LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Flash Vidéo Géopolitique/ Geopolitical Flash Video/
2018 10 05/
Le Flash Vidéo du jour …
Le géopoliticien Luc MICHEL dans LE DEBAT PANAFRICAIN du 30 septembre 2018
sur AFRIQUE MEDIA
Cette 73e Assemblée générale des Nations unies, institution créée en 1945 pour, selon la charte de San Francisco, «préserver les générations futures de la guerre» et « faire respecter le droit international », s’ouvre ainsi dans un climat délétère. L’un des piliers de l’organisation internationale (dont le concepteur fut le président US Rossevelt), les Etats-Unis, lui fait précisément défaut, alors que des forces antagonistes agitent le sommet du pouvoir à Washington (Trump contre Obama-Sorös-les Clinton), et que l’action de Donald Trump, en conséquence, paraît toujours plus erratique et imprévisible.
A partir de l’analyse des interventions des présidents Kabila (RDC) et Obiang Nguema Mbasogo (Guinée Equatoriale), mais aussi du discours de Trump, condamnant le multilatéralisme et la CPI, Luc MICHEL dresse le constat général de la faillite de l’ONU et explique comment les Nations-Unies, dès leur naissance, ont été prises en otage par le “syndicat des vaincqueurs de la seconde guerre mondiale, s’arrogeant le droit de veto au Conseil de sécurité”, inscrivant une hypothèque sur le devenir même de l’organisation …
Sources :
* Voir la video sur :
EODE-TV/ LUC MICHEL:
73e A.G. DES NATIONS-UNIES.
ONU – CASQUES BLEUS – CONSEIL DE SÉCURITÉ, UNE FAILLITE GÉNERALISEE
* Thème de l’émission :
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE NATIONS UNIES
– Obiang Nguema dit haut et fort: NON AU NÉOCOLONIALISME
– KABILA demande le depart immédiat de la Monusco
– TRUMP réitère ses menaces contre la CPI
Quelle lecture ?
* Le géopoliticien Luc MICHEL :
Pourquoi cette Assemblée générale révèle la faillite de l’ONU, hypocrite et incapable d’assumer ses buts et ses missions …
ALLER PLUS LOIN …
* Qu’a dit le président équato-guinéen Obiang Nguema Mbasogo à l’ONU ?
Mardi 25 septembre, plus de 130 chefs d’État ont participé à l’ouverture de la 73e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), à New York. Obiang Nguema Mbasogo y a pris part et prononcé une allocution le 27 septembre.
Cet événement fait réfléchir sur la nécessité de mettre fin à la colonisation des peuples par d’autres sur notre planète. Aussi, revient-il aux Nations Unies de veiller à garantir l’égalité et la paix dans le monde. La situation de conflit en Syrie, en Afghanistan, en Lybie, au Soudan du Sud, pour ne citer que ces cas, sont des signes manifestes de ce qui doit préoccuper notre organisation mondiale dans son travail. Obiang Nguema Mbasogo a pour terminer relancé l’appel à la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour que cette organisation soit plus démocratique. Les mots suivants résument la synthèse du discours du Chef de l’Etat équato-guinéen à la 73è Assemblée générale des Nations Unies: paix, égalité entre les peuples, indépendance et développement de la Guinée Equatoriale, réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU.
* Qu’a dit le président congolais Kabila à l’ONU ?
Le président congolais a eu des mots très durs à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, ce 25 septembre. Joseph Kabila a réitéré son attachement aux valeurs défendues par l’ONU, tout en dénonçant l’ingérence de certains Etats. Et il a de nouveau demandé le début du départ effectif de la Monusco. A la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le président de RDC Joseph Kabila a redemandé le départ de la célèbre Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), installée dans son pays depuis deux décennies. Vingt ans après le déploiement des forces onusiennes dans mon pays et en raison de leurs résultats largement mitigés au plan opérationnel, mon gouvernement réitère son exigence du début effectif et substantiel du retrait de cette force multilatérale.
* Comment Trump déstabilise profément une ONU que les USA ne contrôlent plus :
En l’espace d’un an, Washington a ainsi quitté l’accord de Paris sur le climat, l’Unesco, le pacte mondial pour les migrations et les réfugiés, le Conseil des droits de l’homme et, surtout, l’accord sur le nucléaire iranien.
L’Iran, justement, s’est retrouvé au cœur du discours de Donald Trump, mardi, à la tribune onusienne. L’an dernier, le président américain avait menacé de «détruire totalement» la Corée du Nord. Mais depuis, il a rencontré le leader nord-coréen, Kim Jong-un. Téhéran fait désormais figure, aux yeux de la Maison Blanche, de champion de l’Axe du mal. «Les dirigeants de l’Iran sèment le chaos, la mort et la destruction. Ils ne respectent ni leurs voisins, ni les frontières ni la souveraineté des nations», a martelé Trump, exhortant la communauté internationale à «isoler le régime iranien», qualifiée de «dictature corrompue», pour l’empêcher de «faire avancer son agenda sanglant». S’exprimant quelques heures plus tard à la tribune, le président iranien Hassan Rohani a dénoncé la position «absurde» de Donald Trump et accusé les Etats-Unis de vouloir «renverser» le régime de Téhéran, tout en lui proposant de dialoguer. Outre l’Iran, dans ce discours de plus de trente minutes, lu sur prompteur d’une voix grave et calme, le président américain a fait un éloge appuyé de la souveraineté et critiqué le multilatéralisme. «Nous rejetons l’idéologie du globalisme et nous embrassons la doctrine du patriotisme», a-t-il déclaré. Une phrase probablement rédigée par le très droitier Stephen Miller, conseiller politique du président. Pêle-mêle, Donald Trump s’en est pris également à la Chine (dont l’excédent commercial avec Washington «ne peut être toléré»), aux pays de l’OPEP (qui doivent «cesser de faire monter les prix» du pétrole), au régime vénézuélien (responsable d’une «tragédie humaine») et à la Cour Pénale Internationale (qui n’a «aucune légitimité et aucune autorité»).
Mais comme tout discours de Trump – quel qu’en soit le lieu, quelle qu’en soit l’occasion – vise avant toute à s’adresser à sa base électorale, surtout à quelques semaines d’élections de mi-mandat cruciales pour sa majorité au Congrès, le locataire de la Maison Blanche a entamé son intervention à l’ONU par une séquence d’autosatisfaction, soulignant la bonne santé de l’économie américaine, le budget record de l’armée, les sommets atteints par les marchés financiers ou l’ampleur de sa réforme fiscale, adoptée fin 2017.
# L’ANALYSE DE REFERENCE :
* Ecouter le Podcast sur EODE-TV/
LUC MICHEL: 70 ANS D’ONU. UN BILAN CRITIQUE
(‘SANS DETOUR’ SUR RADIO CAMEROUN, 28 JUIN 2015)
(Sources : AFP – Afrique Media – EODE-TV – EODE Think Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE
(Infos géopolitiques en bref /
Complément aux analyses quotidiennes de Luc Michel)
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* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
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