Luc MICHEL pour PCN-INFO/
2018 09 30/
* L’Opposition extra-parlementaire transnationale :
Parti Communautaire Néoeurasien, PCN,
Neoeurasian Communitarian Party, PCN-NCP,
Неоевразийская Общественная Партия, PCN- НОП,
Neo Avrasyali Komunotarist Partisi, PCN-NAKP,
Partidul Comunitar Neoeurasian, PCN …
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I-
LA CRISE DU SYSTEME CAPIALISTE ET DU PARLEMENTARISME PETIT-BOURGEOIS
En Europe et singulièrement en Belgique, comme partout ailleurs dans le monde, le Parlementarisme bourgeois – qu’il ne faut pas confondre et encore moins assimiler à la Démocratie, comme la propagande du Système veut fallacieusement le faire croire – a atteint le stade ultime de sa dégénérescence. Partout la « démocratie » bourgeoise – ou plutôt la prétention abusive et illégitime à incarner un système démocratique – a fait place à un gouvernement oligarchique, à la confiscation de la représentation populaire par les puissances d’argent du Capitalisme libéral. Il y a aujourd’hui adéquation totale, absolue, entre le pouvoir économique et le pouvoir politique.
LA POSITION DU PCN FACE AU SYSTEME, A SES ELECTIONS ET AU PARLEMENTARISME BOURGEOIS :
Pour les Communautaristes néo-eurasiens (1) du PCN, la politique ne repose pas sur le vieil échiquier de droite et de gauche, avec ses fausses divisions, où les deux camps faussement opposés font la même politique.
Nous divisons le monde politique européen en trois camps :
– Celui du Système et de son hégémon – le Parti américain – qui va de l’extrême-droite à l’extrême-gauche et comprend tous ceux qui acceptent la colonisation yankee en Europe ;
– Les partis populistes, régionalistes ou nationalistes, ainsi que certains partis écologistes (les petites formations non liées au groupe des « Verts européens »), qui refusent le Système mais défendent des conceptions étriquées ou dépassées, et qui pour nous, SUIVANT LES CAS, peuvent être des adversaires ou des alliés tactiques ;
– Enfin le Parti de la Résistance – qui est aussi celui de l’Europe libre –, dont le PCN se veut l’avant-garde et qui comprend toutes les forces anti-américaines et anti-sionistes, et vis-à-vis desquelles le PCN prône une politique stratégique de Front uni.
Notre vision des élections communales repose donc sur cette analyse (mais elle répondra aussi aux conditions particulières de la désagrégation du non-état belgicain).
POURQUOI LE PCN NE PARTICIPE PLUS AUX ELECTIONS BOURGEOISES ?
Ouvrons une parenthèse sur le retrait, actuel, du PCN des élections bourgeoises.
Depuis notre fondation en 1984, et jusqu’en 2000, le PCN a participé à toutes les élections en Belgique – où notre Parti est né – et à plusieurs élections en France à partir de 1994. Entre 1996 et 1999, le PCN a aussi eu une expérience parlementaire en Belgique, où des élus représentaient notre parti au « Parlement wallon », au « Parlement de la Communauté française de Belgique » et au « Conseil provincial du Hainaut ».
En 2000, nous avons choisi de ne plus participer aux élections bourgeoises et de consacrer nos moyens et nos forces au développement de notre réseau européen transnational (le PCN mène des campagnes dans toute l’Union européenne et au niveau international, et organise des actions dans plusieurs pays de la CEI), de notre groupe media, et à une structure anti-impérialiste unitaire, présente en Europe et en Afrique.
Depuis 2011, nous avons aussi un réseau panafricain, jumeau de notre réseau eurasien. UNI DANS NOTRE VISION GEOPOLITIQUE D’AVANT-GARDE : L’AXE EURASIE-AFRIQUE.
L’une des raisons qui nous a conduit à ce choix, c’est depuis plusieurs décennies la régression des libertés politiques partout en Europe, les modifications des législations électorales pour empêcher l’émergence des nouvelles minorités idéologiques et la censure qui frappe celles-ci et vise à étouffer leur voix. Une formation alternative se présente aux élections pour avoir des élus – ce qui est devenu impossible dans la plupart des pays européens – et pour profiter d’une tribune – ce que la censure rend inopérant. Ni l’une ni l’autre n’étant plus possible depuis la fin des années 90, la seule politique pour un Parti révolutionnaire comme le PCN, c’est l’abstention révolutionnaire – sauf où des amis ou des alliés se présentent, où encore où des choix tactiques ou stratégiques existent – et la construction d’une force d’Opposition extra-parlementaire.
EXTREME-GAUCHE OU EXTREME-DROITE :
OPPOSITION DU SYSTEME OU OPPOSITION AU SYSTEME ?
On est là dans une distinction fondamentale.
C’est le cas des « petits candidats ». On notera tout d’abord le ralliement aux candidats officiels du Système de ceux qui prétendaient – il n’y a guère encore – incarner un recours.
Les candidats de l’extrême-gauche ne sont que la digue élevée à gauche pour endiguer le mécontentement populaire.
Le vote d’extrême-droite – les épigones belges du FN – est la copie sur la droite de la même opération d’endiguement. Le partage des mêmes valeurs fondamentales entre les droites classiques et les candidats de l’extrême-droite est exemplaire et exemplatif de l’excroquerie électorale que représentent les GADGETS ELECTORAUX impulsés par le Système.
PARETO et à sa suite THIRIART ont toujours insisté fort justement sur la différenciation fondamentale à opérer entre la pseudo opposition DU Système – la fausse opposition, escroquerie politique – et l’opposition radicale AU Système (comme l’incarne le PCN et la « contre-démocratie ») (2).
L’ECOLOGIE ABSENTE DU DEBAT !
LA TRAHISON DES POLITICIENS ECOLOGISTES
Actuellement émerge dans les masses ce qui devrait être l’enjeu fondamental du débat politique partout dans le monde : l’écologie, la nécessité de donner un coup d’arrêt à la destruction de notre planète par le Système capitaliste. Le temps nous est compté …
J’ouvrirai une parenthèse à ce sujet. Depuis les débuts de mon long parcours politique, au début des années 1970, l’écologie radicale a toujours fait partie de mes préoccupations. J’ai participé, comme acteur engagé, aux premiers pas de l’écologie politique, avant sa trahison par les politiciens « verts » et leur ralliement au Système. Il y a près de 40 ans, nous annoncions déjà la catastrophe à venir, celle que nous subissons aujourd’hui, notamment avec le réchauffement climatique. Cette catastrophe que les hommes et les media du Système faignent de découvrir depuis une dizaine d’années. Il n’y a rien à attendre du Système !
Face à l’urgence vitale de sauver la planète et l’avenir de l’humanité, le Système répond par l’absence de l’enjeu écologique dans le débat politique.
Les « Verts » sont plus préoccupés par leur survie politique, partout en Europe. Survie qui passe par la capitulation politique et idéologique face au Système et à sa gauche (3).
Ecolos ou Groenen, la version belge des vert-kakis, travaille avec d’autres à un capitalisme vert qui sauvera l’essentiel : les inégalités. Rien de plus. Les Grünen allemands sont déjà fortement gagnés à cette mouvance, et avec eux un nombre chaque jour croissant de patrons intelligents ou cyniques (…) si nous suivons des recommandations présentées comme techniques, à l’instar de celles, non pas transpolitiques, mais apolitiques, les vrais pouvoirs seront libres de tout questionnement. A ce titre, ils imposeront d’autant plus aisément des solutions inéquitables faisant payer le prix de l’ajustement, une fois de plus, aux plus pauvres. On ne pourrait alors qu’assister à une reconduction de la domination sous des formes inédites, avec une mystification idéologique renouvelée, où l’argument d’une contrainte écologique non socialement analysée remplacerait peu ou prou l’actuelle et supposée intangible loi des marchés.
II-
LES CONSIGNES DU PCN POUR CES ELECTIONS COMMUNALES EN BELGIQUE
Pas une voix pour les Partis du système américanisé !
Pas une voix surtout pour les fausses formations d’opposition, à l’extrême-droite ou à l’extrême-gauche, dont la seule fonction est d’endiguer et de canaliser le mécontentement au profit du Système !!!
DES LORS POUR QUI VOTER EN BELGIQUE (OU LE VOTE EST OBLIGATOIRE ET L’ABSTENTION PENALISEE) ?
Le PCN fait un choix tactique, qui est de favoriser l’éclatement et la destruction de l’entité belgicaine (4). L’Etat belgicain est en effet depuis 4 décennies notre ennemi résolu et n’a jamais ménagé les mesures, notamment policières, pour tenter de nous écraser. Lors de notre expérience parlementaire de 1996-99, le régime belgicain a particulièrement, et avec l’aide de l’extrême-droite néo-nazie, mené une campagne immonde contre le PCN. Nous ne sommes pas de ceux qui tendent la joue gauche quant on les frappe sur la joue droite !
Par ailleurs, la destruction de l’Etat belgicain conduira à une situation que le PCN escompte : une période chaotique qui favorisera un Parti radical et républicain comme le nôtre.
Le PCN appelle donc à voter pour des formations républicaines radicales, en dehors de leurs programmes idéologiques, que nous ne partageons pas :
– le RWF (« Rassemblement Wallonie-France »),
– ou les Républicains flamands du VB (« Vlaams Belang).
OU S’ABSTENIR DE VOTER, comme s’apprêtent à le faire de nombreux citoyens selon les sondages. L’arme du BOYCOTT DES ELECTIONS étant la sanction radicale de ceux qui veulent montrer qu’ils se refusent à être complice de l’escroquerie électorale organisée ce 14 octobre.
* Venez liker la page officielle de
LA REPUBLIQUE D’EUROPE, la page officielle d’information
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# NOTES ET RENVOIS :
(1) Le « Communautarisme » qui est la doctrine de notre Organisation depuis 1962 et fait référence à la Communauté eurasiatique, de Vladivostok à Reykjavik et du Québec à la Méditerranée, n’a rien à voir avec le « communautarisme » à l’américaine, qui lui est postérieur de 25 ans, et lui a abusivement emprunté sa dénomination (le terme même de « Communautarisme » pour dénommer notre doctrine socialiste est du au fondateur de notre Organisation transnationale, Jean Thiriart, en 1960. Le « communautarisme » à l’américaine repose sur le repli égoïste sur des communautés ethniques ou confessionnelles. Notre « Communautarisme » est unitaire, agrégateur et pan-eurasien : il vise à une seule communauté nationale, l’Eurasie de Vladivostok à Reykjavik.
(2) Sur la notion de « contre-démocratie », lire : Pierre ROSANVALLON, LA CONTRE-DEMOCRATIE, Seuil, Paris, 2007, 322 p.
« La démocratie est affaiblie mais elle vit, ailleurs », analyse Pierre Rosanvallon. Qui « s’intéresse à l’archipel des initiatives et des réflexes de la société civile, riches de contenu, inquiétantes aussi », commente LE TEMPS (Genève, 5 octobre 2006) : « La démocratie s’érode, elle a perdu de son éclat, de sa magie : sur ce thème du désenchantement, cher à Marcel Gauchet, tout a été dit, ces dernières années, de la perte de confiance des citoyens dans leurs dirigeants, de l’abstention, de la passivité civique. De très nombreuses études ont déjà traité de l’activité électorale et représentative. Professeur au Collège de France, Pierre Rosanvallon, lui, aborde le sujet par une autre face. Il note que la démocratie parlementaire n’a jamais cessé d’être à la fois une promesse et un problème, partagée qu’elle est entre la légitimité des gouvernants et la défiance des citoyens. Dans cette étude, de ton très universitaire, l’auteur se refuse aux lamentations ordinaires sur la décadence démocratique. Il s’applique à regarder de plus près ces innombrables manifestations de défiance, où les citoyens descendent dans la rue, manifestent, se mobilisent – jusqu’à la violence parfois – contre leurs élites, en marge du dispositif institutionnel ordinaire. Approche d’autant plus originale et révélatrice qu’elle opère un va-et-vient incessant entre les expériences institutionnelles du passé et le tableau, inquiétant souvent, du présent, où la société civile s’estime éloignée du pouvoir.
Dans la nébuleuse des comportements et des initiatives de ce qu’il nomme la « contre-démocratie », Rosanvallon discerne trois postures. C’est celle de la surveillance, obsession des grandes figures révolutionnaires. Et qu’incarnent les journalistes, les syndicats et, aujourd’hui, Internet et tout un archipel d’ONG, d’associations ou d’observatoires de l’action gouvernementale et parlementaire. On y ajoutera l’exigence de plus en plus forte de transparence. C’est, ensuite, la fonction d’empêchement, qui, très tôt, s’est incarnée dans les grèves du XIXe, et trouve dans le veto des grandes manifs françaises – contre le régime des retraites en 1995, contre le CPE l’été dernier – toute son efficacité. Enfin, voici le peuple-juge, apparent dans les procédures américaines du recall et de l’impeachment. Ce décentrement de la vie démocratique – vivante, incontestablement – ne va pas sans risques. La chute du mur de Berlin, en particulier, a eu pour effet d’affadir les antagonismes idéologiques. Elle a reporté sur les acteurs eux-mêmes (plus que sur leurs programmes) l’attention des électeurs. Evolution qui alimente aussi l’esprit de refus, plus que l’adhésion aux projets. Du coup, on vise d’abord à sanctionner les sortants, plus qu’à voter pour les candidats. S’y ajoute tout un espace d’abandon et d’indifférence politique, non moins inquiétant. L’autre face de cette « impolitique », comme il la nomme, c’est le populisme, qui conspue la démocratie et ses dirigeants. Le constat conduit à une interrogation: y aurait-il moyen d’institutionnaliser cette résistance ? Pierre Rosanvallon conclut en ouvrant quelques pistes ».
(3) Avec sa théorie de la « circulation des élites », le grand sociologue Vilfredo Pareto définit les conditions de la révolution : blocage du système politique (souvent couplé à une crise de civilisation) qui empêche tout renouvellement, constitution d’une « contre-élite » révolutionnaire, basculement de l’ « élite neutre » – les fonctionnaires, commis de l’Etat, militaires, etc – vers les thèses de la contre-élite. S’y ajoute la propagation de thèses opposées au système dominant parmi les masses, qui sont progressivement gagnées à des idéologies nouvelles.
L’Europe du siècle naissant nous offre un bon champs d’application des théories de Pareto. Nous assistons en effet, alors qu’une crise de civilisation prédomine, à deux phénomènes capitaux, qui inquiètent hautement nos occupants américains et la classe politique européenne qui leur est liée depuis six décennies (celle des Quislings de Washington) :
– la montée de la conscience européenne au sein des élites neutres européennes ;
– et la montée parallèle de l’anti-américanisme et de l’anti-sionisme – d’où le cirque actuel sur la pseudo « résurgence de l’antisémitisme » en Europe, qui ne repose que sur la manipulation médiatique – parmi les masses européennes.
Deux phénomènes qui vont directement à l’encontre des positions idéologiques atlantistes et pro-américaines de la classe dirigeante européenne.
Les Américains, avec leur arrogance, sont directement responsables de la prise de conscience européenne des nombreuses élites dans l’administration européenne, les milieux diplomatiques et militaires, les cadres de la grande industrie. La puissance naissante de l’Europe en devenir, même bridée ou avortée par les politiciens de l’UE, rend cette arrogance, et le lot d’humiliation constante qu’elle amène – rappelons-nous des propos méprisant de Rumsfeld sur la « veille Europe » –, insupportables. En humiliant le colonisé – et l’Europe n’est rien de plus que la première colonie de Washington – le colonisateur forge sa révolte.
La montée de l’anti-américanisme – et son corollaire l’anti-sionisme, qui lui est étroitement lié au sein de l’Axe américano-sioniste – parmi les masses européennes, à l’Est comme à l’Ouest est également suscité par la politique américaine de domination mondiale. Il prépare des lendemains douloureux aux occupants yankee.
Lorsque les élites européennes feront leur jonction avec les masses anti-américaines, les conditions seront réunies à la fois pour la libération de l’Europe, l’expulsion des USA d’Europe et de Méditerranée et l’avènement de la Grande-Europe en tant que puissance mondiale. Nous en sommes encore loin mais cette marche de l’Europe vers sa libération constituera la trame de notre histoire dans les prochaines décennies.
Pour que cette jonction se fasse, il faut un catalyseur. Celui que Thiriart – encore lui – annonçait aussi dans son livre de 1964 : le Parti historique révolutionnaire européen, avant-garde de la Révolution européenne, minorité agissante – comme l’était hier son prédécesseur direct, le Parti bolchevique, dans la Russie des années 1890-1917 –, décidée à forcer l’Histoire.
Et il faudra une grande crise, car l’Europe véritable, Une, grande et libre, débarrassée de la souillure yankee, ne surgira que d’une aggravation de la crise de civilisation que nous subissons. Nietszche, ce grand européen, prophétisait que l’Europe ne se fera qu’au bord du gouffre. Nous partageons sa vision. Les grandes révolutions exigent un climat tragique et non la tonalité triviale de notre époque décadente.
(4) Pour de plus longs développements sur nos positions en Belgique, lire le communiqué du Secrétariat Régional Wallonie-Bruxelles du PCN sur les Elections européennes de ce 25 mai.
PCN-INFO/ LUC MICHEL/ PCN- НОП
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