LM/ PANAFRICOM/ 2017 11 17/

« Les généraux ont fait un travail fantastique, c’est fini, les jeux sont faits, il (Mugabe) doit démissionner (…) selon les termes fixés par les gars en uniforme. Nous voulons rétablir notre fierté, demain est le moment de le faire (…), nous pouvons finir le travail commencé par l’armée »

– M. Mutsvangwa,

chef des anciens combattants de la guerre d’indépendance du Zimbabwe

Mugabe, en écoutent les mauvais conseil de sa femme, a perdu le soutien de l’Armée, de la Ligue des anciens combattants et d’une partie de laZANU-PF (Fraction Lacoste, mais pas elle seule).

Emmerson Mnangagwa (surnommé « le Crocodile », d’où le nom de sa fraction au ZANU-PF, le Teal Lacoste), vice-président démis il y a 8 jours (et empoisonné) suite aux manœuvres de Grâce Mugabe, apparaît comme le « nouvel homme fort du Zimbabwe ». L’armée fait état d’arrestations dans l’entourage de Mugabe.

« NOUS LANÇONS UN AVERTISSEMENT FERME A MUGABE ET A SA FEMME (GRACE): LA PARTIE EST FINIE »

Le chef des anciens combattants de la guerre d’indépendance du Zimbabwe a exhorté ce vendredi le président Robert Mugabe « à quitter le pouvoir » et appelé la population « à manifester samedi à Harare pour soutenir l’armée » qui a pris le contrôle du pays. « Nous lançons un avertissement ferme à Mugabe et à sa femme (Grace): la partie est finie », a lancé le très influent Christopher Mutsvangwa lors d’une conférence de presse dans la capitale Harare.

« Les généraux ont fait un travail fantastique, c’est fini, les jeux sont faits », a martelé M. Mutsvangwa, « il doit démissionner (…) selon les termes fixés par les gars en uniforme ». « Nous voulons rétablir notre fierté, demain est le moment de le faire (…), nous pouvons finir le travail commencé par l’armée », a-t-il ajouté, en appelant la population à se mobiliser en masse samedi dans les rues de la capitale.

Traditionnels piliers du régime avec l’armée, les anciens combattants se sont récemment opposés à Robert Mugabe, 93 ans, dont 37 au pouvoir, et à son épouse Grace, 52 ans, qui ne cachait plus sa volonté de lui succéder. L’armée a pris le contrôle de Harare dans la nuit de mardi à mercredi quelques jours après l’éviction du vice-président Emmerson Mnangagwa, longtemps considéré comme le principal dauphin de Mugabe. Celui-ci est immédiatement rentré d’Afrique du Sud …

L’ARMEE NEGOCIE UNE SORTRIE EN DOUCEUR DE MUGABE

Robert Mugabe, assigné à résidence par l’armée, a fait vendredi sa première apparition depuis le coup de force militaire. Son parti, la ZANU-PF, a annoncé « qu’il pourrait engager une procédure de destitution s’il refusait de quitter le pouvoir ». S’agit-il de la dernière apparition de Robert Mugabe en tant que chef d’État ? Le parti au pouvoir au, la ZANU-PF, a en tous cas fait savoir à Reuters qu’il se préparait à mettre à l’écart et qu’il engagera une procédure de destitution s’il refuse de démissionner.

La direction de la formation se réunit ce vendredi pour mettre au point une motion qui prévoit l’éviction du chef de l’État au cours du week-end. « On ne reviendra pas en arrière », a indiqué un haut responsable du parti à l’agence de presse. L’armée du Zimbabwe négocie avec le vieux président pour une transmission en douceur du pouvoir à Emmerson Mnangagwa, ex-vice-président limogé le 6 novembre par Mugabe. Mais, pour l’heure, le chef de l’État refuse toujours de démissionner.

Selon l’AFP, citant des sources au sein de son entourage, l’ancien vice-président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, dont l’éviction a provoqué le coup de force de l’armée, est quant à lui rentré jeudi au Zimbabwe. « Oui, il est de retour », a rapporté sous couvert de l’anonymat une source proche de l’ex-numéro deux de l’exécutif. Emmerson Mnangagwa avait fui le Zimbabwe dans la foulée de son éviction le 6 novembre, mais avait promis de défier le président Mugabe et son épouse Grace, sa rivale pour la succession à la fonction suprême.

Son nom revient désormais avec insistance pour diriger la transition politique qui s’annonce, si Robert Mugabe accepte de rendre les clés du pays. Ce scénario constituerait un aboutissement pour ce fidèle serviteur du régime, aux rêves de pouvoir longtemps contrariés.

Dès l’indépendance du Zimbabwe en 1980, Robert Mugabe a mis Emmerson Mnangagwa sur orbite en lui confiant d’importants postes ministériels, à la Défense et aux Finances, notamment. En 2004, il avait été victime une première fois de son ambition. Accusé d’intriguer pour le poste de vice-président, il avait perdu son poste de secrétaire à l’administration de la Zanu-PF au bénéfice de sa rivale Joice Mujuru. Ce n’est finalement qu’en 2014 qu’il avait accédé à la vice-présidence, lorsque Joice Mujuru fut victime de la campagne de dénigrement orchestrée par Grace Mugabe …

COMPRENDRE :

* Voir sur PANAFRICOM-TV/ LUC MICHEL:

COUP D’ETAT AU ZIMBABWE. LE DESSOUS DES CARTES ET LA CRISE DE LA ZANU-PF

(SUR ‘LIGNE ROUGE’)

sur https://vimeo.com/243265444

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