Pourquoi les Congolais après avoir tant souffert des ingérences occidentales exigent désormais l’expulsion des agents onusiens des puissances occidentale ? Et bien, car ce sont là des semeurs de la mort. En effet, depuis le 25 juillet, des manifestants, qui accusent les Casques bleus d’inefficacité dans leur mission de neutralisation de groupes armés locaux et étrangers, ont détruit des installations de la mission de l’ONU en RDC (Monusco) à Goma et Butembo.
Luc Michel, géopoliticien, nous donne plus d’explications et la chronologie du dossier.
Dans un échange téléphonique avec Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, le président Félix Tshisekedi a rappelé que le retrait du Mouvement du 23 mars (M23), une rébellion soutenue par le Rwanda, selon les autorités congolaises, « est une condition nécessaire à la baisse de la tension », a déclaré M. Muyaya.
Mais la question n’en est pas resté là puisque le 31 juillet dernier, des affrontements ont eu lieu entre les manifestants et des soldats de l’ONU, un affrontement lors duquel, les soldats de l’ONU n’ont pas hésité de tirer sur la foule causant plusieurs morts parmi les civils. Dans un communiqué Binetou Keita, la cheffe de la mission de l’ONU en RDC, a confirmé les arrestations et l’ouverture de l’enquête annoncée par le gouvernement.
Cet incident a été la goutte d’eau qui a fait déborder la vase et le peuple congolais exige désormais le retrait définitif de ces forces, et non pas un « redéploiement » des forces de l’ONU comme le disent les médias mainstream. D’ailleurs et suite à ces manifestations, la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo a plié bagages dans la ville de Butembo, située dans l’Est congolais où des manifestations contre sa présence ont fait 36 morts dont 4 Casques bleus.
LES GENS NE PEUVENT PLUS TOLERER DES VIOLATIONS CONSTANTES DE LA PART DE LA MONUSCO.
En sanctionnant l’acheminement d’armes vers des pays africains dont la RDC ou la RCA, l’ONU trafique ces mêmes armes et les fait parvenir aux rebelles. En fin de compte, ces rebelles équipés et soutenus par cet axe occidental, sont incités à s’entretuer et de déstabiliser l’état et la région.
De nombreux crimes de la Mission onusienne sur le territoire congolais, dont le viol, le meurtre de civils, les accidents mortels, la coopération avec les rebelles, et même l’éventuelle part à des affrontements sur le côté des éléments rebelles, font la mission de paix très impopulaire parmi la population locale.
Après tout ce qui précède, le souhait des congolais que la Monusco quitte le territoire de leur pays ne semble pas surprenant. Dans le même temps, la Monusco ne reconnaît jamais la culpabilité et la responsabilité de ses actes criminels.
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