C’est le 20 mai dernier que le président Obiang Nguema Mbasogo, de la République de Guinée-Equatoriale a dit oui pour présider à nouveau aux destinées de ce pays. Une cérémonie rehaussée par la présence de nombreux chefs d’Etat de la sous région et de l’Afrique de l’Ouest – Idriss Itno Debby du Tchad, Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Ali Bongo du Gabon, Ibrahim Boubacar Keita du Mali, Faustin Archange Toudéra de Centrafrique, Manuel Pinto Da Costa de Sao Tome e Principe, Issoufou Mahamadou du Niger, Alpha Conde de la Guinée-Conakry- quinze représentants de chef d’Etat et dirigeant d’Afrique ; deux représentants de président asiatique (Chine et Corée du Nord) ; et des représentants d’organismes internationaux comme l’ONU, Union africaine, la BEAC et la CEMAC. On a noté aussi la présence d’anciens chefs d’Etats comme Yayi Boni du Bénin et l’Ex Chef d’Etat Mozambicain.
Après avoir reçu les attributs du pouvoir de la présidente du SENAT, suite à sa prestation de serment, le Président Obiang Nguema Mbasogo, s’est adressé aux invités et à ses compatriotes dans un langage simple et conforme aux réalités du moment.
Il a commencé par saluer la « maturité du peuple » pour « le civisme, le patriotisme et le soutien politique » qu’il a accordé à sa candidature. C’est en toute liberté que ce peuple, réparti dans plusieurs circonscriptions tant à l’intérieur qu’à l’étranger a « exercé sa souveraineté le 24 avril dernier ». Par cet acte, le peuple Equato-Guinéen a renouvelé son alliance avec lui. C’est fort de cette alliance et de cette confiance qu’il a dit se présenter devant lui à nouveau « mû par la ferme volonté et détermination, en tant que serviteur et défenseur de ses intérêts et aspirations légitimes ». C’est donc « cette inébranlable volonté » qui « marquera l’orientation, la direction et l’exécution de la politique future » du Gouvernement pour les sept ans à venir.
Par ces mots,le Président Obiang Nguema Mbasogo, a accepté la charge qu’il va assumer en se fixant un cap : poursuivre le développement économique de la Guinée-Equatoriale afin d’atteindre l’objectif « Horizon 2020 » qu’il a définit à l’orée de la décennie 2000. Cet objectif est d’autant plus plausible que la Guinée-Equatoriale, sous son impulsion, s’est dotée des moyens de base en terme d’infrastructures nécessaires pour que le pays passe pleinement à une prochaine étape. Etape qu’il a annoncé tout au long de sa campagne, à savoir, la formation professionnelle, la promotion des petites et moyennes entreprises et les petites et moyennes industries.
Le Président Obiang Nguema Mbasogo reste non seulement cohérent dans sa démarche mais aussi dans sa capacité à promettre et à réaliser. C’est donc sans démagogie qu’il a pu dire lors de son allocution d’investiture que : « Il n’y a pas de doute que le pays est actuellement doté des infrastructures économiques de base capables de promouvoir le développement économique durable ». car, ajoutera-t-il pour justifier cet optimisme, « Les infrastructures urbaines de toutes les villes du pays, le réseau routier qui désenclave les centres urbains, la construction de logements sociaux, les ports et les aéroports assurant le transit de personnes et de biens, les télécommunications, l’adduction d’eau potable, la construction des hôpitaux modernes, des universités et des écoles de formation professionnelle, la fourniture d’électricité et la prestation de services sociaux les plus élémentaires, représentent 70% de l’exécution de notre programme ».
A la pratique cela est exacte. Il suffit de parcourir l’île de Malabo, pour se rendre à cette évidence. Puis de se rendre sur le continent pour se rendre compte que les distances qu’ont parcourait en un jour entier, comme quitter de Bata à Mongomo, ont été raccourcies aujourd’hui à moins de deux heures ou en deux heures selon le modèle de véhicule que l’on possède. Les ports couvrent le pays, et se construisent encore comme celui de Bata, où les travaux d’extension se poursuivent et qui se dessine comme l’un des plus vastes en eau profonde de l’Afrique centrale. Comment devant ces réalités le peuple Equato-Guinéen ne plébisciterait-il pas l’ouvrier central de la transformation de ce rêve de développement qui couvait en chacun d’eux ?
C’est cela aujourd’hui l’état de la Guinée-Equatoriale. Une œuvre, une vision et surtout une vision partagée avec tout un peuple, et qui en 35 ans de cheminement, a retrouvé et sa dignité et sa fierté. Devant ce vécu, tout procès sur les libertés ne peut être qu’un procès en sorcellerie. Il y a une trentaine d’années, le peuple Equato-Guinéen errait de par l’Afrique centrale en quête de bien-être. Un retour au bercail a été lancé par Obiang Nguema Mbasogo. Ce retour a été accompagné de la restauration de la dignité et de la fierté de l’Homme Equato-Guinéen. Or, la dignité s’accompagne toujours de la liberté.
C’est pour consolider ce climat de liberté que le président de la République a décidé de faire du « maintien permanent du dialogue politique et de la concertation avec toutes les forces politiques du pays » sa « priorité absolue ». Car sans dialogue tout espoir de paix est impossible. De ce fait, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo reste dans sa dynamique d’ouverture à l’opposition et à toutes les forces qui concourent au jeu politique en Guinée-Equatoriale.
Au cours de son investiture, le panafricaniste est resté égal à lui-même. A cet effet, il n’a pas manqué de se tourner vers cette Afrique qui forme un tout avec lui. Parce que Equato-Guinéen il est ; et Africain, il l’est aussi. Il a ainsi adressé un mot à l’endroit des africains en parlant du caractère exceptionnel de cette année 2016. « L’Afrique, a-t-il dit, est consacrée année électorale ». Cette réalité devra être manifestée dans un élan d’appropriation des destinées des peuples. C’est pour cette raison que le président de la République désormais en fonction en appelle à la « maturité politique des Africains, l’intériorisation du sens de l’Etat et du respect de la Loi, de la dignité de nos citoyens et leurs droits les plus fondamentaux » pour aborder cette année exceptionnelle.
C’est cette dignité qu’a montré le peuple Equato-Guinéen en faisant le choix de la lucidité : celui de la poursuite du développement vers cet « Horizon 2020 ».
(Source : laotravoz.info)