PCN-INFOS/ 30e Année
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Avec Press TV
Les mouvements de grève et de contestations ont repris avec force ce lundi 1er mai qui marquait d’ailleurs la fête du Travail, un peu partout en Europe.
Le 1er Mai français a été marqué par la mobilisation présentée par les syndicats comme historique pour une Fête du travail, mais elle marque surtout un changement par rapport aux grandes journées de ce début d’année contre la réforme d’Emmanuel Macron
Le 1er Mai français et son long week-end ont bien été marqués par une persistance du mouvement social contre la réforme des retraites d’Emmanuel Macron. Le texte a été promulgué il y a plus de deux semaines mais Laurent Berger, le patron de la CFDT, plus grand syndicat du pays, plutôt modéré, a affirmé lors de cette Fête du travail que l’intersyndicale ne renonçait pas à jouer sur les «leviers restants» pour faire tomber la réforme (comme un improbable référendum).
LA HAINE CONTRE MACRON, EXPLOSE LES MANIFESTATIONS DU 1ER MAI EN FRANCE
Les travailleurs et les manifestants français sont descendus dans les rues des villes du pays à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et ont crié leur colère et leur mécontentement face aux réformes controversées des retraites d’Emmanuel Macron.
Selon l’agence de presse iranienne ISNA citant le New York Times, des dizaines de milliers de Français, depuis Le Havre dans le nord de la France, jusqu’à Marseille, dans le sud du pays, sont descendus dans la rue et devraient continuer à manifester dans l’après-midi avec une marche à Paris, la capitale française, qui sera le point culminant du mouvement.
Alors que ces derniers mois de luttes ont mis en lumière les aspects les plus injustes, autoritaires et violents du système des pays prétendument démocratiques tel la France, le combat du peuple ne s’arrête pas à la réforme des retraites.
Les manifestants espèrent toujours forcer le gouvernement à revenir sur sa décision de relever l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans.
Environ un demi-million de manifestants étaient attendus par la police française pour prendre part aux manifestations organisées à travers le pays à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, dans le but de protester contre la décision du gouvernement de Paris de relever l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Cette décision est apparue comme la plus grande menace politique pesant sur Macron au cours de son second mandat.
Laurent Berget, le leader du syndicat de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), le plus grand syndicat du pays, a considéré cette manifestation comme un moyen de poursuivre la lutte contre le projet de révision du système de retraite français. Il a déclaré dimanche : Je n’accepte pas 64 ans comme âge de la retraite et je ne l’accepterai jamais.
La défiance de Berget montre une vérité plus complète face à Macron. Bien qu’il ait pu faire passer le plan de réforme des retraites en faisant appel à une clause de la constitution et en contournant le vote du parlement, ces manifestations peuvent montrer la colère et la contestation restantes contre Macron.
Le Conseil constitutionnel français a approuvé ce plan de réforme des retraites et l’a officiellement transformé en loi, et bien qu’il ne soit pas facile pour les manifestants d’arrêter de protester contre ce plan, il y a peu de chances pour que les manifestants parviennent à convaincre Macron de revenir sur sa décision.
« Macron essaie d’avancer coûte que coûte, mais les gens protestent toujours. Environ 60% des gens disent ne pas vouloir renoncer aux protestations contre la réforme des retraites », a déclaré Antoine Bristielle, Directeur de l’Observatoire de l’opinion à la Fondation Jean-Jaurès.
Depuis des mois, la France est confrontée à des grèves et des manifestations régulières contre ces réformes des retraites et d’autres politiques du gouvernement Macron, qui ont fait descendre des millions de personnes dans la rue.
Aujourd’hui, lundi, coïncidait avec la Journée internationale du travail, le treizième jour de protestation et de grève à l’échelle nationale contre le plan de réforme des retraites de cette année. Aujourd’hui également, pour la première fois depuis plus d’une décennie, les syndicats français ont formé un front uni pour les manifestations traditionnelles du 1er mai.
« Il n’y aura pas de retour à la normale tant que les réformes ne seront pas abrogées », a déclaré jeudi Sophie Binet, chef de la Confédération générale du travail, deuxième syndicat français, à la radio Artel.
Mais Macron a souligné qu’il ne reculera pas devant les changements du système de retraite qui seront mis en place progressivement à partir de septembre, ce qui laisse peu d’options à ses adversaires.
Un groupe d’opposition a déposé un projet de loi à la chambre basse du Parlement français pour ramener l’âge légal de la retraite à 62 ans, mais il a peu de chances d’obtenir la majorité, l’opposition française étant divisée.
La marche de la fête du Travail en France détermine la direction du mouvement de protestation dans ce pays. La marche peut donner un nouvel élan aux manifestants ou devenir symboliquement leur dernier mouvement puissant. Berget a déclaré : « Le matin du 2 mai, nous déciderons quoi faire. »
Il a prédit que le 1er mai de cette année serait l’un des plus grands événements de la fête du Travail sur les questions sociales de ces 30 ou 40 dernières années.
FETE DU TRAVAIL A PARIS, AVEC AU MENU DES GAZ LACRYMOGENES
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonce que 108 policiers et gendarmes ont été blessés et que 291 personnes ont été interpellées en France.
Selon Reuters, dans la ville de Nantes, dans l’Ouest français, et à Paris la capitale, la police a tiré des gaz lacrymogènes contre les manifestants qui s’opposent au recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Alors que ces derniers mois de luttes ont mis en lumière les aspects les plus injustes, autoritaires et violents du système des pays prétendument démocratiques tel la France, le combat du peuple ne s’arrête pas à la réforme des retraites.
La popularité de Macron a plongé à un niveau presque record atteint lors de la crise des « Gilets jaunes ». La réforme des retraites a augmenté le mécontentement contre un président que beaucoup de Français trouvent « indifférent » à leurs difficultés quotidiennes. Emmanuel Macron a récemment été accueilli par des huées, alors qu’il affrontait des citoyens lors de promenades en ville.
La secrétaire générale de la Confédération générale du travail (CGT, syndicat de gauche anticapitaliste), Sophie Binet, estime qu’Emmanuel Macron se trouve isolé en raison de la réforme des retraites.
« L’exécutif ne peut pas gouverner sans le soutien de son peuple », a déclaré Binet avant la manifestation lundi à Paris, ajoutant que son syndicat n’avait pas encore décidé si, oui ou non, il devrait entrer en négociation avec le gouvernement sur d’autres questions liées au travail dans les semaines à venir.
Laurent Berger, secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT, qui se présente comme étant ni de gauche ni de droite, juste du côté des salariés), a affirmé que le gouvernement de Macron avait fait la sourde oreille vis-à-vis des revendications de l’un des mouvements sociaux les plus puissants depuis des décennies.
AILLEURS EN EUROPE
Des manifestations syndicales ont eu lieu dans toute l’Allemagne. En Italie, les trois principaux syndicats ont organisé un rassemblement dans la ville méridionale de Potenza pour protester contre un paquet de travail approuvé par le gouvernement de droite de la Première ministre Giorgia Meloni.
Dans le nord de Turin, des manifestants antigouvernementaux ont défilé avec une marionnette de Meloni levant le bras, dans un salut fasciste.
En Angleterre, les hôpitaux ont annoncé leur plus grande grève, avertissant les patients de s
En Suisse, un défilé à Zurich s’est déroulé sans incident majeur, a indiqué la police zurichoise. Des manifestants ont lancé des ballons d’eau sur les services d’urgence, les vitres d’au moins deux banques ont été brisées et certaines propriétés ont été peintes à la bombe.
REGRESSION SOCIALE EN ITALIE POSTFASCISTE
Le «revenu de citoyenneté» devrait être supprimé au profit d’un «chèque d’inclusion» réservé aux familles composées de personnes présentant un handicap, de mineurs ou de plus de 60 ans.
Le gouvernement italien devait approuver lundi la suppression du «revenu de citoyenneté», une aide aux plus pauvres bénéficiant à des millions de personnes, remplacée par un «chèque d’inclusion» au périmètre plus limité. L’exécutif, convoqué en ce 1er mai par la Première ministre Giorgia Meloni, devait aussi voter un assouplissement des embauches en contrat à durée déterminée et l’exonération des cotisations patronales pendant un an pour les entreprises recrutant un allocataire du «chèque d’inclusion» en contrat à durée indéterminée ou en tant qu’apprenti.
Pour ses défenseurs, le «revenu de citoyenneté» est un amortisseur social qui a fait ses preuves dans les régions du Sud frappées par la précarité, tandis que pour ses détracteurs il est onéreux (huit milliards d’euros en 2022) et maintient ses allocataires hors de la vie active. «Nous réformons le revenu de citoyenneté pour faire la différence entre ceux qui sont capables de travailler et ceux qui ne le sont pas», a justifié Giorgia Meloni.
Dès le 1er janvier 2024, «le revenu de citoyenneté» sera remplacé par un «chèque d’inclusion» pour un coût de 5,4 milliards d’euros par an. Alors que le «revenu de citoyenneté» était destiné à toute personne justifiant de revenus très modestes, le «chèque d’inclusion» sera réservé aux familles composées de personnes présentant un handicap, de mineurs ou de plus de 60 ans. Il sera plafonné à 500 euros par mois (630 euros pour les foyers comptant des personnes de plus de 67 ans ou présentant un grave handicap), auxquels s’ajouteront 280 euros pour les foyers non propriétaires de leur logement. D’une durée de 18 mois, il pourra être renouvelé pour un an après une carence d’un mois.
Mise en place d’un «instrument d’accès à l’activité»
Le gouvernement a en outre annoncé la mise en place d’un «instrument d’accès à l’activité» professionnelle : pour les personnes aptes à l’emploi, la participation à des formations ou des «projets utiles à la collectivité» devient obligatoire à partir de septembre, moyennant une indemnité de 350 euros par mois maximum pendant un an. Le coût pour l’Etat est estimé à 2,1 milliards d’euros en 2024. Selon l’Institut italien de la statistique (Istat), le «revenu de citoyenneté» introduit en 2019 par le gouvernement Cinq Etoiles a permis de sortir un million de personnes de la pauvreté même si environ la moitié des personnes pauvres ne le perçoivent pas, soit parce qu’elles n’y sont pas éligibles (moins de 10 ans de résidence sur le territoire), soit parce qu’elles n’en ont pas fait la demande.
En 2022, il a bénéficié à 1,6 million de foyers représentant près de quatre millions de personnes, principalement dans le Sud du pays, pour une allocation moyenne de 550 euros, selon l’organisme de sécurité sociale INPS. Opposition et syndicats ont vertement critiqué le gouvernement pour avoir convoqué un conseil des ministres sur ces sujets précisément un 1er mai, «une provocation», selon l’ancien président de la Chambre des députés Roberto Fico.
«Un gouvernement sérieux ne se réunit par le 1er mai pour condamner les jeunes à la précarité à vie, annihilant leur rêve d’avoir un logement et des enfants. Il se réunit pour introduire un salaire minimum légal», a de son côté condamné l’ancien Premier ministre Cinq Etoiles Giuseppe Conte. Giorgia Meloni a, elle, défendu dans un communiqué «au contraire un beau signal et un privilège d’honorer les travailleurs en ce jour de fête et d’apporter les réponses qu’ils attendent».
Sur le fond, les syndicats dénoncent l’assouplissement des conditions d’embauche en CDD qui permet désormais aux employeurs de renouveler deux fois ces contrats précaires sans obligation de les pérenniser au terme des 36 mois d’activité.
Parti Communautaire Néoeurasien, PCN,
Neoeurasian Communitarian Party, PCN-NCP,
Неоевразийская Общественная Партия, PCN- НОП,
Neo Avrasyali Komunotarist Partisi, PCN-NAKP,
Partidul Coeunitar Neoeurasian, PCN …
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