Simon Mann :
« Je n’ai pas de preuve écrite », a-t-il averti avant de livrer son récit. A la barre, le sexagénaire en costume sombre a affirmé avoir en 2011 « averti » le président Obiang que le financier américain « George Soros et William Bourdon », ainsi que deux autres protagonistes du coup d’État raté de 2004, l’opposant en exil Severo Moto et l’homme d’affaires Ely Khalil, « avaient l’intention de renverser le gouvernement ».
« J’ai expliqué au président que ça pouvait être par n’importe quel moyen »…

Dalloz Actualité :
« Quoiqu’il en soit, la bombe du mercenaire, et de la défense, a eu l’effet escompté. Mettre en cause l’intégrité de Me Bourdon, faire oublier les auditions des précédents témoins sur les dérives autocratiques du régime de Malabo, les pratiques corruptives de Monsieur fils et celles plus cruelles, de Monsieur père. »

# Procès du Vice-Président : Les accusations du mercenaire Simon Mann contre William Bourdon et Georges Soros se sont donc précisées !
« Coup de théâtre et coup de colère au procès du Vice Président de Guinée Equatoriale à Paris » commente RFI. Alors que l’ex mercenaire Simon Mann est venu témoigner pour raconter le coup d’Etat manqué en 2004 contre le régime du Président Obiang Nguema Mbasogo, il a donné les identités des commanditaires et la défense de Teodoro Nguema Obiang Mangue a alors produit un courriel laissant entendre que « les parties civiles étaient proches des commanditaires de putsch ».

« LE TEMOIGNAGE DE SIMON MANN SENTAIT LE SOUFRE » (RFI)

« Le témoignage de Simon Mann sentait le soufre ; il a tenu toutes ses promesses » dit RFI. L’ex-militaire britannique qui, bien volontiers, affirme être un mercenaire, évoque à la barre le coup d’Etat raté qu’il a fomenté en 2004 en Guinée équatoriale pour renverser le président Obiang Nguema Mbasogo. Après avoir passé deux ans derrière les barreaux, Simon Mann a finalement choisi de témoigner à décharge du vice-président équato-guinéen avec pour mission d’identifier les commanditaires du coup d’Etat. Et il cite un nom : Elie Kalil, un homme d’affaires libanais.

QUI EST SIMON MANN ?

Cet ancien officier du Special Air Service (SAS) de l’armée de sa très gracieuse majesté s’est reconverti dans le mercenariat. Il sévit en Angola, Sierra Leone… En 2004, à la tête d’un groupe de mercenaires, il est arrêté à l’aéroport d’Harare, au Zimbabwe. La petite troupe devait se rendre à Malabo pour destituer le président Obiang. Condamné à 8 ans, il est extradé en 2008 en Guinée équatoriale. Où cette fois, il écope d’une peine de 34 ans. « Après 18 mois, j’ai été gracié par le président Obiang », affirme à la barre l’ancien mercenaire par le truchement d’une interprète hésitante. Derrière cette grâce providentielle, un deal : « aider la Guinée équatoriale à poursuivre mes donneurs d’ordre », explique-t-il à la barre. À savoir un homme d’affaire britannique, Ely Calil, un opposant au régime de Malabo, Severo Moto, et Mark Thatcher, le fils de la Dame de fer. Simon Mann, passé par Eton et l’académie militaire de Sandhurst, prend soin de préciser qu’il n’a pas de preuves écrites de ce qu’il avance. En 2011, comme en 2004, dit-il, « il y avait des tentatives de déstabilisation du régime actuel ». À la manœuvre, dit-il, deux de ses commanditaires de 2004. « J’ai averti le président que Georges Soros, le financier, l’avocat William Bourdon ainsi que Severo Moto et Ely Calil, projetaient de renverser le gouvernement ».

LES MASQUES TOMBENT :
ME BOURDON MIS EN CAUSE !

C’est le moment que choisit Emmanuel Marsigny, avocat du Vice-Président Teodoro Nguema Obiang Mangue, pour abattre son atout. Il produit un email d’Eli Calil daté de 2007 et adressé à William Bourdon, l’avocat des parties civiles, aussi et surtout à l’origine du dossier avec son ONG Sherpa. Cet email est censé révélé des détails sur les avoirs du vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue. Sur le banc des parties civiles, William Bourdon s’étrangle, dénonce un « faux grossier », un « procédé immonde », une « attaque ad hominem ».

L’avocat de Teodoro Nguema Obiang estime en revanche que le dossier est politique et que d’aucuns cherchent à instrumentaliser la justice. Maître Emmanuel Marsigny : « Nous avons voulu verser au débat un document qui interpelle. Nous disons depuis le début que c’est un dossier sans preuves, que c’est un dossier politique, que derrière les grands principes il y a des intérêts particuliers qui cherchent à instrumentaliser la justice française. »

* Voir aussi sur # EODE-TV/
LUC MICHEL:
AFFAIRE DITE ‘DES BIENS MAL ACQUIS’. COMPLOT CONTRE LA GUINEE EQUATORIALE AU ‘PROCÈS’ DE PARIS
sur https://vimeo.com/198856065

LM / ECUATORIAL GUINEA TV /
WEBTV LA VOIX DE LA GUINEE EQUATORIALE/
2017 06 26
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