Vers 7h00 (Douala/Malabo/Bruxelles/Paris)
Présentée par Falone Tchounya
Avec Luc MICHEL en Duplex EODE-TV depuis Bruxelles
Le géopoliticien Luc MICHEL vous dira tout sur le choc entre Libreville et Veolia :
* En quoi le bras de fer entre l’Etat gabonais et la multinationale française Veolia, via sa filiale SEEG, est-il exemplaire d’une Afrique qui change, et singulièrement d’un Gabon qui tourne le dos à Paris ?
* La multinationale Veolia c’est quoi exactement ? D’où vient-elle ?
QUE SE PASSE-T-IL AU GABON ?
Au Gabon, les évènements se sont accéléré ce 19 février pour matérialiser la séparation avec le groupe français Veolia et l’Etat gabonais. Après la rupture soudaine du contrat de distribution de l’eau et l’électricité dans le pays par le groupe français, une passation de pouvoir a eu lieu alors que le personnel inquiet a multiplié les initiatives.
La journée a été riche en événements ce 19 février, trois jours après la saisie de la filiale de Veolia à Libreville. Le matin, tout le personnel gabonais de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est retrouvé pour une assemblée générale. « Il y a beaucoup d’inquiétude et d’interrogations sur l’avenir exact de la SEEG », explique René Mbélé, un des responsables syndicaux.
Pendant ce temps, le ministre de l’eau et de l’Energie, Patrick Eyogo Edzang a présidé la passation des charges entre le Français Antoine Boo, directeur général sortant et Marcellin Massila Akendengue, le Gabonais qui gérera la SEEG pendant un an.
Le ministre s’est ensuite entretenu avec les responsables des syndicats de la SEEG. Il a lâché quelques uns des raisons à l’origine de la rupture. « Dans un premier temps, ils ont rompu les négociations et nous sommes en droit de dire que nous avons acté la rupture que vous nous avez imposée, déclare-t-il. On nous a dit : »Si c’est comme ça, si vous n’allez pas dans notre sens, on vous coupe le courant au Gabon. Vous allez voir ce que vous allez faire ». C’était intolérable ». De son côté, le porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze, explique la présence policière le 16 février au siège de l’entreprise. « Premièrement, ils n’étaient pas armés. Deuxièmement, au Gabon, en France ou ailleurs, un auxiliaire de justice qui va apposer un acte se fait accompagner des forces de l’ordre », rappelle-t-il.
Dans un message écrit, Helman le Pas de Sécheval, secrétaire général du Groupe Veolia, reconnaît que les négociations étaient suspendues. Ses relances pour une reprise sont restées lettre morte. « Faut-il des forces armées pour mettre fin à un contrat ? » s’est-il interrogé.
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