PANAFRICOM-NEWS/ 2017 11 01/
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L’ex-président du Nigeria, Goodluck Jonathan, a réclamé 2,4 millions d’euros à l’ancien porte-parole de son parti pour accepter de comparaître comme témoin lors d’un procès pour corruption à Abuja, a déclaré son avocat mardi. Olisa Metuh, ex-porte-parole du Parti démocratique populaire (PDP), l’une des deux principales formations politiques du pays, est accusé d’avoir reçu frauduleusement 400 millions de nairas (945.000 euros) de Sambo Dasuki, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Goodluck Jonathan.
Les fonds détournés auraient servi à financer la campagne présidentielle de M. Jonathan en 2015 et à acheter des armes et des équipements militaires pour lutter contre le groupe djihadiste Boko Haram opérant dans le nord-est du Nigeria. L’ex-porte-parole du PDP et M. Dasuki – en détention depuis 2015 et jugé séparément – affirment que M. Jonathan étaient au courant de ces versements.
Les avocats d’Olisa Metuh ont appelé l’ancien président et son conseiller à venir témoigner, mais aucun ne s’est présenté devant la Haute cour d’Abuja la semaine dernière et mardi. L’avocat de Goodluck Jonathan a assuré aux journalistes que son client n’était « pas la personne appropriée pour témoigner dans cette procédure ». « Il ne peut pas être traîné ici pour venir témoigner sur des ouï-dire concernant des transactions dont il ne sait rien », a ajouté Mike Ozekhome.
« Si le tribunal estime toujours qu’il doit venir témoigner, alors le tribunal devrait ordonner à Olisa Metuh (…) de verser la somme d’un milliard de naira (2,4 millions d’euros) rien que pour couvrir le coût de son voyage (…) à Abuja, la logistique et le personnel de sécurité qui devra l’accompagner », a-t-il dit.
Goodluck Jonathan a perdu la présidentielle de 2015 contre Muhammadu Buhari, qui a lancé une vaste campagne pour tenter d’éradiquer la corruption généralisée qui mine le fonctionnement de l’administration nigériane. Mais ses détracteurs accusent l’actuel président de mener une chasse aux sorcières visant surtout des membres de l’opposition et du gouvernement de l’époque Jonathan.
RETOUR SUR L’AFFAIRE SAMBO DASUKI – OLISA METUH :
2 MILLIARDS DE DOLLARS DETOURNES ET DISTRIBUES AUX CHEFS DU PARTI DE GOOLUCK JONATHAN
Un tribunal nigérian a donc ordonné à l’ex-président Goodluck Jonathan de se présenter comme témoin à la barre dans une grosse affaire de corruption visant son ancien porte-parole. L’ordonnance du juge de la Haute Cour fédérale d’Abuja était un retournement inattendu dans l’affaire du « Arms Scam », scandale de détournement de fonds de 2 milliards de dollars, qui auraient servi à financer la campagne électorale de M. Jonathan en 2015. Olisa Metuh, ancien conseiller en communication, est actuellement inculpé pour avoir reçu une partie de cette somme -400 millions de nairas (945.000 euros)-, qui, selon une enquête menée par la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC), aurait été détournée par le conseiller en sécurité de l’époque, Sambo Dasuki.
Devant la Cour, l’avocat de M. Metuh avait demandé la présentation de l’ex-président Jonathan comme témoin, assurant que son client n’avait agi que sur les ordres de la présidence. Le procureur Tahir Silvanus avait assuré qu’il se « réjouissait d’entendre (…) l’ancien président à la barre », pour « permettre que justice soit faite ». Le juge Abang Okon avait conclu n’avoir « pas d’autre option que de faire signer une ordonnance, demandant à Goodluck Jonathan de se présenter à la Cour, mercredi 25 octobre 2017 pour apporter des éléments au dossier ».
L’avocat de l’inculpé, Onyechi Ikpeazu, avait déjà obtenu la comparution du général Dasuki comme témoin dans cette affaire. Incarcéré depuis 2015 malgré de nombreuses décisions de justice demandant sa libération sous caution, M. Dasuki est accusé d’avoir détourné 2 milliards de dollars destinés à équiper l’armée nigériane, notamment « pour lutter contre l’insurrection du groupe jihadiste Boko Haram » (sic). Selon l’enquête de la commission anti-corruption, cet argent a ensuite été distribué à des membres éminents du Parti démocratique populaire (PDP), l’ancien parti au pouvoir. Dasuki avait assuré également lors de l’une de ses audiences à la Cour que le président était au courant de cette affaire de détournements.
« Ces dossiers qu’il traîne derrière lui expliquent comment les USA ont, via la NDI (une des « vitrines légales de la CIA »), forcé Goodluck Jonathan à reconnaître sa défaite à la dernière présidentielle nigérianne, malgré les plaintes pour fraude de son propre parti et une élection manipulée de part en part », explique le géopoliticien Luc MICHEL …
(Source : AFP – EODEThink Tank)
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