LUC MICHEL/ 2020 05 16/

Les politiciens français bruissent de colère. SANOFI, le grand laboratoire – qui est international et pas français avec un Ceo britannique, Paul Hudson – annonce qu’il entend réserver son futur vaccin aux USA. ET voilà Macron, le président le plus américain de l’histoire, qui roule les muscles. Et voilà Melenchon, faux insoumis qui a fait sa carrière dans le Système et à la Loge, qui évoque la répression des « traîtres ». Et voici encore des centaines de journalistes qui glosent à l’envi sur le sujet. PERSONNE ne donne la vraie info ! Même pas le célèbre Professeur Raoult, faux savant rebelle, empêtré dans ses liens avec Sanofi précisément (1) …

Ceux qui me suivent ont pourtant la réponse bien avant le scandale du jour et savent tout des liens de Trump et de Sanofi, de la guerre des grands laboratoires et du « Covid businesss » :

* Ecoutez mon Podcast sur Radio IRIB/
COVID-BUSINESS:
TRUMP, MACRON, LA PANDÉMIE ET LES DESSOUS DE LA GUERRE DES LABORATOIRES…
sur https://vimeo.com/419083144

LA VRAIE INFO QUI EXPLIQUE TOUT :
DONALD TRUMP A « DES INTERETS » DANS SANOFI

Les liens financiers de Trump avec Sanofi sont pourtant exposés dans le ‘New York Times’ dès le 6 avril 2020 !

Selon le ‘New York Times’, qui (comme moi) est intrigué par « l’obsession du président des Etats-Unis pour la chloroquine » et a enquêté, Donald Trump « détiendrait des actions dans le capital de Sanofi », la société pharmaceutique qui fabrique de la chloroquine et vend sa forme mécamenteuse actuelle, le Plaquénil. Dont Raoult (plus Sauron que Gandalf) s’est fait le promoteur contre la Covid-19 … « A chaque allocution, Donald Trump loue désormais les mérites de la chloroquine » Un « don du ciel » a-t-il clamé, lors d’un de ses points presse quotidien, un médicament utilisé dans le traitement du paludisme, qui pourrait selon lui « vraiment changer la donne dans la lutte contre le coronavirus » ! (2)

En effet, explique le quotiden new-yorkais « Trump a un petit intérêt financier personnel dans Sanofi ». Aussi, alors que des conseillers comme le Dr Anthony S.Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses et principal conseiller sanitaire de l’administration Trump, se révèle pour le moins sceptique sur le Plaquénil, « le discours très affirmatif et très offensif du président des Etats-Unis éveille des soupçons bien légitimes voire des visées souterraines ». Le ‘New York Times’ apporte quelques éclaircissements sur ces envolées pleines de lyrisme et soutient que le président américain est « en réalité lié aux laboratoires pharmaceutiques produisant des médicaments à base d’hydroxychloroquine » : « si l’hydroxychloroquine devient un traitement accepté, plusieurs sociétés pharmaceutiques devraient en profiter, notamment des actionnaires et des cadres supérieurs ayant des liens avec le président » écrit le journal. D’autant que « Donald Trump lui-même a un petit intérêt financier personnel dans Sanofi, le fabricant de médicaments français qui fabrique le Plaquenil ».

* Voir ‘The New-York Times’ du 6 avril 2020 :
“Trump’s Aggressive Advocacy of Malaria Drug for Treating Coronavirus Divides Medical Community”
sur https://www.nytimes.com/2020/04/06/us/politics/coronavirus-trump-malaria-drug.html

LE NEW YORK TIMES : UN REQUISITOIRE IMPLACABLE CONTRE LE COVID-BUSINESS DE TRUMP ET DES SIENS !

De plus, toujours selon l’article du ‘New York Times’, « des associés de Donald Trump figurent en pôle position parmi les principaux actionnaires de Sanofi à l’instar de Ken Fisher, gros donateur des Républicains et de Trump, à la tête de la Fisher Asset Management, un fonds de placement. Autre exemple cité : dans l’actionnariat de Sanofi et de Mylan figure le fonds Invesco, anciennement géré par Wilbur Ross, l’actuel secrétaire au Commerce de Trump, qui a affirmé ce lundi ne pas avoir eu connaissance des investissements de son fonds. Par ailleurs, depuis l’année dernière, Donald Trump a signalé que ses trois fiducies familiales avaient chacune des investissements chez Dodge & Cox, une société américaine de fonds communs de placement dont la plus grande participation était dans Sanofi. Ainsi, plusieurs fabricants de médicaments génériques se préparent à produire des pilules d’hydroxychloroquine, y compris Amneal Pharmaceuticals, dont le co-fondateur Chirag Patel est membre du Trump National Golf Course Bedminster dans le New Jersey » et, précise l’article, « aurait joué avec Donald Trump au moins deux fois depuis qu’il est devenu président… »

DU PLAQUENIL AU FUTUR VACCIN ANTI COVID-19 :
LES LIENS TROUBLES DE SANOFI AVEC L’ADMINISTRATION TRUMP

Sanofi distribuerait son vaccin contre le coronavirus d’abord aux Etats-Unis : une polémique qui fait scandale en France. Sans que l’on mentionne les liens de Sanofi avec Trump … « Le géant pharmaceutique français Sanofi a provoqué l’indignation en Europe en annonçant qu’il distribuerait en priorité aux Etats-Unis un éventuel vaccin, car les autorités américaines ont investi financièrement pour soutenir ses recherches », dit l’AFP ce 14 mai.

Sanofi est une entreprise dite « française », mais dont les actionnaires du groupe sont, à plus de 60%, des investisseurs étrangers. Dont Donald Trump et ses proches associés !

Le groupe pharmaceutique travaille actuellement sur deux programmes de développement d’un vaccin contre la Covid-19, dont l’un en partenariat avec le britannique GSK, GlaxoSmithKline, un autre grand laboratoire pharmaceutique, en partie implanté en Belgique. Ce programme bénéficie du soutien financier du département américain de la Santé. GSK Belgique, contacté par la RTBF, précise la nature de la collaboration avec Sanofi : « Sanofi apporte l’antigène et nous fournissons l’adjuvant, qui doit permettre une meilleure réaction de protection et une utilisation moins importante de l’antigène. Et ensemble, nous travaillons sur le développement clinique », explique sa porte-parole Elisabeth Van Damme. La porte-parole précise également que du côté de GSK, « nous n’avons pas de contrat pour accéder en priorité au marché américain ou accepter des précommandes américaines ». Ce qui revient à dire que Sanofi en a un …

POURQUOI LES ETATS-UNIS SERAIENT-ILS LIVRES EN PREMIER ?

Dans une interview publiée ce mercredi par l’agence Bloomberg, Paul Hudson, Ceo de Sanofi, a déclaré que les Etats-Unis seraient prioritaires dans la fourniture d’un éventuel vaccin. « Le gouvernement américain, a dit le patron de Sanofi, a le droit de prendre les plus grandes précommandes car il s’est investi dans la prise de risque » lié à la recherche et au développement de ce vaccin. « Cette avance pourrait être de quelques jours ou quelques semaines, a également déclaré Paul Hudson. Et, seulement ensuite, le vaccin serait distribué dans les autres pays dont l’Europe » (3).

Le responsable de Sanofi – qui dissimule le fait que Trump est un de ses actionnaires – a souligné que « les Etats-Unis avaient déjà promis plusieurs centaines de millions d’euros, en plus de faciliter les démarches réglementaires pour permettre les recherches ».

LUC MICHEL / CONFIDENTIEL

NOTES ET RENVOIS

(1) Sanofin a financé Raoult jusqu’en 2015 !
Interrogé par BFMTV, le président de Sanofi France a affirmé que « l’entreprise ne finançait plus les recherches du professeur Raoult et de son institut ». Il a également rappelé que « les capacités de production du Plaquenil, un médicament à base d’hydroxychloroquine, étaient importantes ». Plaquénil promotionné par Raoult …
Invité sur le plateau de BFM TV, le président de Sanofi France, Olivier Bogillot, a affirmé que « ses laboratoires n’étaient plus impliqués dans le financement de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée, où officie le professeur Didier Raoult ». Le dirigeant précise que « les recherches dans cet institut ne sont plus financées par Sanofi France depuis 2015 ». Et donc l’ont bien été jusque là, Raoult est un obligé de Sanofi. Cette déclaration intervenait alors que l’usage de la chloroquine faisait et fait toujours toujours débat en France. Ce traitement mis en avant par le professeur Raoult pour lutter contre le Covid-19 est … justement commercialisé par l’entreprise Sanofi sous sa forme médicamenteuse, le Plaquenil.
Au micro de BFM TV, Olivier Bogillot a également insisté sur « la possibilité de produire en grand nombre des tablettes de Plaquenil, si le besoin s’en faisait sentir ». Indiquant qu’un «pic de demandes» avait eu lieu, suite à l’autorisation du médicament dans les établissements de santé, il a rappelé « l’existence d’importants stocks » : « On ne manque pas de Plaquenil. On a des capacités de production, on a des éléments de stock, on a une filière qui est extrêmement bien huilée […]. Depuis quelques semaines, on a largement augmenté nos cadences de production pour répondre à la demande, si demain ce médicament s’avère efficace ».

(2) Traitements contre le coronavirus: deux nouvelles études montrent que l’hydroxychloroquine a surtout des effets indésirables …
Traitements contre le coronavirus: l’hydroxychloroquine a peu d’effets sur les patients, mais surtout des effets indésirables. L’hydroxychloroquine, traitement qui a fait couler beaucoup d’encre, ne semble pas efficace contre le Covid-19, que ce soit chez des patients gravement ou plus légèrement atteints, selon deux études publiées vendredi.
La première étude, menée par des chercheurs français, conclut que « ce dérivé de l’antipaludéen chloroquine ne réduit pas significativement les risques d’admission en réanimation ni de décès chez les patients hospitalisés avec une pneumonie due au Covid-19 ». Selon la seconde étude, menée par une équipe chinoise, « l’hydoxychloroquine ne permet pas d’éliminer le virus plus rapidement que des traitements standard chez des patients hospitalisés avec une forme « légère » ou « modérée » de Covid-19 ». En outre, « les effets secondaires sont plus importants ».
« Ca ne plaide pas pour une utilisation de la chloroquine » :
« Considérés dans leur ensemble, ces résultats ne plaident pas pour une utilisation de l’hydroxychloroquine comme un traitement de routine pour les patients atteints du Covid-19 », estime dans un communiqué de presse la revue médicale britannique BMJ, qui publie les deux études. La première porte sur 181 patients adultes admis à l’hôpital avec une pneumonie due au Covid-19 qui nécessitait qu’on leur administre de l’oxygène. 84 de ces patients ont reçu de l’hydroxychloroquine quotidiennement moins de deux jours après leur hospitalisation, contrairement aux 97 autres. Le fait de recevoir ou pas ce traitement n’a rien changé, que ce soit pour les transferts en réanimation (76% des patients traités à l’hydroxychloroquine étaient en réanimation au bout du 21e jour, contre 75% dans l’autre groupe de patients) ou pour la mortalité (le taux de survie au 21e jour était respectivement de 89% et 91%). « L’hydroxychloroquine a reçu une attention planétaire comme traitement potentiel du Covid-19 après des résultats positifs de petites études. Cependant, les résultats de cette étude n’étayent pas son utilisation chez les patients admis à l’hôpital avec le Covid-19 qui nécessitent de l’oxygène », concluent les chercheurs de plusieurs hôpitaux de la région parisienne.
Des effets? Oui, indésirables :
La seconde étude portait sur 150 adultes hospitalisés en Chine avec essentiellement des formes « légères » ou « modérées » de Covid-19. La moitié a reçu de l’hydroxychloroquine, l’autre non. Là encore, le fait de recevoir ou non ce traitement n’a rien changé sur l’élimination du virus par les patients au bout de quatre semaines. De plus, 30% de ceux qui avaient reçu de l’hydroxychloroquine ont souffert d’effets indésirables (le plus fréquent était la diarrhée) contre 9% chez les patients qui n’en avaient pas pris. Utilisée pour traiter des maladies auto-immunes, le lupus et la polyarthrite rhumatoïde, l’hydroxychloroquine a de fervents partisans.
Le controversé professeur français Didier Raoult promeut ainsi l’usage de ce médicament chez des patients en début de maladie, associé à un antibiotique, l’azithromycine. Le président américain Donald Trump a également régulièrement prôné son utilisation contre le coronavirus.
Tous deux ont des liens étroits avec Sanofi, qui produit le Plaquénil !
Mais ces dernières semaines, plusieurs études ont mis en doute l’efficacité de cette molécule dans le traitement du Covid-19 et les autorités sanitaires de plusieurs pays ont mis en garde contre le risque d’effets indésirables, notamment cardiaques.

(3) Le responsable de Sanofi a confirmé qu’il tablait toujours sur un vaccin prêt d’ici à 18 à 24 mois, soulignant à quel point un tel calendrier était rapide par rapport à la normale. En temps normal, « développer un vaccin, ça prend dix ans », « on essaie d’accélérer toutes les phases ». L’autorité européenne du secteur, l’Agence européenne des médicaments a, elle, évoqué jeudi un possible vaccin d’ici un an, mais prévenu qu’il s’agissait du scénario le plus optimiste dans la course aux vaccins.

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LUC MICHEL CONFIDENTIEL est une série de dépêches d’actualité éditées par le géopoliticien Luc MICHEL pour son Groupe multimedia : nous vous disons tout et vous dévoilons le dessous des cartes dans une optique opposée aux médiamensonges des médias occidentaux et de leurs clones des soi-disant « nouveaux médias africains » sur les événements qui secouent le monde …
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