LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/
2018 05 02/
I –
QUAND LES MEDIAS DE L’UE DECOUVRENT LE NEO-OTTOMANISME …
La tension entre Paris (qui traite avec les kurdes du nord-syrien – PYD-PKK – comme avec un état de facto) et Ankara sur la Question kurde en Syrie (1) conduit les médias français et européen à s’intéresser enfin aux ambitions géopolitiques, dangereuses et démesurées, du Néo-ottomanisme d’Erdogan et de son AKP islamo-conservatrice.
LE TROUBLE-JEU DE LA DEMOCRATIE-CHRETIENNE DE L’UE AVEC LES ISLAMO-CONSERVATEURS DE L’AKP
Jusqu’ici la tendance était inverse ! La puissante Démocratie-chrétienne de l’UE, qui contrôle les institutions européennes, domine le Parlement européen avec son PPE, dirige l’Allemagne avec la CDU-CSU, a longtemps dirigé la Belgique, était jusqu’il y a peu liée étroitement politiquement avec l’AKP. Qui bénéficiait notamment d’un statut d’observateur au sein du PPE, le Parti Populaire Européen qui réunit toutes les formations démocrate-chrétiennes et catholiques-conservatrices de l’UE. Les Démocratie-chrétiennes allemande (CDU-CSU) et belges (CDH et CDNV) ont laissé l’AKP et son allié, les « Loups gris » du MHP (néofascistes), prendre le contrôle de la diaspora turque de l’UE (2). Ouvrant même les rangs des partis démocrate-chrétiens à des alliés de l’AKP. Comme la député bruxelloise Ozdemir, islamistes turque (proche d’Erdogan, qui fut son témoin de mariage), élue sur les listes du CDH belge, et devenue la seule parlementaire de l’UE à siéger voilée …
La main-mise de l’AKP, désormais alliée aux néofascistes panturques du MHP (3) (4), sur la Turquie a été appuyée par les institutions de l’UE et les dirigeants du PPE (voyant dans les islamo-conservateurs turcs des alliés idéologiques du conservatisme chrétien). Qui ont rejeté les partis laïques kémalistes (5), partisans des valeurs humanistes et progressistes européennes, issue des Lumières. Vous avez dit aveuglement idéologique ?
Ironie de l’histoire, alors que Bruxelles a toujours rejeté la Turquie kémaliste et laïque, au destin européen assumé, elle a tissé une alliance politique étroite avec Erdogan. Précisément entre les islamo-conservateurs néo-ottoman de l’AKP (proche des Frères Musulmans) et la Démocratie-chrétienne pilier fondateur de l’UE. Angela Merkel a qualifié le lien entre l’Allemagne et la Turquie de « spécial », malgré les récentes tensions entre les deux pays. « Ce qui rend la relation germano-turque si spéciale est que plus de 3 millions de personnes d’origine turque vivent en Allemagne », avait-elle précisé au groupe médiatique ‘Redaktionsnetzwerk Deutschland’. Binationaux (l’électorat étant cadenassé par le contrôle des associations turques exercé par l’AKP en alliance avec les « Loups gris » d’extrême-droite), ils y votent et sont un enjeu de politique intérieure. La situation est la même en Belgique, singulièrement en région de Bruxelles-Capitale …
DES 2014 NOUS DISSEQUIONS LE NEO-OTTOMANISME DANS NOTRE ‘GRAND JEU GEOPOLITIQUE’
Pourtant on ne pouvait s’aveugler sur le Néo-ottomanisme d’Erdogan. Dès 2014, dans notre émission « Le Grand Jeu Géopolitique » (EODE-TV et ‘Afrique Media’), nous disséquions la réalité, les ambitions et les dangers de l’idéologie impérialiste d’Erdogan, alliée à l’impérialisme américain (6) :
* Voir sur EODE-TV & AFRIQUE MEDIA/
LE GRAND JEU (Saison I/1) :
LA ‘GRANDE-TURQUIE’ D’ERDOGAN
sur https://vimeo.com/109011138
« TURQUIE : LE RETOUR DE L’EMPIRE OTTOMAN ? »
(‘FRANCE2’)
Voilà donc les médias d’Etat français qui découvrent le Néo-ottomanisme. Ainsi ‘France2’ s’interroge « Turquie : le retour de l’Empire ottoman ? » (30 avril 2018) : « Il se rêve à la tête d’un empire, l’Empire ottoman. Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’a de cesse d’exalter la grandeur passée de son pays, pour cela il multiplie les commémorations de victoires militaires ».
* Voir sur EODE-TV :
FRANCE2. TURQUIE : LE RETOUR DE L’EMPIRE OTTOMAN ?
sur https://vimeo.com/267464528
La Télévision française plonge au cœur de la pensée d’Erdogan et de l’idéologie de l’AKP :
« Il se voit en sultan du XXIe siècle, dans la lignée des grands khalifes ottomans. Recep Erdogan. Au coeur de sa politique, la nostalgie de l’ex-empire, et l’exaltation de sa puissance passée. À leur apogée au XVIIe siècle, les sultans régnaient sur un territoire jusqu’à six fois plus grand que l’actuelle Turquie. L’empire a été démantelé en 1923. Alors, pour glorifier ce prestigieux passé, l’état turc mise sur le petit écran, avec cette série produite par la télé nationale. Le héros ? Le très autoritaire sultan Abdülhamid II, 33 ans de règne entre le XIXe et le XXe siècle. Le président encourage le visionnage de la série Nous avons exceptionnellement été autorisés à entrer sur le plateau de ce feuilleton suivi par des millions de Turcs. Une fiction qui revisite le passé à la lueur du présent, en mettant en exergue les valeurs conservatrices du président Erdogan. Ainsi, le sultan très croyant convoque l’ambassadeur de France pour le sermonner. Une pièce de théâtre caricaturant l’Islam a été montée à Paris. Dans une autre scène spectaculaire, Abdülhamid gifle l’ambassadeur anglais après un différend sur des affaires. L’empire, seul contre ses ennemis européens, forcément une allusion à l’actualité turque. Plus qu’un divertissement, cette série est un subtil organe de communication du pouvoir. À plusieurs reprises, dans ses discours, le président turc a loué la vision de l’Histoire défendue par le feuilleton, et encouragé le peuple turc à le regarder chaque semaine ».
UN AVERTISSEMENT A LA RUSSIE
Certains analystes russes, en pleine analyse fausse sur la nature iodéologique du Néo-ottomanisme et sur son allié géopolitique le « pantouranisme » (ou panturquisme », ont cru voir dans Ankara un allié « eurasiste » (sic). Notamment les « eurasistes de droite » russes qui ont cru voir dans le Pantouranisme une « variante turque de l’Eurasisme » (resic) (7).
Ceux là ont oublié le choc entre les bolchéviques luttant pour maintenir l’empire russe dans le Caucase et, précisément, les panturquistes du leader turc Enver Pacha (8). Les soviétiques, dirigé par Staline, commissaire du peuple aux nationalités, d’origine ossète (alors en Géorgie), et qui pratiquait avec maestria et d’instinct une géopolitique russo-caucasienne, l’avait emporté ! Contrairemant à ce qu’avancent les eurasistes russes de droite, le Pantouranisme n’est pas une « version turque de l’Eurasisme », mais un projet géopolitique opposé, celui d’un empire turc en Asie centrale et au Caucase qui empêcherait par son existence même toute unification eurasiatique. Le combat d’Enver Pacha perdu contre les bolchéviques qui entendaient restaurer de facto l’empire russe (selon la vision de Staline qui annonce déjà la « Troisième Rome nationale-bolchévique » de la fin des Années 20) s’inscrit dans l’opposition fondamentale entre les deux projets géopolitiques. Les rêveries ésotériques et mystiques orientales, dont les eurasistes russes de droite ont encombré la géopolitique néo-eurasiste, celle de Thiriart, expliquent cette incompréhension fondamentale du Pantouranisme. …
Abdülhamid II (9) fut le sultan des guerres contre les états slaves émergents dans les Balkans avant 1914, celui du génocide arménien, et celui qui amena les « Jeunes Turcs », dont Enver Pacha, au pouvoir. Avant de se confronter à eux.
II –
UN RAPPEL DE LA GEOPOLITIQUE TURQUE AU XXIe SIECLE
Les analystes du Thik-Tank US ‘Stratfor’ publiaient cette semaine un excellent rappel en video de la Géopolitique turque actuelle :
* Voir (en anglais) sur EODE-TV :
STRATFOR. TURKEY’S GEOGRAPHIC CHALLENGE
sur https://vimeo.com/267761810
Traduction du Transcript :
« La République de Turquie chevauche l’Europe et l’Asie, formant un pont terrestre reliant le Levant, l’Iran et le Caucase à l’Europe du Sud-Est. À l’opposé de son prédécesseur, l’Empire ottoman, la Turquie moderne est confinée en grande partie au terrain montagneux semi-aride de la péninsule anatolienne et aux terres riches arables entourant la mer de Marmara. Cette région de basse altitude comprend les grandes villes d’Istanbul et d’Izmir et les deux détroits reliant la mer Noire à la Méditerranée – le Bosphore et les Dardanelles. Cette zone est au cœur de la population et de l’économie de la Turquie.
Le défi géographique de la Turquie est d’étendre la stabilité économique et le développement de ce noyau dans la région orientale du pays. La géographie accidentée de l’Anatolie et son relief montagneux compliquent le développement économique et infrastructurel, mais ont toujours aidé à prévenir les invasions de terres de l’est et du sud. La Turquie moderne s’efforce d’intégrer cet arrière-pays essentiellement rural et pauvre dans le courant politique et économique développé afin de lier son gouvernement islamiste actuel à ses voisins du Moyen-Orient élargi.
Cependant, des défis importants demeurent. La Turquie a combattu une insurrection kurde depuis des décennies dans ses régions du sud-est, où les monts Taurus et le plateau d’Anatolie orientale donnent refuge aux militants séparatistes kurdes. La position de la Turquie à la croisée des chemins entre l’Est et l’Ouest offre au pays plusieurs possibilités géopolitiques. Le pays travaille à servir d’État de transit reliant les exportations de ses voisins orientaux riches en énergie aux marchés de consommation en Europe. Son emplacement invite également à une série de contraintes, comme en témoigne la position de la Turquie entourée par le déclin économique de l’Europe, les ambitions iraniennes en Syrie et en Irak, et les intérêts russes dans le Caucase. »
* Voir aussi sur EODE-TV (YouTube)/
LUC MICHEL :
GÉOPOLITIQUE DE LA TURQUIE NÉO-OTTOMANE D’ERDOGAN
(DÉC. 2015)
sur https://www.youtube.com/watch?v=u2VyTC6eQ8c
NOTES ET RENVOIS :
(1) Les récentes tensions entre la France et la Turquie portent sur les Kurdes syriens, notamment les YPG (Unités de protection du peuple) :
Les tensions entre la Turquie et la France ont commencé suite à la rencontre entre les YPG et le président français à Paris, et la proposition d’Emmanuel Macron de servir de médiateur entre Ankara et les Kurdes syriens, proposition rejetée par le président turc qui a réitéré la position de son pays sur le nettoyage des zones frontalières syriennes avec la Turquie des groupes terroristes affiliés au PKK. Les YPG et le PKK sont considérés comme des organisations terroristes par Ankara, qui a lancé l’opération Rameau d’olivier à Afrin pour se débarrasser des milices kurdes. Le gouvernement turc a fait part des préparatifs d’une opération à Manbij, où aura lieu la prochaine étape de l’opération Rameau d’olivier.
Interrogé sur les déclarations du président français à propos de la Syrie dans Le Figaro début février 2018, le ministre turc Mevlut Çavusoglu a dit que « la France ferait mieux d’épargner à la Turquie ses leçons de morale ».
(2) Cfr. Luc MICHEL, COMMENT BRUXELLES LAISSE LES DIRIGEANTS DE L’AKP MARTELER LA PROPAGANDE DU RÉGIME ERDOGAN AUX TURCS DE BELGIQUE!
sur http://www.palestine-solidarite.org/actualite.luc_michel.120916b.htm
(3) SUR L’ALLIANCE AKP-MHP :
Lire (en anglais) sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
‘RUSSIA-TURKEY-IRAN COALITION DOES NOT EXIST’ (IBRAHIM KARAGÜL, EDITOR-IN-CHIEF OF AKP MOUTHPIECE ‘YENI SAFAK’)
(4) Cfr. sur EODE/ OBSERVATOIRE DES ELECTIONS/
TURQUIE : POURQUOI LES ELECTIONS LEGISLATIVES ANTICIPEES ?
(5) Cfr. Luc MICHEL, GEOPOLITIQUE/ LE REFERENDUM TURC ET SES VRAIS ENJEUX : UN CHOIX DE REGIME. KEMALISME MAINTENU OU NEO-OTTOMANISME SANS FARDS.
(6) J’y décrypte la « Grande-Turquie » de Recep Erdogan et ses rêves néo-ottomans. J’analyse aussi la place de la Turquie dans les visions géopolitiques de l’Union Européenne et dans les projets de remodelage du « Grand Moyen-Orient » mis en œuvre par Washington.
Je répond notamment aux questions suivantes :
* LA GEOPOLITIQUE D’ERDOGAN ET DE L’AKP
Que penser du grand sujet d’actualité géopolitique du moment, le fameux « plan Erdogan » pour la Syrie ? Dans quelle perspectives géopolitiques s’insére-t-il ?
Qu’est qui expliquerait le rôle surdimensionné de la Belgique dans les réseaux terroristes islamistes et le djihadisme ?
Quelles sont les options géopolitiques qui s’offrent à Erdogan ?
Quel est le rôle de la géopolitique des USA dans tout cela ?
La crise actuelle au Levant, quel rôle y joue la Turquie d’Erdogan ?
Le fameux « plan Erdogan », quels sont ses buts et ses grandes lignes ?
* LE RÉGIME AUTORITAIRE DE RECEP ERDOGAN
Comment s’est-il instauré ?
A quelles forces politiques s’oppose-t-il ?
Et les conséquences de cet autoritarisme ? Comment la société turque a-t-elle accepté cela ?
Erdogan s’est finalement retourné contre ses alliés islamistes. Pourquoi ce revirement ?
Deux Turquie s’opposent-elles, celle qu’a bâtie Attaturk et celle que veut imposer Erdogan ?
* LE DJIHADISME ET LES RESPONSABILITES TURQUES
Et la question du terrorisme, que vous préférez appeler « djihadisme » ? Quelle sont les responsabilités d’Erdogan et de son régime dans ce dossier sanglant ?
Comment se sont constituées les filières de combattants djihadistes ?
* LES ALLIES D’ERDOGAN
Qui sont les partenaires de la Turquie d’Erdogan ?
Vous placez Israël dans ceux-ci alors que celui-ci a pourtant une réputation d’antisionisme proclamé, et même d’antisémitisme affirmé. Merci de nous précisez votre analyse ?
Et le dossier des Missiles Patriotes installés en Turquie ? Faut-il l’envisager dans cette perspective de l’alliance occulte avec Tel-Aviv ?
La clé pour comprendre l’émergence d’Erdogan et ses rêves grandioses de renaissance ottomane : c’est évidemment les rapports entre la Turquie et l’Union Européenne ?
Pourquoi la Turquie persiste dans son rêve européen ?
(7) Cfr. sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
LE SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT RUSSO-TURC’(II) : COMMENT LES PROJETS GEOPOLITIQUES NEOEURASISTE RUSSE ET TURC (INTEGRATION DANS L’UE OU PANTOURANISME) SONT ANTAGONISTES !?
(8) Aux sources du Pantouranisme (ou « Panturquisme ») : l’échec des « Jeunes Turcs » d’Enver Pacha et la défaite de l’Empire ottoman en 1918 …
Enver Pacha est Membre du Comité Union et Progrès (CUP), aussi appelé Mouvement Jeune-Turc. Ce mouvement, qui naît et se développe dans les écoles supérieures militaires de Constantinople, prône le retour à la constitution ottomane de 1876 abolie par le sultan Abdulhamid II et critique la politique servile de ce dernier à l’égard des occidentaux. En 1908 éclate la révolution jeune-turque à Salonique et Enver devient très rapidement un des leaders du mouvement qui parvient à renverser le sultan et installer la seconde ère constitutionnelle de l’Empire Ottoman. Très proche de l’Allemagne où il a étudié et où il retourne très régulièrement, il est l’un des artisans du rapprochement germano-ottoman et de la réforme de l’armée turque sur le modèle allemand.
Devant la défaite des jeunes-turcs aux élections de 1912 au profit de l’Union Libérale et encouragé par le discrédit du nouveau gouvernement à la suite de la crise des Balkans, Enver décide de prendre le pouvoir par la force. Il prend violemment d’assaut la Sublime Porte, le siège du gouvernement turc, et installe un triumvirat dont il fait partie à la tête de l’Empire. Il est de fait le seul maître du pays, n’accorde que très peu d’intérêt au Parlement et exécute ses opposants politique. Auréolé de ses victoires en Tripolitaine (guerre Italie-Empire ottoman) et en Bulgarie (guerres balkaniques), juste avant la première guerre mondiale, lié politiquement à une Allemagne qu’il admire (c’est l’époque des grands projets géopolitiques de l’Allemagne de Guillaume II au Proche-Orient), Enver choisit naturellement l’alliance des puissances centrales lorsque le premier conflit mondiale éclate.
A la fin de la guerre, poursuivi pour le génocide arménien, Enver prend la fuite en l’Allemagne puis en Asie Centrale où il essaie de faire renaître son rêve de toujours : le Panturquisme (ou Pantouranisme). Il récupère un Courant politique visant à la réunion de tous les peuples finno-ougriens et turcophones, dont l’inventeur est Ziya Gögalp (1875-1924), un intellectuel turc à l’origine d’une doctrine, le « pantouranisme », qui prône le regroupement au sein d’une entité politique commune de tous les individus de race et langue turques qui vivent « du Bosphore au Baïkal ». En s’appuyant sur les turcophones d’Asie Centrale il tente d’établir un Turkestan indépendant en s’alliant avec l’URSS contre des rebelles locaux, puis en se retournant contre les soviétiques. Il meurt le 4 août 1922 dans une bataille contre l’Armée Rouge dans l’actuel Tadjikistan, après quelques succès militaires. En 1996 sa dépouille est rapportée à Istanbul, où elle repose depuis.
(9) Abdülhamid II (1842-1918) fut sultan de l’Empire ottoman et calife des musulmans de 1876 à sa propre destitution par les Jeunes-Turcs le 27 avril 1909.
(Sources : ‘Le Grand Jeu’/Luc Michel – France2 – FranceTVinfo – EODE-TV – Stratfor – EODE Think-Tank)
Photos :
La nostalgie de l’Empire ottoman mise en scène politiquement et médiatiquement par l’AKP d’Erdogan …
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE
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Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
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