Luc MICHEL pour PANAFRICOM/

Enquêtes sur la Déstabilisation de l’Afrique (XIV)/

2017 11 28/

Les sécessionistes « ambazonniens », qui pilotent désormais le mouvement de contestation au Cameroun a  tenu aux Etat-Unis un « conclave de structuration des institutions de la gouvernance de cet Etat » (sic) jusqu’alors virtuel. Ils publient maintenant la liste de « leur gouvenement » (resic). Un Etat dont la concrétisation pourrait ébranler sérieusement l’intégrité du Cameroun et servir les forces exogènes occidentales, et leurs complices africains, qui parrainent le sécessionisme.

A noter qu’aucun camerounais résidant au pays ne figure au sein de ce « gouvernement ». A noter encore que la branche dite « fédéraliste » du mouvement de contestation est mise à l’écart, ce qui confirme la main-mise des radicaux extrémistes sur celui-ci …

* Voir aussi :

ENQUETES SUR LA DESTABILISATION DE L’AFRIQUE (XII):

COMMENT WASHINGTON VEUT SE SAISIR DE LA CRISE ANGLOPHONE AU CAMEROUN ET PARRAINE LES LOBBIES SECESSIONNISTES !?

Sur http://www.panafricom-tv.com/2017/11/20/panafricom-enquetes-sur-la-destabilisation-de-lafrique-xii-comment-washington-veut-se-saisir-de-la-crise-anglophone-au-cameroun-et-parraine-les-lobbies-secessionnistes/

LA DESTABILISATION POLITICO-PSYCHOLOGIQUE DU CAMEROUN CONTINUE : L’AMBAZONIE REND PUBLIC « SON GOUVERNEMENT… DE GUERRE »

Un « gouvernement » constitué de sept départements, comme le prévoyait l’une des résolutions adoptée à l’issue de ce « conclave » tenu du 27 au 31 octobre dernier, dans un pays inconnu, par les sécessionnistes du Southern Cameroon. Mais seulement six portefeuilles pourvus en titulaires : « Six Secrétaires d’Etat et six sous-Secrétaires d’Etat ». Ainsi se résume la structure gouvernementale de ce pays fantôme, tel qu’il a été rendu public vendredi dernier par son « président intérimaire », Sissiku Julius Ayuk Tabe.

DES INCONNUS AU SERVICE D’UNE « DIPLOMATIE PARALLETE » CONTRE YAOUNDE

Comme pour montrer que ce « pays » a « pour préoccupation essentielle d’asseoir son existence dans l’opinion internationale, de même qu’il n’entend pas, nonobstant l’hostilité belliqueuse –à la limite du bellicisme- du gouvernement camerounais qui entend user de tous les moyens pour  empêcher l’Etat d’Ambazonie de voir le jour, le gouvernement dont les noms des membres vient d’être publié fait l’objet d’une grande symbolique, en ce sens qu’il semble accorder une priorité, voire une primauté induisant préséance protocolaire, à la diplomatie ». Ce qui en langage clair veut dire que ce « gouvernement » va servir, aux mains des sécessionnistes et de leurs mentors, à déstabiliser le Cameroun au niveau diplomatique africain et international.

Le « ministre (ou Secrétaire d’Etat) aux Affaires Etrangères » qui figure en tête des membres de ce « gouvernement », et a pour titulaire la seule personnalité véritablement connue de longue date au Cameroun, en la personne du Professeur Carlson Anyangwe, un des pères fondateurs du SDF, principal parti de l’opposition camerounaise « dont il s’est éloigné depuis en raison de ses réticences affichées quant à l’opportunité d’une sécession », et dont on dit d’ailleurs qu’il trouva la dénomination alors que le Cameroun n’était même pas encore ouvert au pluralisme politique.

Cet ancien enseignant de Sciences Juridique des universités camerounaises, qui a aussi enseigné dans d’autres pays dont la Zambie, auteur de l’ouvrage « Introduction aux droits de l’homme et au droit international humanitaire » (publié en 2004), fut même à la tête  de la « République d’Ambazonie » à l’issue de la réunion du Southern cameroon national Council (SCNC) du 25 novembre 2007 à Johannesburg en Afrique du Sud. Car la sécession ambazonienne est un dossier ouvert dès 1999 et tenu comme une carte de réserve par les lobbies et les gouvernements (dont celui des USA) qui ciblent le Cameroun.

« Trois ans plus tôt, du 1er au 16 juin 2004 à Banjul en Gambie, Carlson Anyangwe, qui est également avocat, avait plaidé avec succès la cause du Cameroun anglophone devant la Commission africaine des droits de l’homme, amenant cette institution à déclarer recevable la requête en séparation du SCNC, soumise à son appréciation au cours de la 32e session ordinaire tenue du 5 au 9 mai 2003 à Niamey au Niger, sur le différend l’opposant à l’Etat du Cameroun. Le Professeur-avocat avait alors fait valoir que « la réunification de 1961 ne prévoyait pas l’annexion d’un Etat par l’autre », et que par conséquent, les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, d’une superficie totale de 42.383 km2, avaient vocation à recouvrer leur autonomie ».

Ceci conforte l’idée que le « gouvernement ambazonien » est avant tout une arme psychologique, qui accorde la priorité à la « diplomatie parallèle » et que s’il comporte en son sein un « portefeuille de la Défense et de la Sécurité Intérieure » (deuxième ministère sur la liste), celui-ci n’a pas été pourvu en titulaire.

Bien plus, la formation du gouvernement qui va « accompagner Ayuk Tabe dans la gestion des affaires de la ‘République Fédérale d’Ambazonie’ a été faite simultanément à la nomination des Ambassadeurs ».   Il s’agit de 7 « Ambassadeurs » qui vont « porter la voix de l’Ambazonie », beaucoup plus auprès d’organisations internationales qu’auprès des gouvernements étrangers : Union Africaine et pays d’Afrique, – pays membres de la SADC (Afrique australe), ONU et pays d’Amérique, Royaume Uni, Scandinavie et Pays Nordiques, Europe, et enfin, Asie et Moyen-Orient.

UN « GOUVERNEMENT » FORME AUX USA ?

A noter en passant, un détail qui cloche. Le « gouvernement » est censé « avoir été formé à Buea »,  capitale supposée de l’Ambazonie, qui plus est, à la « présidence ». Or il est bien connu que Sissiku Ayuk tabe réside aux USA, au Minesota, et ne peut pas être entré au Cameroun où un mandat d’arrêt a été lancé contre lui et une bonne dizaine au moins de ses collaborateurs. Un détail… important, qui révèle tout le bluff de ce « gouvernement » et du mouvement sécessionniste.

QUI SISSIKU AYUK TABE “PRESIDENT AMBAZONIEN” ?

Mais ce qui n’est pas un détail, c’est le passé et la véritable personnalité de ce « président de l’Ambazonie », qui fait la une des journaux camerounais :

Que disent les media camerounais ?

« Le président ambazonien avait détourné 250 millions à AES-Sonel.

Ancien cadre de la société d’électricité, Ayuk Julius Tabe a été licencié en 2006 pour « faute lourde » C’est après son coup fumant qu’il s’est installé au Nigeria. » … Avant de s’installer aux USA.

(première version éditée en novembre 2017

pour EODE-AFRICA)

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