PANAFRICOM/ 2016 08 18/
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# I – QUE DIT LA RADIO ALLEMANDE ‘DEUTSCHE WELLE’ ?
L’article est diffusé dans la chronique L’ARBRE À PALABRE, débat à destination de l’Afrique, où « Pendant 25 minutes, acteurs politiques, représentants de la société civile, experts nationaux et internationaux, confrontent leurs vues sur les conflits et leur gestion, la mondialisation ou encore les effets du réchauffement de la planète ».
POURQUOI LA ‘DEUTSCHE WELLE’ ?
… L’ALLEMAGNE EST DE RETOUR EN AFRIQUE !
La Deutsche Welle s’intéresse à l’Afrique dans le cadre du « retour de l’Allemagne en Afrique » idéologisé par le Ministre Steinmeier.
Que veut l’Allemagne en Afrique ?
Les plans actuels de Berlin pour l’Afrique ont été clairement et publiquement exposés par le ministre des affaires étrangères allemand Steinmeier, artisan du retour de Berlin en Afrique, en 2014. A la mi-mai, Steinmeier a adopté les « Orientations de la politique africaine du gouvernement », un document-manifeste qui prône l’exploitation des vastes richesses africaines par un impérialisme allemand renaissant. En présentant ses « Orientations », le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a déclaré que l’Allemagne doit jeter son regard sur l’Afrique en « adaptant sa boîte à outils politique à la diversité de l’Afrique. » Berlin entend « agir préventivement et rapidement, d’une manière décisive et substantielle et fondée sur des valeurs et les droits de l’homme ». Berlin veut se servir de « toute la panoplie des dispositifs dans les domaines de la politique, de la sécurité, du développement, de la politique régionale, de l’économie, des sciences et de la culture » Y compris évidemment les interventions militaires de la Bundeswehr. Et les interventions des médias de Berlin, comme la Deutsche Welle ou Arte !
Ce qui est particulièrement inquiétant c’est la source où Berlin puise son inspiration pour ses nouveaux projets en Afrique. Dans son émission LE GRAND JEU. AU CŒUR DE LA GEOPOLITIQUE MONDIALE: LA GRANDE-ALLEMAGNE DE RETOUR/
PARTIE 2. UNE MENACE SUR L’AFRIQUE, Luc MICHEL évoquait aussi le IIIe Reich nazi, qui développa de grand projets allemands pour l’Afrique, et il expliquait que « ces plans nazis de 1934-44 inspirent aujourd’hui, dans une version adaptée au temps, les projets de la nouvelle politique africaine de Berlin ». Telle est la politique des patrons de la Deutsche Welle, qui ose diffamer Luc MICHEL …
* Revoir sur EODE-TV :
LE GRAND JEU. AU CŒUR DE LA GEOPOLITIQUE MONDIALE:
LA GRANDE-ALLEMAGNE DE RETOUR/PARTIE 2.
UNE MENACE SUR L’AFRIQUE
Sur https://vimeo.com/120234429
QUE DIT LA ‘DEUTSCHE WELLE’ DE LUC MICHEL ?
Extraits :
« le Belge Luc Michel est un habitué de certains palais présidentiels en Afrique. Que se cache-t-il derrière ces fréquentations? (…) Mardi 17 mai 2016, le président de République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange a reçu en sa résidence de Kinshasa le militant belge de l’extrême droite Luc Michel, président de Panafricom (PANAFRIcan action and support COMmittees). Avant l’étape de Kinshasa, Luc Michel était d’abord au Burundi où son tête à tête avec le président Pierre Nkurunziza a fait le tour des réseaux sociaux. Au cours des derniers mois, d’autres présidents africains ont reçu Luc Michel qui se présente comme un défenseur du panafricanisme. Il était chez l’Equato-Guinéen Obiang Nguema Mbassogo (nov. 2015) et chez Idriss Déby Itno du Tchad (Mars 2016). On constate donc que ces visites concernent des pays actuellement en crise ou dont les dirigeants sont la cible de sanctions ou de critiques de la communauté internationale pour leur gouvernance. Que cachent ces visites? Quel rôle joue le refus de l’interventionnisme dans ce genre de fréquentation ? Et à quoi cela peut-il aboutir ? »
Le reste est un ramassis de fausses informations, suivie d’un « débat » (sic) ubuesque, où trois « experts » (resic) parlent avec une prétention sans limite d’un sujet dont ils ignorent vraisemblablement tout. Voici donc le Droit de réponse que Luc MICHEL a du adresser selon la Loi allemande au Directeur Général de la Deutsche Welle pour remettre les pendules allemandes à la bonne heure …
# II – DROIT DE REPONSE DE LUC MICHEL, PRESIDENT DU PCN ET DE PANAFRICOM, ADRESSE A LA ‘DEUTSCHE WELLE’ (ALLEMAGNE)
Mis en cause de manière inacceptable et insultante dans un article de votre chronique L’« ARBRE À PALABRE » et intitulé « Que cherchent des militants d’extrême-droite européens en Afrique ? » publié par le site web de la DEUTSCHE WELLE et diffusé sur les ondes de votre radio, en date du 27 mai 2016, Luc MICHEL, président du PCN et de PANAFRICOM, tient à apporter les précisions et rectifications suivantes :
Votre article m’assimile à Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National français et me qualifie de « militant d’extrême-droite européen ». Les seuls rapports que j’ai jamais eu avec le Front National, en France et en Belgique, sont ceux d’ennemis politiques radicaux.
1/ Je ne suis pas un « militant néonazi » et n’ai jamais appartenu, ni comme dirigeant, ni comme cadre ou membre, à l’organisation française mentionnée abusivement par Wikipedia. Ma soi-disant « biographie » sur Wikipedia (et ses clones d’extrême-droite), qui a été rédigée pour me nuire et me déconsidérer par mes adversaires politiques, liés aux polices politiques de l’OTAN, comporte des éléments inexacts et, mensonge par omission, dissimule une grande partie de mon parcours politique réel. Je vous met au défi de produire un seul de mes nombreux écrits (j’ai publié plus de 16.000 éditoriaux depuis 1983) depuis 32 ans qui soit en faveur du Nazisme !
Les faits dissimulés par Wikipedia sont les suivants :
* Le PCN n’est pas un « parti d’extrême-droite » et encore moins « néonazi ». Accusation insultante proférée par nos adversaires politiques, en particulier au sein de l’appareil d’état belge. Les observateurs sérieux le constatent tous.
Par exemple, le COURRIER HEBDOMADAIRE DU CRISP (n° 1598-1599 . 1998), revue scientifique belge de sciences politiques – la référence en Belgique nous a-t-on dit à l’ULB – écrivait sur le PCN en 1999 ce qui suit : « Le programme et les actions du PCN sont en opposition avec les thèses racistes des formations d’extrême droite classiques. Ce parti se revendique du « Communautarisme européen » et est constitué, selon un document interne, de 7 tendances politiques (nationale-boIchévique, léniniste européenne, syndicaliste révolutionnaire, nationale-révolutionnaire, vert radicale, socialiste radicale et démocrate européenne) ».
François Heinderyckx professeur à L’INSTITUT DES SCIENCES POLITIQUES de L’UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES, classait le PCN à l’occasion des élections européennes de 1999 et sur base de son programme parmi la « gauche révolutionnaire » (Dossier spécial Elections 1999, analyse des campagnes, consulté sur le site internet d’INFONIE, Belgique).
A noter aussi que L’ANTISEMITISM WORLD REPORT 1993, publié à Jérusalem par l’Institute of Jewish Studies, dans son édition anglaise, si il reproche au PCN son antisionisme, précise que « The PCN is not a far-right organisation ».
2 / Mes rapports avec le Front National sont fort simples : j’ai empêché le développement de ce parti en Belgique, qui a disparu au début de ce XXIe siècle. Et j’ai combattu et je continue à combattre radicalement le Front National en France.
* Je dirige depuis plus de 20 ans le COLLECTIF ANTINAZI « EUROPÄISCHER WIDERSTAND » (en référence à la Résistance allemande antinazie), qui combat précisément le néonazisme et le racisme.
J’ai été l’adversaire principal du Front National en Belgique, à qui j’ai brisé les reins en 1994-96 par mes actions politiques et judiciaires victorieuses devant les tribunaux belges. Je combat aussi le FN des Le Pen. En 1998, à l’élection partielle de Toulon (France) en avril 1998, nous présentions une liste intitulée : « PCN. LES JEUNES CONTRE LE PEN ET POUR L’INTERDICTION DU FN ».
* Notre Collectif a aussi combattu dans les pays baltes et en Moldavie pour le respect des droits des minorités ethniques, russophones notamment. Et contre la réhabilitation du nazisme par les états révisionnistes baltes et ukrainien.
Je n’ai aucune leçon d’antifascisme à recevoir de qui que ce soit !
3/ A la suite de votre introduction, reprenant ces informations totalement inexactes, s’ouvre alors un débat ubuesque où trois « experts », Joseph Vincent Ntuda Ebode (Université Yaounde II au Cameroun), Michel Galy politologue (Ileri – Institut des relations internationales) et Rémy Kasindi (Centre de recherches et d’études stratégiques en Afrique centrale), débattent pendant plus de vingt minutes sur ces faits inexacts, visiblement sans me connaître, sans se rendre compte une seule fois que dans votre introduction vous avez pourtant communiqué la donnée essentielle : c’est que je suis en Afrique non pas en tant que « militant d’extrême-droite » mais comme le président d’une organisation panafricaniste africaine (dont le Secrétariat-général est installé au Cameroun et dont le Secrétaire-général est le Camerounais Gilbert NKAMTO),l’Organisation Transnationale PANAFRICOM (PANAFRIcan action and support COMmittees), qui défend le « Néopanafricanisme », des comités étant présent en Afrique, en Europe et au Canada.
* Et c’est en tant que président de PANAFRICOM que j’ai été reçu par les présidents équato-guinéen Obiang Nguema Mbassogo (novembre 2015), tchadien Idriss Déby Itno (mars 2016), burundais Pierre Nkurunziza (mai 2016) et Joseph Kabila Kabange (mai 2016).
* J’ai pris la parole au nom de PANAFRICOM dans des réunions internationales consacrées au « nouveau Panafricanisme » : Colloque d’Abidjan (à l’Assemblée nationale, avril 2016), Conférence de Bujumbura (mai 2016), Café Politique du PPRD (Kinsasha, mai 2015), Conférence de Québec (juillet 2016).
* Parallèlement à mon action en Europe depuis plus de 30 ans, menée autour du « Néoeurasisme » (réinventé par ma Revue CONSCIENCE EUROPEENNE en 1984), j’ai un parcours panafricain de plus de 25 ans, commencé en Jamahiriya libyenne avec le MCR (Mouvement des Comités Révolutionnaires libyens), et qui m’a conduit à PANAFRICOM.
Mais aussi à la TV panafricaine AFRIQUE MEDIA, où je suis éditorialiste et producteur d’émissions de géopolitique (Grand Reporter, Grand Jeu). Ce que ne pouvais ignorer votre « expert » camerounais !
4/ Vous me prêtez par ailleurs des positions racistes et xénophobes. Vous écrivez à mon propos : « leur discours à une allure xénophobe » et vous illustrez votre article d’une manifestation du mouvement PEDIGA, xénophobe et raciste en Allemagne (Notre PCN, lui, soutient un autre mouvement, PEDAGA contre « l’américanisation de l’Europe »). Vous ajoutez : « que les discours nationalistes ciblent souvent les étrangers parmi lesquels les Africains ». Précisément, c’est tout ce qui m’oppose au Front National et à ses clones. Je suis en effet, ainsi que mon parti en Europe, le PCN, partisan d’une politique anti-raciste et anti-xénophobe depuis plus de 25 ans maintenant.
* Nous défendons notamment le droit de vote pour les immigrés à tous les niveaux d’élections ainsi que leur droit d’éligibilité sous le slogan « J’y suis, j’y vote ! » Le PCN a présenté en Belgique notamment la première femme arabe tête de liste aux élections régionales et législatives à Bruxelles, ainsi qu’un nombre important de candidats d’origine arabe ou africaine.
Comment croyez-vous que notre organisation, qui mène une action internationale sur les continents eurasien et africain, pourrait en Europe tenir un discours raciste ou xénophobe, et compter dans ses rangs bien entendu des militants arabes et africains ?
* J’ajouterai, puisque c’est un élément important de la xénophobie des formations d’extrême-droite européennes du type FN, que nous avons pris parti dès le début des années 80 pour l’entrée de la Turquie, que nous considérons comme une « province d’Europe », laïque et kémaliste, dans l’Union Européenne. Et cerise sur le gâteau, qui démontrera soit votre mauvaise fois, soit le manque de sérieux de vos informations, le N° 3 du PCN en Europe s’appelle Inanç KUTLU. Il est évidemment comme son nom l’indique Turc.
Je vous remercie donc de publier comme la loi vous en fait obligation et selon le prescrit de la Loi allemande, le droit de réponse ci-joint et de porter à la connaissance de vos auditeurs et de vos lecteurs les informations qu’il contient.
Luc MICHEL (18 août 2016).
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