le café et de 1re pour le cacao. L’histoire « des petites mains » dans nos plantations, si elle existait déjà, ne mentionne pas une telle intrusion auréolée de ces sous-entendus ! Je ne crois pas que le père de la nation ivoirienne avait conceptualisé sa politique de développement agronomique, en se fondant exclusivement sur l’apport du travail forcé des enfants.
La question, pour moi, n’est pas de savoir à quand remonte ce phénomène injustement décrié. Mais plutôt de savoir si tant est qu’il existe, pourquoi il se perpétue et dans quel objectif ? Nos parents paysans qui sont les premiers artisans des records de récoltes qui nous ont valus et qui nous valent encore ces places honorables sur la place internationale, n’ont pas, on s’en doute bien, été des générations spontanées sorties d’on ne sait où.
Tous ont appris le métier de la terre auprès de leurs parents. Naturellement, ces parents, dans l’optique de transmettre plus tard leurs terres et leur exploitation à leurs progénitures, avaient, à cet effet, mis en place un mode d’apprentissage dédié à leurs enfants, et qui consistait à fréquenter les plantations et à exécuter de menus travaux en harmonie avec leur âge et leur sexe.
Au-delà de certaines implications qui peuvent être d’ordres pécuniaires ou qui répondent à des motivations que nous n’avons pas encore fixées définitivement, je suis persuadé que nous sommes dans un prodigieux champ éminemment agro-culturel. Autant il est loisible (aux États-Unis) aux enfants de moins de quatre ans de s’inscrire dans des classes pour apprendre le langage informatique afin de développer des algorithmes plus tard, autant il en était de même pour nos parents, d’initier leurs enfants aux travaux champêtres auxquels ils ne pouvaient pas échapper une fois l’âge requis.
La question est la suivante : si le phénomène existe, de quoi il vit, qui sont les principaux marionnettistes et quelles sont les visées inavouées ?
Car j’ai l’impression qu’avec ce sujet du travail forcé qui implique les enfants, quelque part persiste une intention malveillante de laisser croire que nos remarquables ranking dans le domaine agronomique mondial sont immérités et donc usurpés.
Au fait qui a une idée précise du pourcentage « des petites mains » qui interviennent dans la production annuelle aussi bien pour le café que pour le cacao ? Ce serait bien que nous ayons ces statistiques et bien d’autres pour mesurer le préjudice que nous causons aux enfants et les solutions à mettre en place pour écarter ce phénomène. Nul doute que ces informations vont apporter un nouvel éclairage et pourquoi pas, donner à moudre à l’enquête internationale agronomique que les États-Unis ont intentée contre nos valeureuses plantations et la respectabilité de ceux et celles qui les incarnent !
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