LA REPUBLIQUE D’EUROPE/ 2017 05 15/
« Didier Reynders, l’homme assiégé » titre LE VIF (édition belge de L’EXPRESS), en pointe dans la campagne contre l’arrogant ministre belgicain des affaires étrrangères :
« Kazakhgate, Arabie saoudite, cumuls dans son cabinet, tensions au sein de la suédoise : le vice-Premier MR est pris pour cible et vit des moments très difficiles. Mais cet animal blessé pourrait mordre en retour. Enquête. C’est l’histoire, digne d’un roman, d’un ténor, au sommet de la politique belge depuis plus de vingt ans, qui entame son déclin – du moins, certains l’espèrent-ils. Didier Reynders, un des rares » seigneurs » du milieu, selon le terme d’un proche, vacille dans l’adversité – mais contre-attaque aussitôt et risque de mordre plus fort encore en 2018 et 2019. Car la vengeance est un plat qui se mange froid. Toujours. Et encore plus chez lui (…)Le voilà qui traverse une nouvelle zone de turbulences, alors qu’il préparait en douce sa revanche. On cherche à l’atteindre à travers le Kazakhgate, l’Arabie saoudite, les conflits d’intérêts au sein de son cabinet ou sa loyauté de vice-Premier. Cela fait beaucoup… » Des morsures de l’homme qualifié de « le plus méchant de la politique belge par la presse locale » qui amplifieront encore le scandale !
L’ENQUETE FRANCAISE – SEPAREE DES PROCEDURES BELGES SOUS CONTRÔLE DU MR – INCONTROLLABLE ET INCONTROLLEE :
RESEAUX DU MR ET RESEAUX SARKOZYSTES DANS LA TOURMENTE DU KAZAKHGATE !
LE VIF accuse …
Extrait : « Les derniers ennuis en date de Didier Reynders commencent en novembre 2016, avec l’accord sur la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le Kazakhgate. Jusque-là, l’affaire, qui concerne une présomption d’influence extérieure sur l’adoption à la hussarde de la loi belge sur la transaction pénale, le 17 juin 2011, avait vivoté au rythme des révélations de la presse, dont Le Vif/L’Express. Mais fin de l’année dernière, les progrès de l’enquête judiciaire française, les révélations à répétition de la presse et le travail de sape de l’opposition belge commencent à porter leurs fruits. Le dossier est, il est vrai, loin d’être banal : l’Elysée serait intervenu via des intermédiaires pour faire modifier la loi belge et permettre à un trio kazakh autour du milliardaire Patokh Chodiev, avec lequel il devait faire commerce, d’échapper à des poursuites judiciaires pour corruption. » Un scandale d’Etat « , répète à l’envi le député Georges Gilkinet (Ecolo).
L’étau se resserre depuis le début autour d’Armand De Decker, ancien président du Sénat, bourgmestre MR d’Uccle et proche du Palais royal. Plus que jamais, il apparaît des dernières révélations que celui-ci a joué un rôle central, entre Paris et Bruxelles : recruté par l’avocate française Catherine Degoul pour » défendre » Patokh Chodiev, avec des honoraires supérieurs à 700 000 euros, il a exercé un lobbying important pour obtenir » l’adhésion » de trois ministres à l’adoption de la transaction pénale. Quel aura été le rôle précis dans cette histoire du ministre Didier Reynders, proche d’Armand De Decker ? C’est désormais ce qui préoccupe les membres de la commission d’enquête parlementaire. Selon des pièces de l’enquête révélées par Le Vif/L’Express et De Standaard (voir Le Vif/L’Express du 28 avril), le vice-Premier libéral et son bras droit Jean-Claude Fontinoy auraient bien eu des contacts avec deux protagonistes clés du Kazakhgate, l’avocate Catherine Degoul et Etienne des Rosaies, homme de l’ombre du président français d’alors, Nicolas Sarkozy.
Les évolutions du dossier suscitent des frissons quasiment existentiels au sein du MR, qui a définitivement lâché Armand De Decker. Si Didier Reynders devait être impliqué dans ce scandale, le séisme serait d’une tout autre nature. Selon nos informations, le Premier ministre Charles Michel, lui-même, ne serait pas complètement rassuré. » L’inquiétude grandit parce qu’on ne maîtrise pas l’évolution de l’enquête française, explique un ténor du parti. Et en Belgique, il y a quand même une commission d’enquête parlementaire, ce n’est pas rien. Jusqu’ici, nous étions confiants, on se disait qu’il était impossible que Didier soit touché. Mais on se demande aujourd’hui jusqu’où Armand a pu aller. On le savait superficiel, homme de salon, légèrement mythomane sur les bords, mais on le découvre intrigant. Et quand on voit comment il se présente aux autres, en France, on est en droit de s’inquiéter… » Le courrier de Mme Degoul dévoilé par Le Vif/L’Express présente en effet Armand De Decker comme » Monsieur le ministre d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et ministre d’Etat en charge des Relations spéciales avec le Palais royal » (sic). A-t-il impliqué d’autres à leur insu ? Au MR, on s’interroge : » Cela préoccupe Didier, prolonge ce député. La pression monte, c’est normal : il ne sait pas ce qu’Armand a pu faire en s’appuyant sur son statut. Et nous, on se demande dans quelle mesure Didier était au courant… « . »
MR ET NVA (SOIT L’ACTUELLE MAJORITE FEDERALE BELGE) SE DECHIRENT : « VENDREDI 5 MAI, UN NOUVEAU TOURNANT DANS CETTE AFFAIRE A ACCENTUÉ L’INQUIÉTUDE AU SEIN DU MR »
« Chris Delaere, ancien conseiller du Premier ministre Yves Leterme (CD&V) a confirmé que le cabinet du vice-Premier Didier Reynders, alors aux Finances, avait mis le projet de transaction pénale sur la table du kern, le 31 janvier 2011, en parallèle avec le texte sur la levée du secret bancaire. Un agenda qui épouse de façon troublante l’évolution de l’affaire Chodiev devant la justice. Par ailleurs, d’autres documents pointent du doigt le soutien apporté, dès la fin 2010, par le cartel CD&V/N-VA à cette transaction pénale sous la pression du lobby diamantaire anversois. Résultat politique ? MR et CD&V se renvoient aujourd’hui les accusations. Une bataille à couteaux tirés sur fond d’inimitiés de plus en plus fortes entre les sociaux-chrétiens flamands et Didier Reynders, qui leur voue une haine tenace depuis les attaques subies aux Finances et, à l’automne 2014, leur pied de nez au moment de la désignation du poste de commissaire européen. Contacté par nos soins, Didier Reynders a confirmé qu’il réserverait ses premières déclarations publiques sur le Kazakhgate pour la commission d’enquête. La date de son audition n’a pas encore été fixée. »
* Luc MICHEL vous dit tout du KAZAKHGATE …
KAZAKHGATE : VERS UN SCANDALE D’ETAT IMPLIQUANT LE PARTI LIBERAL BELGE MR ET SES RESEAUX AFRICAINS !
* Lire la longue enquête du VIF :
(attention Média de l’OTAN ! Lire avec esprit critique …)
Photo : Armand De Decker, interlocuteur supposé entre la France et la Belgique dans le Kazakhgate, et Reynders.
LM / LA REPUBLIQUE D’EUROPE /
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