PANFRICOM/ 2016 09 24/
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Comme l’élite politique burundaise, le Président Nkurunziza privilégie Twitter pour délivrer ses messages (il n’a accordé aucune interview depuis le coup d’état avorté contre lu de mai 2015, à l’exception de l’entretien accordé à luc Michel).
* Voici la reproduction intégrale des twitts de S.E. le Président Pierre NKURUNZIZA
@pnkurunziza, ce samedi 24 septembre 2016 :
« LES BURUNDAIS SONT UNIS ET ILS VEILLENT ! »
Imana ni nziza. Irakunda Uburundi, Irakunda Abarundi, Irakunda Abagumyabanga. Twame twibuka kuyishimira, vy’umwihariko. Intsinzi ya @CnddFdd yo muri 2015, ni ikimenyetso c’ubwizigirwa budasanzwe Imana yatugiriye, ngo turongore u #Burundi mubihe bigoye nk’ibi.
Turanezerewe kandi yuko @CnddFdd yaraye ihejeje igikorwa kidasanzwe co kwishingira indongozi nshasha mu #Burundi bwose. L’étape franchie depuis plus d’un an est solide. Le #Burundi est dans la paix, les Burundais sont unis, quoique disent certaines langues.
C’est ma foi, c’est ce que j’ai vécu: au final, ce n’est pas le nombre de mensonges ou rumeurs qui compte, ni la force de ceux qui les disent. Au final, la vérité triomphe. Même seul, face au monde. La sagesse du #Burundi rappelle que « Ukuri guca muziko ntigusha ».
Que les élections de 2015 se soient passées dans des circonstances exceptionnelles fut « une chance » pour le #Burundi: nous avons tant appris. Les élections de 2015 au #Burundi ont ouvert les yeux à des millions, aux Burundais, au @CnddFdd, aux pays frères d’#Afrique, au monde. Il y avait plusieurs provocations, plusieurs pièges mortels pour la Nation du #Burundi, autour des élections de 2015. Tous ont été défaits.
Si le renversement des institutions du 13 mai 2015 avait réussi, personne aujourd’hui ne peut dire ce que serait devenu le #Burundi. L’objectif du putsch de mai 2015: retirer au #Burundi son droit à élire librement ses leaders, en mettant en place une transition arrangée. Ceux qui étaient derrière le coup ont vu le contraire: non seulement le putsch a échoué, mais le processus électoral s’est accéléré.
S’il n’y avait pas eu d’élections en 2015, le #Burundi ne serait pas en paix à cette heure. « Uwambaye ikirezi ntamenya ko cera », dit-on. Au #Burundi comme ailleurs, il est fondamental de savoir d’où l’on vient, pour constater où on est, et se fixer un cap pour avancer.
CETTE VICTOIRE (AUX ELECTIONS DE 1961) A IRRITE LE COLON.
AVEC LA COMPLICITE DE CERTAINS BURUNDAIS, LE PRINCE LOUIS RWAGASORE FUT TUE
Les élections de 2015 n’étaient pas les premières au #Burundi. Il y avait eu celles de 1961, qui nous avaient conduit à l’Indépendance. Cette victoire a irrité le colon. Avec la complicité de certains Burundais, le Prince Louis Rwagasore fut tué, avec sa femme et ses enfants: le premier avait 18 mois, le second 4 mois… L’objectif, c’était d’effacer sa trace au #Burundi
Pourquoi une telle haine? Quelle menace présentaient le Prince Rwagasore et l’Uprona à ce moment pour qu’on décime toute sa famille? Et bien, Rwagasore avait commis une faute inexcusable pour le colon et ses relais burundais: il avait uni le #Burundi vers un idéal.
En 1965, de nouvelles élections. Le projet de décapitation de l’Uprona progressait, avec de nouvelles tueries. Pour régner, il fallait diviser. Ceux qui étaient tués provenaient de toutes les ethnies, avec tous un seul tort: vouloir s’unir. « Uja mw’ishamba utazi ugaca inkoni utazi »
Après la décapitation du leadership unificateur de l’Uprona, le #Burundi héritait des divisions ethniques, régionales, claniques, etc. Ces divisions ont engendré au #Burundi des horreurs cycliques, sous toutes les formes de la barbarie humaine. Jusqu’en 1993.
Là encore, le Président Ndadaye démocratiquement élu a été; ses collaborateurs, de la base au sommet, de simples citoyens, ont tous été tués. Ceux qui voulaient ces horreurs étaient contre la démocratie au #Burundi. Le leadership du Frodebu vainqueur en 1993 sera lui aussi décapité.
Après le putsch de 1993, ce sera la guerre, des négociations, les Accords d’Arusha suivis de l’intensification des combats, jusqu’en 2003. C’est en 2003, avec l’Accord Global de Cessez-le Feu, que le #Burundi connaît l’accalmie et que le pays se fixe de nouveaux horizons.
L’Accord Global de Cessez-le Feu donne au #Burundi des forces de sécurité, FDN, PNB, SNR, représentatives de la diversité sociale du pays. C’est sur base de cette confiance nationale dont jouissaient les nouvelles forces de sécurité que les élections de 2005 ont été un succès.
Hélas!, les auteurs du putsch de 1993 ont de nouveau essayé de renverser les institutions du #Burundi en 2005, après les élections. En vain.
En 2010, les élections arrivaient alors que le #Burundi était sous pression de plusieurs pièges pour freiner le processus électoral. En vain. Cette pression ne s’est jamais relâchée, entre 2010 et 2015. Mais grâce à la vaillance de la FDN, de la PNB et du SNR, le #Burundi a tenu.
LA BASE DE NOTRE VICTOIRE, C’EST L’UNITE
Dès 2012, alors que le #Burundi célébrait ses 50 ans d’Indépendance, certaines voix ont dit que le pays ne connaîtrait pas de vote en 2015. Le #Burundi a tenu face aux fausses prophéties et cette pression parce que les Burundais sont unis. La base de notre victoire, c’est l’Unité.
Aucun Burundais ne ressemble à un autre. Nous sommes tous différents. Et ce sont toutes ces différences qui font la richesse du Burundi. Aucun Burundais ne se suffit. Le militaire a besoin du policier, le policier a besoin du journaliste, nous avons besoin d’ingénieurs, etc.
Si, 54 ans après l’Indépendance, le #Burundi n’est pas aussi développé que le paraissent d’autres pays, c’est qu’il nous a manqué l’Unité. La preuve: sur 8 dernières années [de 2008 à 2016] que le @CNDD-FDD rassemble les Burundais, nous avons construit 5000 écoles. [Alors que pendant 40ans] de 1962 à 2007, il y’avait seulement 1900 écoles.
Et si des Burundais ont fui en 2015, ce n’est pas parce qu’il y avait un parti ou le pouvoir qui les pourchassait, mais à cause des rumeurs. Encore une fois, nous nous adressons à tous nos compatriotes en exil: Kaze! Le #Burundi est votre pays, le nôtre à tous.
DES ACTIVISTES EN MAL DE VISIBILITE ONT TROUVE UN SLOGAN:
« GENOCIDE AU #BURUNDI »
Aucun étranger n’aimera notre pays plus que nous-mêmes. Des activistes en mal de visibilité ont trouvé un slogan: « Génocide au #Burundi ». Nous leur avons expliqué de façon rationnelle, légalement, socialement, humainement, qu’il n’y aura jamais plus de génocide au #Burundi. Pourtant, ils reviennent avec la même pancarte: « Génocide au #Burundi ». Surtout quand c’est le moment de grandes rencontres internationales.
Chers compatriotes, donnez aux porteurs du message « Génocide au #Burundi » un seul message: « Hagarike, twarabahinyuye. Nimwisubirire inyuma ». Dites-leur de cesser ces montages de petits calculs politiciens. Qu’ils cessent leurs rumeurs. Les Burundais sont unis, et ils veillent.
@pnkurunziza
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