LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Flash géopolitique – Geopolitical Daily/
2017 11 01/
« J’ai écrit dans une précédente analyse (21 oct. 2017) que la crise catalane avait lancé un processus irréversible. Et peu importe que Barcelone obtienne ou pas son indépendance cette fois. J’ai parlé de « bombe géopolitique à retardement ». Les médias de l’UE (qui sont ceux de l’OTAN) nous disent inlassablement que « le gouvernement catalan est isolé ».
Ce n’est pas vrai en Belgique, où les nationalistes flamands dominent la majorité et le gouvernement fédéral . Mais ce n’est pas vrai non plus ailleurs où des forces indépendantistes puissantes existent : Italie du Nord, Ecosse ou encore la Corse en France … »
– Luc MICHEL.
« Le Parlement catalan vient donc de refuser l’abaissement de sa démocratie et l’humiliation de son peuple »
– Le président de l’Assemblée de Corse, Jean Guy Talamoni.
On se rappellera que les indépendantistes corses ont la majorité à “l’Assemblée de Corse“. Comme les italiens de la ‘Lega Norte’ (au pouvoir dans les régions de Lombardie et Vénétie) (1) ou les flamands de la N-VA (au pouvoir en Flandre et au niveau fédéral belge), ce sont des sécessionnistes qui ont mis provisoirement « de l’eau autonomiste dans leur vin indépendantiste » et ont accepté le statut d’autonomie comme une étape vers l’indépendance étatique. Et qui regardent la Catalogne avec empathie …
LA CORSE RECONNAÎT LA RÉPUBLIQUE CATALANE !
Le président de l’Assemblée de Corse, Jean Guy Talamoni, a salué vendredi la « naissance de la République de Catalogne » et exprimé sa « solidarité à l’égard du gouvernement régional », quelques heures après la déclaration unilatérale d’indépendance de la Catalogne.
« Nous regrettons que cet événement historique n’intervienne pas dans une situation apaisée », a écrit l’élu indépendantiste corse Jean Guy Talamoni dans un communiqué, accusant Madrid d’avoir « refusé depuis des années de prendre en compte la volonté du peuple catalan d’avancer vers sa souveraineté ». Le gouvernement espagnol « a fait preuve d’une irresponsable intransigeance, le conduisant à décider de l’abolition de l’autonomie catalane et la destitution de son gouvernement démocratique », a-t-il estimé. Et d’ajouter : « Le Parlement catalan vient donc de refuser l’abaissement de sa démocratie et l’humiliation de son peuple. »
Face au risque d’une « aggravation des tensions », Jean Guy Talamoni a appelé « les démocrates européens à soutenir un peuple qui ne demandait qu’à exercer librement ses droits naturels et inaliénables ».
En Corse, où les aspirations d’autonomie sont croissantes depuis 40 ans, « la consultation catalane du 1er octobre, à l’origine de la crise ouverte entre Barcelone et Madrid, risque de réveiller les vieux démons », dit l’AFP .Le mouvement clandestin corse du ‘Front de libération nationale corse’ (FLNC), fraction « du 22 octobre », a notamment appelé la population « à faire élire la liste issue de l’union du Mouvement national corse lors des élections territoriales des 3 et 10 décembre ».
LES ETATS DE L’UE AVEC MADRID MAIS LES REGIONS AUTONOMISTES AVEC LA CATALOGNE
Les états de l’UE opposent un « front anti-catalan » à Barcelone A l’exception du maillon faible belge (2). Le président français et son gouvernement, tout comme l’Allemagne, se sont ainsi fermement opposés à une « Catalogne indépendante » et se sont dits solidaires envers Madrid.
Mais cette opposition relève d’un double discours, au regard de la position de Paris dans la question du Kosovo ou le nouveau referendum kurde : la France, tout en apportant un soutien « apparent » à Bagdad, a fait avancer l’idée de la création d’une « confédération Erbil-Bagdad », ce qui revient à reconnaître à demi-mot un « État kurde en Irak ».
En Syrie, la France n’a cessé pendant les deux mandats de Sarkozy et de Hollande de soutenir les efforts censés provoquer le démembrement du pays. Idem en Irak où les figures célèbres comme l’ex-ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner ou encore le pseudo philosophe Bernard Henri Levi n’ont cessé de s’afficher aux côtés de Barzani, au lendemain de la tenue du référendum désormais discrédité sur l’indépendance. La France politique et les partis dominants de l’UE, arroseur arrosé ?
NOTES :
(1) Lire sur LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
VERS UN SEISME GEOPOLITIQUE DANS L’UNION EUROPEENNE (III): L’INFLUENCE DE LA CATALOGNE SUR LES REFERENDA DE LOMBARDIE ET VENETIE EN Italie
sur https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/posts/1140737299394020
(2) Quand la N-VA, qui réclame statutairement une « République flamande », mais est partactique le parti fort de la majorité fédérale et du gouvernement belge, soutient les indépendantistes de Catalogne …
La N-VA soutient par tous les moyens le peuple catalan ! Des parlementaires de la N-VA veulent tout mettre en œuvre pour manifester leur soutien au peuple catalan et arriver à solution pacifique à la suite des violences lors du référendum sur l’indépendance catalane. Dans les parlements flamand (région autonome de la Belgique), fédéral belge et européen …
Lire : LE MAILLON FAIBLE DU ‘FRONT ANTI-CATALAN DE L’UE’ (I) : LA N-VA, PRINCIPAL PARTI FLAMAND DU GOUVERNEMENT FEDRAL BELGE ET DE SA MAJORITE, SOUTIENT LES INDEPENDANTISTES DE CATALOGNE
(Source : AFP – EODE Think Tank)
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