Luc MICHEL/ 2017 05 13/
Le respect de la vie et de la biodiversité passe par l’abolition de ces spectacles issus de la préhistoire ! Et ce n’est pas un hasard si les idéologies xénophobes sont aussi celles qui soutiennent ces pratiques honteuses : Trump légalisant la chasse aux loups et aux ours, y compris en période de reproduction, ou encore le lobby pro-corrida dans le midi français et ses soutiens au FN …
« LA TORTURE N’EST PAS CULTURE »
Des milliers de personnes ont manifesté ce samedi dans le centre de Madrid pour réclamer à grands cris « l’abolition de la tauromachie » en Espagne, le pays qui l’a inventée, a constaté l’AFP. Depuis des siècles, l’Espagne magnifie « l’art d’affronter le taureau » (sic) et depuis le 11 mai, les arènes de la capitale accueillent les célèbres fêtes taurines de San Isidro. Mais pour les organisateurs de la manifestation anti-tauromachie, ces fêtes, avec une trentaine de corridas, « signifient la torture et la mort d’au moins 204 animaux ». « Nous luttons pour en finir avec les corridas et n’importe quelle fête organisée en Espagne où l’on maltraite les animaux pour que les gens s’amusent », a dit à l’AFP une manifestante, Sandra Barrena, avocate de 48 ans, venue spécialement du Pays basque. Pour elle, « on mesure le degré d’éthique, de morale et de civilisation d’un pays au respect qu’il a envers les animaux et à sa façon de les traiter et l’Espagne doit s’améliorer à ce niveau ». « La torture n’est pas culture », ont clamé les manifestants, à l’appel du collectif « La tauromachie est violence », composé d’associations de défense des animaux. Ils réclamaient notamment l’élimination de toute subvention aux spectacles taurins.
HONTE A L’UNESCO !
LES CORRIDAS, INSCRITES DEPUIS 2015 AU « PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL » DU PAYS …
En 2010, le parlement de Catalogne avaient voté l’interdiction de la corrida dans cette région du nord-est. Mais la Cour constitutionnelle a annulé l’an dernier cette mesure en jugeant que l’Etat se doit de préserver les corridas, inscrites depuis 2015 au « patrimoine culturel immatériel » du pays.
En Espagne, « on dit qu’on ne peut pas maltraiter les animaux sauf dans les spectacles autorisés », a déploré l’un des organisateurs du défilé, Jose Enrique Zaldivar, président d’une association des vétérinaires abolitionnistes de la tauromachie. « Nous avons besoin que la notion de tauromachie comme bien d’intérêt culturel disparaisse », a expliqué ce vétérinaire, ensuite « nous pourrons chercher la voie permettant d’abolir tous les spectacles taurins ».
En septembre, plusieurs milliers de manifestants avaient déjà réclamé à Madrid cette abolition. Mais la tradition reste vive en Espagne: 1.736 fêtes taurines y ont été organisées en 2015 dont 394 corridas, selon le ministère de la Culture. Les défenseurs des animaux avaient cependant remporté une victoire l’an dernier quand la région de Castille-et-Léon (nord) avait annoncé « l’interdiction de la mise à mort de taureaux en public lors de fêtes taurines populaires et traditionnelles ». La dernière édition de la fête du Toro de la Vega à Tordesillas, en septembre, s’est achevée sans mise à mort du taureau en public, alors qu’il y était traditionnellement tué à coups de lance, depuis cinq siècles.
LM
* Ma position pour l’Ecologie radicale (Deep Ecology) :
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