Moshe Harel est soupçonné d’avoir organisé plus de 30 prélèvements de reins et transplantations faits illégalement dans une clinique du Kosovo. Un tribunal chypriote a refusé jeudi la libération sous caution d’un ressortissant israélien soupçonné d’avoir été le cerveau d’un réseau international de trafic d’organes, jusqu’à son extradition vers la Russie prévue à partir du 5 février.
La Russie et le Kosovo, que Chypre ne reconnaît pas, ont tous deux émis des mandats d’arrêt internationaux contre lui. Harel est soupçonné d’avoir organisé plus de 30 prélèvements de reins et transplantations faits illégalement dans la clinique Medicus, près de Pristina, fermée en 2008 lorsque le scandale a éclaté, selon le parquet au Kosovo. Il est également inculpé à Tel-Aviv pour son appartenance présumée à un réseau international de trafic d’organes et de greffes illégales au Kosovo, en Azerbaïdjan, au Sri Lanka et en Turquie.
En 2013, un tribunal européen au Kosovo avait condamné cinq médecins kosovars à des peines allant jusqu’à huit ans de prison pour trafic d’organes au Kosovo, une affaire remontant à 2008 et dont les ramifications se sont étendues à travers l’Europe, l’Amérique du Nord et jusqu’au Proche-Orient.
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